On transmet son sang, on ne transmet pas son génie.
citation de François René De Chateaubriand
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Des citations similaires
L'amour d'une mère se transmet à l'enfant qui fera de sa maman une délicieuse grand-mère.
citation de Jean Gastaldi
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L'éternité du génie. Son
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
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Le Rebouteux
Je n’irai pas dans son repaire,
Je manquerai son rendez-vous,
Car on le dit meneur de loups,
Et grand ami de la vipère.
— Son empirisme qui prospère
Rend plus d’un médecin jaloux !
Je n’irai pas dans son repaire,
Je manquerai son rendez-vous.
Il guérit tous ceux qu’il opère,
Remet bras, jambes et genoux ;
Mais, comme je crois, entre nous,
Qu’il a le diable pour compère,
Je n’irai pas dans son repaire !
poésie de Maurice Rollinat
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J’ai une seule amante: la France. Elle m’offre son sang et ses trésors.
citation de Napoleon Bonaparte
Ajouté par Simona Enache
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Si l’humain, à l’aide de son cerveau et de ses mains peut ériger des châteaux, il peut surement avec son cœur et son âme construire son bonheur.
citation de Michel Dechamplain
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Le verbe aimer est difficile à conjuguer: son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif, et son futur est toujours conditionnel.
citation de Jean Cocteau
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Un génie! Pendant 37 ans j'ai pratiqué 14 heures par jour, et maintenant ils m'appellent un génie!
citation de Pablo Sarasate
Ajouté par Dan Costinaş
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Un danseur danse parce que son sang danse dans ses veines.
citation de Anna Pavlova
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Chacun est prisonnier de sa famille, de son milieu, de son métier, de son temps.
citation de Jean d'Ormesson
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Ô qu'heureux est celui qui peut passer son âge
Ô qu'heureux est celui qui peut passer son âge
Entre pareils à soi ! et qui sans fiction,
Sans crainte, sans envie et sans ambition,
Règne paisiblement en son pauvre ménage !
Le misérable soin d'acquérir davantage
Ne tyrannise point sa libre affection,
Et son plus grand désir, désir sans passion,
Ne s'étend plus avant que son propre héritage.
Il ne s'empêche point des affaires d'autrui,
Son principal espoir ne dépend que de lui,
Il est sa cour, son roi, sa faveur et son maître.
Il ne mange son bien en pays étranger,
Il ne met pour autrui sa personne en danger,
Et plus riche qu'il est ne voudrait jamais être.
poésie de Joachim du Bellay
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L'Horloge
À son tic tac mélancolique,
La fermière écosse des pois.
— La nuit noire comme la poix
S’avance d’un pas diabolique.
Cependant, qu’un chat famélique
Guigne ses deux énormes poids,
À son tic tac mélancolique,
La fermière écosse des pois.
Quand son tintement métallique
Vibre dans sa cage de bois,
Je frissonne un peu, mais je bois
L’extase douce et bucolique
À son tic tac mélancolique.
poésie de Maurice Rollinat
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Et puis je vis l'arbre dodonien
Et puis je vis l'arbre dodonien
Sur sept coteaux épandre son ombrage,
Et les vainqueurs ornés de son feuillage
Dessus le bord du fleuve ausonien.
Là fut dressé maint trophée ancien,
Mainte dépouille, et maint beau témoignage
De la grandeur de ce brave lignage
Qui descendit du sang dardanien.
J'étais ravi de voir chose si rare,
Quand de paysans une troupe barbare
Vint outrager l'honneur de ces rameaux.
J'ouïs le tronc gémir sous la cognée,
Et vis depuis la souche dédaignée
Se reverdir en deux arbres jumeaux
poésie de Joachim du Bellay
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Léda et le Cygne
Un bruit soudain : un grand battement d'ailes
Au dessus de Léda, lui caressant les cuisses
Entre ses pieds palmés, la nuque dans son bec,
Impuissante, il la tient, le sein contre sa gorge.
Comment ces doigts perdus pourraient-ils repousser
La splendeur de l'oiseau de ces cuisses vaincues?
