A quoi servent les livres s’ils ne ramènent pas vers la vie, s’ils ne parviennent pas à nous y faire boire avec plus d’avidité?
Henry Miller dans Lire ou ne pas lire
Ajouté par Simona Enache
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Des citations similaires
La plupart des hommes ne parviennent pas à réaliser leurs désirs vitaux parce que leur attitude envers la vie est fausse, parce qu'ils attendent trop peu ou rien de la vie.
citation de K.O. Schmidt
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Les Petits Maraudeurs
Faisant sonner leur gaieté franche
Dans leur beau rire à plein gosier,
Ils massacrent le cerisier,
Et chacun emporte sa branche.
Mais quelle branche ! longue et large,
Toute foisonnante de fruit,
Qui tremble au soleil et reluit
En les inclinant sous sa charge !
Qu’importe ! ils se sauvent là-bas
Vers le bon ombrage, d’un pas
Que l’avidité rend alerte,
Et les bœufs regardent, rêvants,
Ces petits cerisiers vivants
Qui cheminent dans l’herbe verte.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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La plupart des êtres sont assoupis et l’ignorent. Ils sont nés endormis. Ils vivent dans leur sommeil et meurent sans même se rendre compte qu’ils ont passé leur vie endormis. Ils ne saisissent jamais le charme et la beauté de cette aventure que nous appelons l’existence.
citation de Anthony de Mello
Ajouté par Micheleflowerbomb
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La terre y est fertile, amples les édifices
La terre y est fertile, amples les édifices,
Les poêles bigarrés, et les chambres de bois,
La police immuable, immuables les lois,
Et le peuple ennemi de forfaits et de vices.
Ils boivent nuit et jour en Bretons et Suisses,
Ils sont gras et refaits, et mangent plus que trois
Voilà les compagnons et correcteurs des rois,
Que le bon Rabelais a surnommés saucisses.
Ils n'ont jamais changé leurs habits et façons,
Ils hurlent comme chiens leurs barbares chansons,
Ils content à leur mode et de tout se font croire :
Ils ont force beaux lacs et force sources d'eau,
Force prés, force bois. J'ai du reste, Belleau,
Perdu le souvenir, tant ils me firent boire.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
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Les gens ne cherchent pas le bonheur, mais le confort, et une fois qu'ils le trouvent,ils pensent qu'ils sont heureux !
citation de Octav Bibere
Ajouté par Kitzy Bush
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Ceux qui ne parviennent pas à faire taire le langage, on les appelle poètes.
aphorisme de François Vaucluse
Ajouté par Veronica Șerbănoiu
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Nous sommes comme les nuages. Ils passent et se mélangent, se fondent les uns dans les autres. Nous ne nous survivrons pas. Nous ne pouvons nous accrocher à rien.
Bernardo Carvalho dans Les ivrognes et les somnambules (1996), traduction par Maryvonne Lapouge-Pettorelli
Ajouté par Dan Costinaş
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Tous les pères sont les mêmes! Vient toujours un moment où ils ne voudraient pas être regardés par leur fils avec les yeux qu'ils leur ont faits.
Carlo Collodi dans Les aventures de Pinocchio
Ajouté par Simona Enache
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Bien des livres auraient été plus clairs s'ils n'avaient pas voulu être si clairs.
Emmanuel Kant dans la préface de la Critique de la raison pure
Ajouté par Simona Enache
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Maintenant je pardonne à la douce fureur
Maintenant je pardonne à la douce fureur
Qui m'a fait consumer le meilleur de mon âge,
Sans tirer autre fruit de mon ingrat ouvrage
Que le vain passe-temps d'une si longue erreur.
Maintenant je pardonne à ce plaisant labeur,
Puisque seul il endort le souci qui m'outrage,
Et puisque seul il fait qu'au milieu de l'orage,
Ainsi qu'auparavant, je ne tremble de peur.
Si les vers ont été l'abus de ma jeunesse,
Les vers seront aussi l'appui de ma vieillesse,
S'ils furent ma folie, ils seront ma raison,
S'ils furent ma blessure, ils seront mon Achille,
S'ils furent mon venin, le scorpion utile
Qui sera de mon mal la seule guérison.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
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Les yeux
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l'aurore;
Ils dorment au fond des tombeaux
Et le soleil se lève encore.
Les nuits plus douces que les jours
Ont enchanté des yeux sans nombre;
Les étoiles brillent toujours
Et les yeux se sont remplis d'ombre.
Oh ! qu'ils aient perdu le regard,
Non, non, cela n'est pas possible!
Ils se sont tournés quelque part
Vers ce qu'on nomme l'invisible;
Et comme les astres penchants,
Nous quittent, mais au ciel demeurent,
Les prunelles ont leurs couchants,
Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent :
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l'autre côté des tombeaux
Les yeux qu'on ferme voient encore.
poésie de Sully Prudhomme
Ajouté par anonyme
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Respectons les vers! Ils nous sont supérieurs dans la chaîne alimentaire.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
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Ballade des nuages
Tantôt plats et stagnants comme des étangs morts,
On les voit s'étaler en flocons immobiles
Ou ramper dans l’azur ainsi que des remords ;
Tantôt comme un troupeau fuyard de bêtes viles,
Ils courent sur les bois, les ravins et les villes ;
Et l’arbre extasié tout près de s’assoupir,
Et les toits exhalant leur vaporeux soupir
Qui les rejoint dans une ascension ravie,
Regardent tour à tour voyager et croupir
Les nuages qui sont l’emblème de la vie.
