Citations sur stephane mallarme
Oui, je le sais, nous ne sommes que de vaines formes de la matière, mais bien sublimes pour avoir inventé Dieu et notre âme.
aphorisme de Stéphane Mallarmé de Lettre à Henri Cazalis (28 avril 1866)
Ajouté par anonyme
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Oui, je le sais, nous ne sommes que de vaines formes de la matière, mais bien sublimes pour avoir inventé Dieu et notre âme.
aphorisme de Stéphane Mallarmé de Lettre à Henri Cazalis (28 avril 1866)
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A une putain
Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô bête
En qui vont les péchés d'un peuple, ni creuser
Dans tes cheveux impurs une triste tempête
Sous l'incurable ennui que verse mon baiser.
poésie de Stephane Mallarme de Œuvres complètes (1983)
Ajouté par Simona Enache
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Le Tombeau de Charles Baudelaire
Le temple enseveli divulgue par la bouche
Sépulcrale d'égout bavant boue et rubis
Abominablement quelque idole Anubis
Tout le museau flambé comme un aboi farouche
Ou que le gaz récent torde la mèche louche
Essuyeuse on le sait des opprobres subis
Il allume hagard un immortel pubis
Dont le vol selon le réverbère découche
Quel feuillage séché dans les cités sans soir
Votif pourra bénir comme elle se rasseoir
Contre le marbre vainement de Baudelaire
Au voile qui la ceint absente avec frissons
Celle son Ombre même un poison tutélaire
Toujours à respirer si nous en périssons.
poésie de Stephane Mallarme
Ajouté par Simona Enache
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Le Sonneur
Cependant que la cloche éveille sa voix claire
A l’air pur et limpide et profond du matin
Et passe sur l’enfant qui jette pour lui plaire
Un angélus parmi la lavande et le thym,
Le sonneur effleuré par l’oiseau qu’il éclaire,
Chevauchant tristement en geignant du latin
Sur la pierre qui tend la corde séculaire,
N’entend descendre à lui qu’un tintement lointain.
Je suis cet homme. Hélas! de la nuit désireuse,
J’ai beau tirer le câble à sonner l’Idéal,
De froids péchés s’ébat un plumage féal,
Et la voix ne me vient que par bribes et creuse !
Mais, un jour, fatigué d’avoir en vain tiré,
O Satan, j’ôterai la pierre et me pendrai.
poésie de Stéphane Mallarmé (15 mars 1862)
Ajouté par anonyme
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Sans doute, Cioran, revenu de la foi, a-t-il eu le sentiment de retrouver la religion au plan politique, par l’exaltation d’une mission choisie, d’une chaleur collective, d’une mystique, aussi monstrueuse fût-elle, en son racisme et son antisémitisme.
Stephane Barsacq dans Cioran. Éjaculations mystiques (17 février 2011)
Ajouté par Simona Enache
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Jeu...
Pourquoi je serais La Femme de trente ans
Pleine de Tristesse, dans ma petite âme
Toujours sentir Le Fleur de Mal,
dans une Méditation Sentimentale.
Je pourrais donc toujours voir
Le Lac quand est L’automne et Le soir
Site lamartinien comme Le Vallon
En vie Désespoir et grand L’Isolement .
Pressée de trouver le lieu et la formule
Comme Rimbaud sans désinvolture
Je suis un autre au Soleil
Quand d’Illumination je me réveille.
J’écoute le Sonnet des voyelles,.
Je vois les Calligrames d’Apollinaire
Puis Zone, un cadre eternel.
Quand je voudrais d’être la reine de Lancelot,
Comme Anne de Bretagne d’ écrivain Marot…
[...] Read more
poésie de Cornelia Păun Heinzel (1 juin 2013)
Ajouté par Cornelia Păun Heinzel
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