À l'aube
Brûlé par l’énorme lumière
Irradiant du ciel caillé,
— Stupéfait, recroquevillé,
Hâlé, sali par la poussière,
Le pauvre paysage mort
Se ranime à l’heure nocturne,
Et puis, murmurant taciturne,
Extasié, rêve et s’endort.
La bonne ombre le rafraîchit ;
Et toute propre resurgit
Sa mélancolique peinture.
Avec l’aurore se levant,
La rosée, au souffle du vent,
Pleure pour laver la nature.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Il n’y a jusqu’à ce moment des commentaries