Les gens oublieront ce que tu as dit, ils oublieront ce que tu as fait, mais ils n’oublieront jamais ce que tu leur as fait ressentir.
citation de Maya Angelou
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Les gens ne cherchent pas le bonheur, mais le confort, et une fois qu'ils le trouvent,ils pensent qu'ils sont heureux !
citation de Octav Bibere
Ajouté par Kitzy Bush
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Les Deux Petits Frères
Ils s’en reviennent de l’école,
Un livre dans leur petit sac.
— Au loin, on entend le ressac
De la Creuse qui dégringole.
L’aîné rapporte une bricole,
De la chandelle et du tabac.
Ils s’en reviennent de l’école,
Un livre dans leur petit sac.
Mais la nuit vient ; dans sa rigole
La grenouille fait son coac,
Et tous les deux, ayant le trac
Et tirant leur pied qui se colle,
Ils s’en reviennent de l’école.
poésie de Maurice Rollinat
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La plupart des êtres sont assoupis et l’ignorent. Ils sont nés endormis. Ils vivent dans leur sommeil et meurent sans même se rendre compte qu’ils ont passé leur vie endormis. Ils ne saisissent jamais le charme et la beauté de cette aventure que nous appelons l’existence.
citation de Anthony de Mello
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Avec des pierres, vous pouvez parler à voix basse, car même s'ils sont sourds, ils peuvent ressentir!
citation de Octav Bibere
Ajouté par Kitzy Bush
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La plupart des gens passent leur vie en cherchant toujours quelque chose d'autre, ils traversent l'existence persuadés que leur objectif est fort lointain alors qu'autour d'eux se trouve tout ce dont ils ont besoin pour atteindre leur but.
citation de Fun-Chang
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Les Trois Noyers
Qui les planta là, dans ces flaques,
Au cœur même de ces cloaques ?
Aucun ne le sait, mais on croit
Au surnaturel de l’endroit.
Narguant les ans et les tonnerres,
Les trois grands arbres centenaires
Croissent au plus creux du pays,
Aussi redoutés que haïs.
À leur groupe un effroi s’attache.
Nul n’oserait brandir sa hache
Contre l’un de ces trois noyers
Qu’on appelle les trois sorciers.
Car, si le hasard les rassemble,
Il fait aussi qu’ils se ressemblent :
Ils sont d’aspect énorme et rond,
Jumeaux de la tête et du tronc.
Ils ont la même étrange mousse,
Et le même gui monstre y pousse.
Ils sont également tordus,
Bossués, ridés et fendus.
Et, de tous points, jusqu’au gris marbre
De leur écorce, les trois arbres
Pour les yeux forment en effet
Un trio sinistre parfait.
Par le glacé de leur ombrage
Ils rendent à ce marécage
L’humidité qu’y vont pompant
Leurs grandes racines-serpent.
Au-dessus du jonc et de l’aune
Leur feuillage verdâtre et jaune
Tour à tour fixe et clapotant
Est tout le portrait de l’étang.
On ne voit que le noir plumage
Du seul corbeau dans leur branchage ;
Et c’est le diable, en tapinois,
Qui, tous les ans, cueille leurs noix.
On dit qu’ils ont les facultés,
Les façons de l’humanité,
Qu’ils parlent entre eux, se déplacent,
Qu’ils se rapprochent, s’entrelacent.
On ajoute, même, tout bas,
Qu’on les a vus, du même pas,
Cheminer roides, côte à côte,
Dressant au loin leur taille haute.
Et l’on prétend que leurs crevasses,
Autant d’âpres gueules vivaces,
Ont fait plus d’un repas hideux
Des pâtres égarés près d’eux.
Enfin, tous trois ont leur chouette
Qui, le jour, n’étant pas muette,
Pousse des plaintes de damné
Dès que le ciel s’est charbonné.
Et chacune prédit un sort :
L’une clame la maladie,
Une autre annonce l’agonie,
La troisième chante la mort.
C’est pourquoi, funeste et sacrée,
L’horreur épaissit désormais
Leur solitude. Pour jamais
On se sauve de leur contrée !
poésie de Maurice Rollinat
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Les trois noyers
Qui les planta là, dans ces flaques,
Au cœur même de ces cloaques ?
Aucun ne le sait, mais on croit
Au surnaturel de l'endroit.
Narguant les ans et les tonnerres,
Les trois grands arbres centenaires
Croissent au plus creux du pays,
Aussi redoutés que haïs.
A leur groupe un effroi s'attache.
