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Citations sur danse musique, page 3

Octav Bibere

La musique est probablement le seul moyen de dire quelque chose, là où il n'y a plus rien à dire !

citation de Octav BibereSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Kitzy Bush
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La Mariée

La mariée est toute pâle,
Aussi pâle que son bouquet,
Lorsque la danse et le banquet
Ont cessé dans la grande salle.

Le père sourit d’un air mâle,
Et la mère a l’œil inquiet.
La mariée est toute pâle,
Aussi pâle que son bouquet.

— Plainte exquise, harmonieux râle,
Interminable et doux hoquet !
Aussi, quand le matin coquet
Montre sa rose et son opale,
La mariée est toute pâle.

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Journée de printemps

Ici, le rocher, l'arbre et l'eau
Font pour mon oeil ce qu'il convoite.
Tout ce qui luit, tremble ou miroite,
Forme un miraculeux tableau.

Sur le murmure qui se ouate
Le rossignol file un solo :
L'écorce blanche du bouleau
Met du mystique dans l'air moite.

A la fois légère et touffue
La lumière danse à ma vue
Derrière l'écran du zéphyr ;

Je m'attarde, et le soir achève
Avec de l'ombre et du soupir
La félicité de mon rêve.

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La Chanson de la perdrix grise

La chanson de la perdrix grise
Ou la complainte des grillons,
C’est la musique des sillons
Que j’ai toujours si bien comprise.

Sous l’azur, dans l’air qui me grise,
Se mêle au vol des papillons
La chanson de la perdrix grise
Ou la complainte des grillons.

Et l’ennui qui me martyrise
Me darde en vain ses aiguillons,
Puisqu’à l’abri des chauds rayons
J’entends sur l’aile de la brise
La chanson de la perdrix grise.

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Journée de printemps

Ici, le rocher, l’arbre et l’eau
Font pour mon œil ce qu’il convoite.
Tout ce qui luit, tremble ou miroite,
Forme un miraculeux tableau.

Sur le murmure qui se ouate
Le rossignol file un solo :
L’écorce blanche du bouleau
Met du mystique dans l’air moite.

À la fois légère et touffue
La lumière danse à ma vue
Derrière l’écran du zéphyr ;

Je m’attarde, et le soir achève
Avec de l’ombre et du soupir
La félicité de mon rêve.

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La voix du vent

Les nuits d'hiver quand le vent pleure,
Se plaint, hurle, siffle et vagit,
On ne sait quel drame surgit
Dans l'homme ainsi qu'en la demeure.

Sa grande musique mineure
Qui, tour à tour, grince et mugit,
Sur toute la pensée agit
Comme une voix intérieure.

Ces cris, cette clameur immense,
Chantent la rage, la démence,
La peur, le crime, le remord...

Et, voluptueux et funèbres,
Accompagnent dans les ténèbres
Les râles d'amour et de mort.

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Charles Baudelaire

La Musique

La musique souvent me prend comme une mer!
Vers ma pâle étoile,
Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther,
Je mets à la voile;

La poitrine en avant et les poumons gonflés
Comme de la toile
J'escalade le dos des flots amoncelés
Que la nuit me voile;

Je sens vibrer en moi toutes les passions
D'un vaisseau qui souffre;
Le bon vent, la tempête et ses convulsions

Sur l'immense gouffre
Me bercent. D'autres fois, calme plat, grand miroir
De mon désespoir!

poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du malSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
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Le Feu follet

Le petit feu follet qui danse devant moi,
A l’air trop gracieux pour être un mauvais guide.
Je ne lui prête aucune intention perfide,
Et je crois sa lueur pleine de bonne foi.

Rebrousser chemin ? non ! me défier ? pourquoi ?
C’est ma route, et d’ailleurs le sol n’est pas humide.
Le petit feu follet qui danse devant moi
A l’air trop gracieux pour être un mauvais guide.

Et, marchant au lointain roulement d’un convoi,
J’abandonne mon âme à son rêve morbide
Quand je plonge à mi-corps dans un bourbier liquide ;
Et plus j’enfonce, plus il raille mon effroi,
Le petit feu follet qui danse devant moi !

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Les deux bouleaux

L'été, ces deux bouleaux qui se font vis-à-vis,
Avec ce délicat et mystique feuillage
D'un vert si vaporeux sur un si fin branchage,
Ont l'air extasié devant les yeux ravis.

Ceints d'un lierre imitant un grand serpent inerte,
Pommés sur leurs troncs droits, tout lamés d'argent blanc,
Ils charment ce pacage où leur froufrou tremblant
Traîne le bercement de sa musique verte.

Mais, vient l'hiver qui rend par ses déluges froids
La figure du ciel, des rochers et des bois,
Aussi lugubre que la nôtre ;

Morfondus, noirs, alors les bouleaux désolés
Sont deux grands spectres nus, hideux, échevelés,
Pleurant l'un en face de l'autre.

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Charles Baudelaire

La Vie antérieure

J'ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que les soleils marins teignaient de mille feux,
Et que leurs grands piliers, droits et majestueux,
Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.

Les houles, en roulant les images des cieux,
Mêlaient d'une façon solennelle et mystique
Les tout-puissants accords de leur riche musique
Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.

C'est là que j'ai vécu dans les voluptés calmes,
Au milieu de l'azur, des vagues, des splendeurs
Et des esclaves nus, tout imprégnés d'odeurs,

Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,
Et dont l'unique soin était d'approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir.

poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du mal (1857)Signalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par anonyme
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