La page principale | Les derniers ajouts | Liste des auteurs | Citations au hazard | Vote! | Les derniers commentaries | Ajoutez une citation

Valeriu Butulescu

J'ai en moi une partie de la dignité de l'herbe qui refuse de pousser sur les chemins.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Des citations similaires

Walt Whitman

Voir, entendre, toucher, sont des miracles et chaque partie et chaque particule de moi-même est un miracle.

Walt Whitman dans Feuilles d'herbeSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Toi et moi

Pour sauver ce qu'on peut,
Donne ta main si blanche, si froide.
Ne pensons plus d'hier,
Des nuages, des arbres en fleur,
De celle maisonnette là
Qui se cache au bord de la chaleur.
Un écho lointain du bonheur
A cessé déjà sa drôle escapade...

Toi et moi, douloureusement perdus et incertains
Sur les chemins du monde.
Toi et moi parmi les fantaisies et les raisons
En recherchant l'amour profond.

Quand je te vois sourire,
Écouter de Bach les préludes,
Pendant que dans mon cœur
La joie de vivre s'est enfuie,
Je passe à travers le miroir de nos souvenirs
Pour, enfin, encore devenir
L'ombre indivisible qui vainc solitude.

Toi et moi, douloureusement perdus et incertains
Sur les chemins du monde.
Toi et moi parmi les fantaisies et les raisons
En recherchant l'amour profond,
L'amour, l'amour.

chanson interprété par Dmitri Hvorostovski, la musique de Igor Krutoy, vers de Lilia Vinogradova de Deja vu (2009)Signalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!

Share
Jean-François Revel

Ce qu'on nomme culture consiste, pour une partie des intellectuels, à persécuter l'autre partie.

citation de Jean-François RevelSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

La Petite Gardeuse d'oies

Ma petite gardeuse d’oies,
Par les prés et les chemins creux,
Tu redis ton branle amoureux
Aux buissons verts que tu coudoies.

Tu vas éparpillant tes joies
Sur l’herbe et les talus pierreux,
Ma petite gardeuse d’oies,
Par les prés et les chemins creux ;

Et sans penser qu’un jour leurs foies
Feront des pâtés savoureux,
Tu suis tes gros jars bienheureux,
Car jamais tu ne les rudoies,
Ma petite gardeuse d’oies.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!

Share
Albert Einstein

Un être humain est une partie du tout que nous appelons "Univers"... Une partie limitée dans le Temps et dans l'Espace.

citation de Albert EinsteinSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

La Clairière

L’Engoulevent rôdait avec la souris chauve,
Lorsque sur la clairière au tapis verdoyant
La lune décocha son sourire ondoyant
Et mit à chaque feuille un glacis d’argent mauve.

Et j’envoyais du fond de cette forêt fauve
Un regard de mon cœur à l’astre chatoyant
Qui promenait sur l’herbe un reflet vacillant
Ainsi qu’une veilleuse au milieu d’une alcôve :

Soudain, je vis un être horriblement fluet
Qui cueillait çà et là des fleurs, d’un doigt muet.
Et tous les bruits du soir qui me semblaient si simples,

Ce bois stupéfié, cette lune dessus,
Me firent tressaillir, lorsque je m’aperçus
Que j’avais devant moi la chercheuse de Simples.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Le Baby

Frais comme l’herbe qui pousse,
Dans la ferme où je me plus,
Le baby suçait son pouce.

Le merle qui se trémousse
Dans les buissons chevelus
Frais comme l’herbe qui pousse,

Le roc où l’éclair s’émousse
L’attiraient ; roi des joufflus,
Le baby suçait son pouce.

Il se roulait dans la mousse
Et grimpait sur les talus
Frais comme l’herbe qui pousse.

Longtemps, devant la frimousse
Des petits ânons poilus,
Le baby suçait son pouce.

La flaque où l’on s’éclabousse
Tentait ses pieds résolus
Frais comme l’herbe qui pousse.

Près du chat qui se courrouce
Et des bons vieux chiens goulus,
Le baby suçait son pouce.

Oh ! dans l’eau de son qui mousse
Les pourceaux hurluberlus
Frais comme l’herbe qui pousse !