Plafonds chers aux corbeaux diseurs de mauvais sorts,
Ils blessent l’œil de l’homme et des oiseaux serviles,
Mais les aigles hautains prennent de longs essors
Vers eux, les maëlstroms, les écueils et les îles
D’océans suspendus dans les hauteurs tranquilles.
Après que la rafale a cessé de glapir,
Ils reviennent, ayant pour berger le zéphyr
Qui les laisse rôder comme ils en ont envie,
Et l’aube ou le couchant se met à recrépir
Les nuages qui sont l’emblème de la vie.
Avec leurs gris, leurs bleus, leurs vermillons, leurs ors,
Ils figurent des sphinx, des monceaux de fossiles,
Des navires perdus, de magiques décors,
Et de grands moutons noirs et blancs, fiers et dociles,
Qui vaguent en broutant par des chemins faciles ;
Gros des orages sourds qui viennent s’y tapir,
Ils marchent lentement ou bien vont s’accroupir
Sur quelque montagne âpre et qu’on n’a pas gravie ;
Mais tout à coup le vent passe et fait déguerpir
Les nuages qui sont l’emblème de la vie.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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L'empathie, qui pour certains est un fardeau, ou même une marque de faiblesse, sait se différencier de la compassion qui n'est qu'éphémère. L'empathie se trouve en chacun de nous et fait de nous en partie ce que nous sommes car ses aspects, les bons comme les mauvais démontre notre force de vie. Reniez la, et vous plongerez dans l'indifférence collective. L'accepter c'est faire un pas vers l'acceptation de soit.
citation de Samuel Hornberg
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Les hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont.
citation de Jacques Brel
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Les Deux Mendiants
Reprenant leur chemin,
Tête basse, une main
Au sac bossu qu’ils portent,
Dans la cour, comme ils sortent,
Le petit pauvre épais
Lorgne d’un œil mauvais
Le petit monsieur mince
Dont la bouche se pince.
Le vieux s’en aperçoit.
« T’es jaloux ? Ya pas d’quoi !
Fait-il, d’une voix douce :
Entends-l’donc comme i’ tousse.
I’ cache un sang d’navets
Sous tous ses beaux effets,
Tandis q’toi, sans q’tu triches,
Tu fais rir’ vermillons
Tous les trous d’tes haillons,
Ça t’veng’ ben d’êt’ pas riche !
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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Le mal de toi
Y a plus de soleil
Quand j´me réveille,
Matin chagrin
Quand j´ai le mal de toi.
Cassé la nuit,
Le jour ausi.
Plus faim, pas bien
Quand j´ai le mal de toi
Mais quand j´ai le mal de toi,
Je raconte n´importe quoi:
Que tu n´me manques pas,
Que j´t´attends pas,
Que j´ai des ailes,
Une vie nouvelle.
Sourire devant,
Souffrir dedans.
J´peux mentir comme ça
Quand j´ai le mal de toi.
Ton pull sur moi
Me donne moins froid,
Parfum qui r´vient
Quand j´ai le mal de toi.
T´écrire une lettre,
Partir peut-être.
Mourir, c´est rien
Quand j´ai le mal de toi.
Mais quand j´ai le mal de toi,
Je raconte n´importe quoi:
Que tu n´me manques pas,
Que j´t´attends pas,
Que j´ai des ailes,
Une vie nouvelle.
Sourire devant,
Souffrir dedans.
J´peux mentir comme ça
Quand j´ai le mal de toi
Et puis l´espoir, j´suis sûr de t´voir,
Demain, ce soir ou bien plus tard.
Je n´veux plus croire qu´on nous sépare
Quand j´ai le mal de toi.
Ça y est t´es là, j´entends ta voix.
J´ai l´cœur qui bat, tu cours vers moi.
T´es dans mes bras... J´délire comme ça
Quand j´ai le mal de toi.
Mais quand j´ai le mal de toi,
Je raconte n´importe quoi:
Que tu n´me manques pas,
Que j´t´attends pas,
Que j´ai des ailes,
Une vie nouvelle.
Sourire devant,
Souffrir dedans.
J´peux mentir comme ça
Quand j´ai le mal de toi.
chanson interprété par Francois Feldman
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Combien sont indiscrets certains écrivains! Ils lisent les livres des autres.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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Le Minet
Il tète avec avidité
Et se cogne au sein qu’il enlace ;
Puis, lorsque sa nourrice est lasse,
Il dort sur son ventre ouaté.
Pour le minet doux et futé
C’est un lit que rien ne remplace !
Il tète avec avidité
Et se cogne au sein qu’il enlace.
Quand il s’est bien lissé, gratté,
Pris la queue et vu dans la glace,
Après ses tournements sur place
Et ses petits sauts de côté,
Il tète avec avidité.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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Dès l'instant où il n'y a plus de Dieu, ? quoi sert d'insulter son nom? Mais c'est qu'il est essentiel de prononcer des mots forts ou sales dans l'ivresse du plaisir, et que ceux du blasphème servent bien l'imagination; il faut orner ces mots du plus grand luxe d'expression; il faut qu'ils scandalisent le plus possible; car il est très doux de scandaliser; il existe l? un petit triomphe pour l'orgueil qui n'est nullement ? dédaigner.
Marquis de Sade dans La Philosophie dans le boudoir (1795)
Ajouté par Simona Enache
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