Citations sur femme fatale, page 2
La criminelle-née est pour ainsi dire une exception à double titre, comme criminelle et comme femme... Elle doit donc, comme double exception, être plus monstrueuse.
Cesare Lombroso dans La femme criminelle et la prostituée (1896)
Ajouté par Simona Enache
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L’homme veut être le premier amour de la femme, alors que la femme veut être le dernier amour de l’homme.
aphorisme de Oscar Wilde
Ajouté par Simona Enache
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Les Deux Serpents
Fuis la femme, crains la vipère,
En tous lieux, en toute saison,
Et prends garde à leur trahison,
Même à l’heure où ton âme espère !
Ces deux serpents-là font la paire :
L’Amour est jumeau du Poison.
Fuis la femme, crains la vipère,
En tous lieux, en toute saison !
Avec le soupçon pour compère,
Avec la Mort pour horizon,
Cours la Vie ! et que la Raison
Soit toujours ton point de repère !
Fuis la femme, crains la vipère !
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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Plus une femme aime son mari, plus elle le corrige de ses défauts ; plus un mari aime sa femme, plus il risque d'augmenter ses défauts.
citation de André Chénier
Ajouté par Micheleflowerbomb
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La Maladie
La maladie est une femme
Invisible comme un remord
Qui flétrit, tout prêts pour la mort,
La bouche rose et l’œil de flamme.
Elle vous surprend dans sa trame
Et vous plante sa dent qui mord.
La maladie est une femme
Invisible comme un remord.
Qu’elle soit noble, étrange, infâme,
Avec elle on a toujours tort !
Elle vous vide, elle vous tord
La chair, l’esprit, le cœur et l’âme ;
La maladie est une femme.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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La Gueule
O fatale rencontre ! au fond d’un chemin creux
Se chauffait au soleil, sur le talus ocreux,
Un reptile aussi long qu’un manche de quenouille.
Mais le saut effaré d’une pauvre grenouille
Montrait que le serpent ne dormait qu’à moitié !
Et je laissai, l’horreur étranglant ma pitié,
Sa gueule se distendre et, toute grande ouverte,
Se fermer lentement sur la victime verte.
Puis le sommeil reprit le hideux animal.
La grenouille, c’est moi! Le serpent, c’est le mal !
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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La religion serait la névrose de contrainte universelle de l’humanité; comme celle de l’enfant, elle serait issue du complexe d’Œdipe, de la relation au père. Selon cette conception, il serait à prévoir que se détourner de la religion doit s’effectuer avec la fatale inexorabilité d’un processus de croissance et que nous nous trouvons aujourd’hui même au beau milieu de cette phase de développement.
Sigmund Freud dans L'avenir d'une illusion
Ajouté par Simona Enache
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La théorie de la relativité revue: Une vie vécue avec une bonne femme semble un jour; un jour vécu avec une mauvaise femme semble une éternité.
aphorisme de George Budoi (2008)
Ajouté par George Budoi
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Le Masque
Statue allégorique dans le goût de la Renaissance
À Ernest Christophe, statuaire.
Contemplons ce trésor de grâces florentines;
Dans l'ondulation de ce corps musculeux
L'Elégance et la Force abondent, soeurs divines.
Cette femme, morceau vraiment miraculeux,
Divinement robuste, adorablement mince,
Est faite pour trôner sur des lits somptueux
Et charmer les loisirs d'un pontife ou d'un prince.
— Aussi, vois ce souris fin et voluptueux
Où la Fatuité promène son extase;
Ce long regard sournois, langoureux et moqueur;
Ce visage mignard, tout encadré de gaze,
Dont chaque trait nous dit avec un air vainqueur:
«La Volupté m'appelle et l'Amour me couronne!»
À cet être doué de tant de majesté
Vois quel charme excitant la gentillesse donne!
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poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du mal
Ajouté par Simona Enache
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Toi qui de Rome émerveillé contemples
Toi qui de Rome émerveillé contemples
L'antique orgueil, qui menaçait les cieux,
Ces vieux palais, ces monts audacieux,
Ces murs, ces arcs, ces thermes et ces temples,
Juge, en voyant ces ruines si amples,
Ce qu'a rongé le temps injurieux,
Puisqu'aux ouvriers les plus industrieux
Ces vieux fragments encor servent d'exemples.
Regarde après, comme de jour en jour
Rome, fouillant son antique séjour,
Se rebâtit de tant d'oeuvres divines :
Tu jugeras que le démon romain
S'efforce encor d'une fatale main
Ressusciter ces poudreuses ruines.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
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