Il suivait tout ce qui glousse
Et devant les bœufs râblus,
Le baby suçait son pouce.

À la voix lointaine et douce
D’un glas ou d’un angélus,
Frais comme l’herbe qui pousse,

Dans la nuit vitreuse et rousse,
Sous les chênes vermoulus,
Le baby suçait son pouce.

Mais la mort vient et nous pousse !
Il fut un de ses élus
Frais comme l’herbe qui pousse.

Un jour on me dit : « Il tousse. »
Pourtant, chétif et perclus,
Le baby suçait son pouce.

La mort le prit sans secousse :
Et jaune, hélas ! n’étant plus
Frais comme l’herbe qui pousse
Le baby suçait son pouce.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Qui ne se plante jamais n'a aucune chance de pousser.

proverbs arabesSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Celui qui a le souci de sa dignité fait moins cas de son argent.

proverbs arabesSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Le Chemin aux merles

Voici que la rosée éparpille ses perles
Qui tremblent sous la brise aux feuilles des buissons.
— Vague du spleen, en vain contre moi tu déferles !
Car, dans les chemins creux où sifflotent les merles,
Et le long des ruisseaux qui baignent les cressons,
La fraîcheur du matin m’emplit de gais frissons.

Mystérieuse, avec de tout petits frissons,
La rainette aux yeux noirs et ronds comme des perles,
S’éveille dans la flaque, et franchit les cressons,
Pour aller se blottir aux creux des verts buissons,
Et mêler son chant rauque au sifflement des merles.
— Vague du spleen, en vain contre moi tu déferles !

— Vague du spleen, en vain contre moi tu déferles
Sous l’arceau de verdure où passent des frissons,
J’ai pour me divertir le bruit que font les merles,
Avec leur voix aiguë égreneuse de perles !
Et de même qu’ils sont les rires des buissons,
La petite grenouille est l’âme des cressons.

La libellule vibre aux pointes des cressons.
— Vague du spleen, en vain contre moi tu déferles !
Le soleil par degrés attiédit les buissons,
Déjà sur les talus l’herbe a de chauds frissons,
Et les petits cailloux luisent comme des perles ;
La feuillée est alors toute noire de merles !

C’est à qui sifflera le plus parmi les merles !
L’un d’eux, s’aventurant au milieu des cressons,
Bat de l’aile sur l’eau qui s’en égoutte en perles ;
— Vague du spleen, en vain contre moi tu déferles !
Et le petit baigneur fait courir des frissons
Dans la flaque endormie à l’ombre des buissons.

Mais un lent crépuscule embrume les buissons ;
Avec le soir qui vient, le sifflement des merles
Agonise dans l’air plein d’étranges frissons ;
Un souffle humide sort de la mare aux cressons :
O spleen, voici qu’à flots dans mon cœur tu déferles !
Toi, nuit ! tu n’ouvres pas ton vaste écrin de perles !

Pas de perles au ciel ! le long des hauts buissons,
Tu déferles, noyant d’obscurité les merles
Et les cressons ! — Je rentre avec de noirs frissons !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Chemins qui ne mènent nulle part

Chemins qui ne mènent nulle part
entre deux prés,
que l'ont dirait avec art
de leur but détournés,

chemins qui souvent n'ont
devant eux rien d'autre en face
que le pur espace
et la saison.

poésie de Rainer Maria Rilke de Les Quatrains Valaisans (1924)Signalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par anonyme
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Le Ver luisant

Le petit ver luisant dans l’herbe
S’allume cette fois encor
A la même place ! Le cor
Pleure au loin ; la nuit est superbe.

Au doux âge où l’on est imberbe,
Je l’admirais comme un trésor.
— Le petit ver luisant dans l’herbe
S’allume cette fois encor.

Mais, dira le penseur acerbe :
« Tout ce qui reluit n’est pas or ! »
Moi, je réponds à ce butor,
Que j’aime, en dépit du proverbe,
Le petit ver luisant dans l’herbe.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Les acteurs devront jouer avec l'irréel comme si c'était une partie concrète de leur vie quotidienne - ce qui est précisément le cas.

citation de Simone BenmussaSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

La Mort du cochon

Moi, qui l’avais vu si petit,
Je fus tout chagrin de sa perte,
Et cette pauvre masse inerte
Ne m’inspira nul appétit.

