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Citations sur si tu es pierre soit aimant, page 11

Charles Darwin

La science et le Christ n'ont rien à voir l'un avec l'autre, sinon dans la mesure où l'habitude de la recherche scientifique enseigne la prudence au moment d'accepter une preuve quelle qu'elle soit. En ce qui me concerne, je ne crois pas qu'une révélation ait été faite. Face à la question de l'au-delà, il appartient à chacun de tirer ses propres conclusions, à partir de probabilités vagues et contradictoires.

citation de Charles Darwin (juin 1879)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Les Deux Serpents

Fuis la femme, crains la vipère,
En tous lieux, en toute saison,
Et prends garde à leur trahison,
Même à l’heure où ton âme espère !

Ces deux serpents-là font la paire :
L’Amour est jumeau du Poison.
Fuis la femme, crains la vipère,
En tous lieux, en toute saison !

Avec le soupçon pour compère,
Avec la Mort pour horizon,
Cours la Vie ! et que la Raison
Soit toujours ton point de repère !
Fuis la femme, crains la vipère !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Sigmund Freud

Lorsqu'il s'agit de questions de religion, les hommes se rendent coupables de toutes les malhonnêtetés possibles. Les philosophes étirent la signification des mots jusqu'à ce que ceux-ci conservent à peine quelque chose de leur sens d'origine, ils appellent Dieu quelque vague abstraction qu'ils se sont créée et les voilà désormais, à la face du monde, déistes, croyants en Dieu, ils peuvent s'enorgueillir d'avoir reconnu un concept de Dieu plus élevé plus pur, bien que leur Dieu ne soit plus qu'une ombre sans substance.

Sigmund Freud dans L'avenir d'une illusionSignalez un problèmeDes citations similaires
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Astres cruels, et vous dieux inhumains

Astres cruels, et vous dieux inhumains,
Ciel envieux, et marâtre nature,
Soit que par ordre ou soit qu'à l'aventure
Voise le cours des affaires humains,

Pourquoi jadis ont travaillé vos mains
A façonner ce monde qui tant dure ?
Ou que ne fut de matière aussi dure
Le brave front de ces palais romains ?

Je ne dis plus la sentence commune,
Que toute chose au-dessous de la lune
Est corrompable et sujette à mourir :

Mais bien je dis (et n'en veuille déplaire
A qui s'efforce enseigner le contraire)
Que ce grand Tout doit quelquefois périr.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Si onques de pitié ton âme fut atteinte

Si onques de pitié ton âme fut atteinte,
Voyant indignement ton ami tourmenté,
Et si onques tes yeux ont expérimenté
Les poignants aiguillons d'une douleur non feinte,

Vois la mienne en ces vers sans artifice peinte,
Comme sans artifice est ma simplicité :
Et si pour moi tu n'es à pleurer incité,
Ne te ris pour le moins des soupirs de ma plainte.

Ainsi, mon cher Vineus, jamais ne puisses-tu
Eprouver les regrets qu'éprouve une vertu
Qui se voit défrauder du loyer de sa peine :

Ainsi l'oeil de ton roi favorable te soit,
Et ce qui des plus fins l'espérance déçoit,
N'abuse ta bonté d'une promesse vaine.

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Fuyons, Dilliers, fuyons cette cruelle terre

Fuyons, Dilliers, fuyons cette cruelle terre,
Fuyons ce bord avare et ce peuple inhumain,
Que des dieux irrités la vengeresse main
Ne nous accable encor sous un même tonnerre.

Mars est désenchaîné, le temple de la guerre
Est ouvert à ce coup, le grand prêtre romain
Veut foudroyer là-bas l'hérétique Germain
Et l'Espagnol marran, ennemis de saint Pierre.

On ne voit que soldats, enseignes, gonfanons,
On noit que tambourins, trompettes et canons,
On ne voit que chevaux courant parmi la plaine :

On n'oit plus raisonner que de sang et de feu,
Maintenant on verra, si jamais on l'a veu,
Comment se sauvera la nacelle romaine.

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Ores, plus que jamais, me plaît d'aimer la Muse

Ores, plus que jamais, me plaît d'aimer la Muse
Soit qu'en français j'écrive ou langage romain,
Puisque le jugement d'un prince tant humain
De si grande faveur envers les lettres usé.

Donc le sacré métier où ton esprit s'amuse
Ne sera désormais un exercice vain,
Et le tardif labeur que nous promet ta main
Désormais pour Francus n'aura plus nulle excuse.

Cependant, mon Ronsard, pour tromper mes ennuis,
Et non pour m'enrichir, je suivrai, si je puis,
Les plus humbles chansons de ta Muse lassée.

Ainsi chacun n'a pas mérité que d'un roi
La libéralité lui fasse, comme à toi,
Ou son archet doré, ou sa lyre crossée.

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Si tu veux sûrement en cour te maintenir

Si tu veux sûrement en cour te maintenir,
Le silence, Ronsard, te soit comme un décret.
Qui baille à son ami la clef de son secret,
Le fait de son ami son maître devenir.

Tu dois encor, Ronsard, ce me semble, tenir
Avec ton ennemi quelque moyen discret,
Et faisant contre lui, montrer qu'à ton regret
Le seul devoir te fait en ces termes venir.

Nous voyons bien souvent une longue amitié
Se changer pour un rien en fière inimitié,
Et la haine en amour souvent se transformer.

Dont (vu le temps qui court) il ne faut s'ébahir.
Aime donques, Ronsard, comme pouvant haïr,
Haïs donques, Ronsard, comme pouvant aimer.

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Tu ne me vois jamais, Pierre, que tu ne die

Tu ne me vois jamais, Pierre, que tu ne die
Que j'étudie trop, que je fasse l'amour,
Et que d'avoir toujours ces livres à l'entour
Rend les yeux éblouis et la tête alourdie.

Mais tu ne l'entends pas : car cette maladie
Ne me vient du trop lire ou du trop long séjour,
Ainsi de voir le bureau, qui se tient chacun jour :
C'est, Pierre mon ami, le livre où j'étudie.

Ne m'en parle donc plus, autant que tu as cher
De me donner plaisir et de ne me fâcher :
Mais bien en cependant que d'une main habile

Tu me laves la barbe et me tonds les cheveux,
Pour me désennuyer, conte-moi, si tu veux,
Des nouvelles du pape et du bruit de la ville.

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Un plus savant que moi, Paschal, ira songer

Un plus savant que moi, Paschal, ira songer
Avecques l'Ascréan dessus la double cime :
Et pour être de ceux dont on fait plus d'estime,
Dedans l'onde au cheval tout nu s'ira plonger.

Quant à moi, je ne veux, pour un vers allonger,
M'accourcir le cerveau : ni pour polir ma rime,
Me consumer l'esprit d'une soigneuse lime,
Frapper dessus ma table ou mes ongles ronger.

Aussi veux-je, Paschal, que ce que je compose
Soit une prose en rime ou une rime en prose,
Et ne veux pour cela le laurier mériter.

Et peut-être que tel se pense bien habile,
Qui trouvant de mes vers la rime si facile,
En vain travaillera, me voulant imiter.

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