Nul n'oserait brandir sa hache
Contre l'un de ces trois noyers
Qu'on appelle les trois sorciers.
Car, si le hasard les rassemble,
Il fait aussi qu'ils se ressemblent :
Ils sont d'aspect énorme et rond,
Jumeaux de la tête et du tronc.
Ils ont la même étrange mousse,
Et le même gui monstre y pousse.
Ils sont également tordus,
Bossués, ridés et fendus.
Et, de tous points, jusqu'au gris marbre
De leur écorce, les trois arbres
Pour les yeux forment en effet
Un trio sinistre parfait.
Par le glacé de leur ombrage
Ils rendent à ce marécage
L'humidité qu'y vont pompant
Leurs grandes racines-serpent.
Au-dessus du jonc et de l'aune
Leur feuillage verdâtre et jaune
Tour à tour fixe et clapotant
Est tout le portrait de l'étang.
On ne voit que le noir plumage
Du seul corbeau dans leur branchage ;
Et c'est le diable, en tapinois,
Qui, tous les ans, cueille leurs noix.
On dit qu'ils ont les facultés,
Les façons de l'humanité,
Qu'ils parlent entre eux, se déplacent,
Qu'ils se rapprochent, s'entrelacent.
On ajoute, même, tout bas,
Qu'on les a vus, du même pas,
Cheminer roides, côte à côte,
Dressant au loin leur taille haute.
Et l'on prétend que leurs crevasses,
Autant d'âpres gueules vivaces,
Ont fait plus d'un repas hideux
Des pâtres égarés près d'eux.
Enfin, tous trois ont leur chouette
Qui, le jour, n'étant pas muette,
Pousse des plaintes de damné
Dès que le ciel s'est charbonné.
Et chacune prédit un sort :
L'une clame la maladie,
Une autre annonce l'agonie,
La troisième chante la mort.
C'est pourquoi, funeste et sacrée,
L'horreur épaissit désormais
Leur solitude. Pour jamais
On se sauve de leur contrée !
poésie de Maurice Rollinat
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Heureux ceux qui meurent dans leur sommeil. Ils ne sauront jamais qu'ils sont morts!
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
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La terre y est fertile, amples les édifices
La terre y est fertile, amples les édifices,
Les poêles bigarrés, et les chambres de bois,
La police immuable, immuables les lois,
Et le peuple ennemi de forfaits et de vices.
Ils boivent nuit et jour en Bretons et Suisses,
Ils sont gras et refaits, et mangent plus que trois
Voilà les compagnons et correcteurs des rois,
Que le bon Rabelais a surnommés saucisses.
Ils n'ont jamais changé leurs habits et façons,
Ils hurlent comme chiens leurs barbares chansons,
Ils content à leur mode et de tout se font croire :
Ils ont force beaux lacs et force sources d'eau,
Force prés, force bois. J'ai du reste, Belleau,
Perdu le souvenir, tant ils me firent boire.
poésie de Joachim du Bellay
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Maintenant je pardonne à la douce fureur
Maintenant je pardonne à la douce fureur
Qui m'a fait consumer le meilleur de mon âge,
Sans tirer autre fruit de mon ingrat ouvrage
Que le vain passe-temps d'une si longue erreur.
Maintenant je pardonne à ce plaisant labeur,
Puisque seul il endort le souci qui m'outrage,
Et puisque seul il fait qu'au milieu de l'orage,
Ainsi qu'auparavant, je ne tremble de peur.
Si les vers ont été l'abus de ma jeunesse,
Les vers seront aussi l'appui de ma vieillesse,
S'ils furent ma folie, ils seront ma raison,
S'ils furent ma blessure, ils seront mon Achille,
S'ils furent mon venin, le scorpion utile
Qui sera de mon mal la seule guérison.
poésie de Joachim du Bellay
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Il y a des gens qui ne savent pas perdre leur temps tout seuls : ils sont le fléau des gens occupés.
citation de Louis de Bonald
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Il y a toujours un moment dans leur vie où les gens s'aperçoivent qu'ils m'adorent.
citation de Salvador Dali
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L’argent et le succès ne changent pas les gens; ils amplifient simplement leur vraie personnalité.
citation de Will Smith
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Les Vieux Chevaux
Je suis plein de respect pour la bête de somme,
Et, pour moi, l’âne maigre et les chevaux poussifs
Marchant devant le maître affreux qui les assomme,
Sont de grands parias, résignés et pensifs.
Aux champs, dans leur jeunesse, aussi dodus qu’ingambes,
Ils avaient du foin vert, ils avaient du répit.
