Les Petits Maraudeurs
Faisant sonner leur gaieté franche
Dans leur beau rire à plein gosier,
Ils massacrent le cerisier,
Et chacun emporte sa branche.
Mais quelle branche ! longue et large,
Toute foisonnante de fruit,
Qui tremble au soleil et reluit
En les inclinant sous sa charge !
Qu’importe ! ils se sauvent là-bas
Vers le bon ombrage, d’un pas
Que l’avidité rend alerte,
Et les bœufs regardent, rêvants,
Ces petits cerisiers vivants
Qui cheminent dans l’herbe verte.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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