Lorsque chacun se divertit
Et festoya dans l’herbe verte,
Moi, qui l’avais vu si petit,
Je fus tout chagrin de sa perte.

Mais la porchère compatit
A son sort, dans la cour déserte,
Car, en voyant sa bête ouverte,
Ce sanglot de son cœur sortit :
« Moi qui l’avais vu si petit ! »

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Toi, Moi, une éternité

Toi, Moi, une éternité
une éternité d'amour
Toi, Moi, la même entité
inséparable nuit et jour.
Toi, Moi, un bonheur,
un bonheur en réunion.
Toi, Moi, une espérance,
une espérance en ascension,
Toi, Moi, une rêverie,
une rêverie en adoration.
Toi, Moi, un désir infini,
un désir en communion.
Toi, Moi, un paradis aperçu...
Toi, Moi, quand avons-nous vécu?

poésie de Ecaterina Chifu de Toi-Moi, une eternite / Tu-Eu, o eternitate (1998)Signalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Ecaterina Chifu
Commentez! | Vote! | Copie! | En roumain

Share

Calme et sérénité sont les valeurs de la dignité. Rien ne se valorise dans l'excitation et la débauche.

citation de Paul MelkiSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

A l'automne les arbres font des stripteases pour faire pousser les champignons.

citation de Patrick SebastienSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Ballade des lézards verts

Quand le soleil dessèche et mord le paysage,
On a l’œil ébloui par les bons lézards verts :
Ils vont, longue émeraude ayant corps et visage,
Sur les tas de cailloux, sur les rocs entr’ouverts,
Et sur les hauts talus que la mousse a couverts.
Ils sont stupéfiés par la température ;
Près d’eux, maint oiselet beau comme une peinture
File sur l’eau dormante et de mauvais conseil ;
Et le brin d’herbe étreint d’une frêle ceinture
Leurs petits flancs peureux qui tremblent au soleil.

Puis, ils gagnent après tous leurs circuits d’usage
Les abords des lavoirs toujours si pleins de vers ;
Aux grands arbres feuillus qui font le tamisage
De l’air en feu stagnant sur tant de points divers,
Ils préfèrent les houx chétifs et de travers.
Lazzaroni frileux des jardins sans culture,
Côtoyeurs du manoir et de la sépulture,
Ils s’avancent furtifs et toujours en éveil,
Dès qu’un zéphyr plus frais lèche par aventure
Leurs petits flancs peureux qui tremblent au soleil.

Par les chemins brûlés, avides d’arrosage,
Et dans les taillis bruns où cognent les piverts,
Ils s’approchent de l’homme, et leur aspect présage
Quelque apparition du reptile pervers
Qui s’enfle de poison pendant tous les hivers.
Un flot de vif-argent court dans leur ossature
Quand ils veulent s’enfuir ou bien chercher pâture ;
Mais parfois, aplatis dans un demi-sommeil,
Ils réchauffent longtemps, sans changer de posture,
Leurs petits flancs peureux qui tremblent au soleil.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!

Share
Baruch Spinoza

Notre âme, en tant qu'elle perçoit les choses d'une façon vraie, est une partie de l'intelligence infinie de Dieu.

Baruch Spinoza dans EthiqueSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Ô marâtre nature

Ô marâtre nature (et marâtre es-tu bien,
De ne m'avoir plus sage ou plus heureux fait naître),
Pourquoi ne m'as-tu fait de moi-même le maître,
Pour suivre ma raison et vivre du tout mien ?

Je vois les deux chemins, et ce mal, et de bien :
Je sais que la vertu m'appelle à la main dextre,
Et toutefois il faut que je tourne à semestre,
Pour suivre un traître espoir, qui m'a fait du tout sien.

Et quel profit en ai-je ? O belle récompense !
Je me suis consumé d'une vaine dépense,
Et n'ai fait autre acquêt que de mal et d'ennui.

L'étranger recueillit le fruit de mon service,
je travaille mon corps d'un indigne exercice,
Et porte sur mon front la vergogne d'autrui.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!

Share