Ils traînent maintenant leur vieux corps décrépit,
Le séton au poitrail, et l’écorchure aux jambes.
Ils déferrent leur corne à force de tirer,
Pleins d’ulcères hideux que viennent lacérer
Les lanières du fouet et les mouches féroces.
Et l’homme, ce tyran qu’irrite la douceur,
Les flagelle à deux mains, en hurlant : « Boitez, rosses,
« Mais vous me servirez jusqu’à l’équarisseur ! »
poésie de Maurice Rollinat
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Tous les pères sont les mêmes! Vient toujours un moment où ils ne voudraient pas être regardés par leur fils avec les yeux qu'ils leur ont faits.
Carlo Collodi dans Les aventures de Pinocchio
Ajouté par Simona Enache
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Seigneur, je ne saurais regarder d'un bon oeil
Seigneur, je ne saurais regarder d'un bon oeil
Ces vieux singes de cour, qui ne savent rien faire,
Sinon en leur marcher les princes contrefaire,
Et se vêtir, comme eux, d'un pompeux appareil.
Si leur maître se moque, ils feront le pareil,
S'il ment, ce ne sont eux qui diront du contraire,
Plutôt auront-ils vu, afin de lui complaire,
La lune en plein midi, à minuit le soleil.
Si quelqu'un devant eux reçoit un bon visage,
Es le vont caresser, bien qu'ils crèvent de rage
S'il le reçoit mauvais, ils le montrent au doigt.
Mais ce qui plus contre eux quelquefois me dépite,
C'est quand devant le roi, d'un visage hypocrite,
Ils se prennent à rire, et ne savent pourquoi.
poésie de Joachim du Bellay
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Le manteau
J’ai fait un manteau de ma chanson,
Couvert de broderies
Tirées de vieilles mythologies
De la gorge jusqu'au talon;
Mais les sots ont mis la main dessus,
L’ont porté au vu et au su
De tous, comme s’il était leur ouvrage.
Chanson, qu'ils le prennent donc:
On entreprend davantage
En allant nu.
poésie de William Butler Yeats de Responsabilités (1914)
Ajouté par Dan Costinaş
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Les Deux Loups
Bruns et maigres comme des clous,
Ils m’ont surpris dans la clairière,
Et jusqu’au bord d’une carrière
M’ont suivi comme deux filous.
— Jamais œil de mauvais jaloux
N’eut de lueur plus meurtrière !
Bruns et maigres comme des clous,
Ils m’ont surpris dans la clairière.
— Mais la faim les a rendus fous,
Car ils ont franchi ma barrière,
Et les voilà sur leur derrière,
A ma porte, les deux grands loups,
Bruns et maigres comme des clous !
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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La bonne chienne
Les deux petits jouaient au fond du grand pacage ;
La nuit les a surpris, une nuit d'un tel noir
Qu'ils se tiennent tous deux par la main sans se voir
L'opaque obscurité les enclôt dans sa cage.
Que faire ? les brebis qui paissaient en bon nombre,
Les chèvres, les cochons, la vache, la jument,
Sont égarés ou bien muets pour le moment,
Ils ne trahissent plus leur présence dans l'ombre.
Puis, la vague rumeur des mauvaises tempêtes
Sourdement fait gronder l'écho.
Mais la bonne chienne Margot
A rassemblé toutes les têtes
Du grand troupeau... si bien que, derrière les bêtes,
Chacun des deux petits lui tenant une oreille,
Tous les trois, à pas d'escargot,
Ils regagnent enfin, là-haut,
Le vieux seuil où la maman veille.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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La Bonne Chienne
Les deux petits jouaient au fond du grand pacage ;
La nuit les a surpris, une nuit d’un tel noir
Qu’ils se tiennent tous deux par la main sans se voir :
L’opaque obscurité les enclôt dans sa cage.
Que faire ? les brebis qui paissaient en bon nombre,
Les chèvres, les cochons, la vache, la jument,
Sont égarés ou bien muets pour le moment,
Ils ne trahissent plus leur présence dans l’ombre.
Puis, la vague rumeur des mauvaises tempêtes
Sourdement fait gronder l’écho.
Mais la bonne chienne Margot
A rassemblé toutes les têtes
Du grand troupeau... si bien que, derrière les bêtes,
Chacun des deux petits lui tenant une oreille,
Tous les trois, à pas d’escargot,
Ils regagnent enfin, là-haut,
Le vieux seuil où la maman veille.
poésie de Maurice Rollinat
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