Comment ce corps peut-il, en la blancheur fougueuse
Ne pas sentir ce cœur étrange contre lui?
Un frisson de ces reins engendre ici
La brèche dans le mur, la flamme dans le toit,
La mort d'Agamemnon.
De la sorte saisie,
Domptée ainsi par le sang brut des airs,
Est-ce qu'elle assuma son savoir et sa force
Avant qu'indifférent le bec ne la lâchât?
poésie de William Butler Yeats, traduction par René Fréchet
Ajouté par Dan Costinaş
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La roue de moulin
Les nuages traînant leurs blocs
Autour du soleil qui les troue,
On voit reflamboyer la roue
Du moulin bâti dans les rocs.
Et la chose monstre qui tourne
Noire, en son clair rutilement,
Bat des mousses de diamant
Dans la ruelle où l'eau s'enfourne.
Puis, à mesure qu'il s'éteint,
Des tons de l'astre elle se teint.
Un rosâtre glacis carmine son ébène.
Voici que, grandie à présent,
Rouge, elle tourne dans du sang,
Ayant l'air de brasser une hécatombe humaine !
poésie de Maurice Rollinat
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La Roue de moulin
Les nuages traînant leurs blocs
Autour du soleil qui les troue,
On voit reflamboyer la roue
Du moulin bâti dans les rocs.
Et la chose monstre qui tourne
Noire, en son clair rutilement,
Bat des mousses de diamant
Dans la ruelle où l’eau s’enfourne.
Puis, à mesure qu’il s’éteint,
Des tons de l’astre elle se teint.
Un rosâtre glacis carmine son ébène.
Voici que, grandie à présent,
Rouge, elle tourne dans du sang,
Ayant l’air de brasser une hécatombe humaine !
poésie de Maurice Rollinat
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Je pourrais transcrire ici la lettre de Mme Glatigny. Mais est-il besoin de nouveaux témoignages pour montrer au vif l'âme de cette généreuse créature ? Malade, elle se fit guérisseuse. Son amour alla droit au poète souffrant, pour cela même qu'il était poète et qu'il se mourait.
Anatole France dans Le Génie latin (1913)
Ajouté par Dan Costinaş
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Edgar Poe
Edgar Poe fut démon, ne voulant pas être Ange.
Au lieu du Rossignol, il chanta le Corbeau ;
Et dans le diamant du Mal et de l’Étrange
Il cisela son rêve effroyablement beau.
Il cherchait dans le gouffre où la raison s’abîme
Les secrets de la Mort et de l’Éternité,
Et son âme où passait l’éclair sanglant du crime
Avait le cauchemar de la Perversité.
Chaste, mystérieux, sardonique et féroce,
Il raffine l’Intense, il aiguise l’Atroce ;
Son arbre est un cyprès ; sa femme, un revenant.
Devant son œil de lynx le problème s’éclaire :
― Oh ! comme je comprends l’amour de Baudelaire
Pour ce grand Ténébreux qu’on lit en frissonnant !
poésie de Maurice Rollinat
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Je ne l’ai rencontrée que deux fois. C’est peu. Mais l’extraordinaire ne se mésure pas en termes de temps. Je fus conquis d’emblée par son air d’absence et de dépaysement, ses chuchotements (elle ne parlait pas), ses gestes mal assurés, ses regards qui n’adhéraient aux êtres ni aux choses, son allure de spectre adorable.
Emil Cioran dans Elle n’était pas d’ici…
Ajouté par Simona Enache
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La Grande Cascade
À cette heure, elle n’est sensible,
La grande cascade du roc,
Qui par son tonnerre d’un bloc,
La nuit la rend toute invisible.
Et, pourtant, sa rumeur compacte
Décèle son bavement fou,
Sa chute à pic, en casse-cou,
Son ruement lourd de cataracte.
Un instant, l’astre frais et pur
Écarte son nuage obscur,
Comme un œil lève sa paupière ;
Et l’on croit voir, subitement,
Crouler des murs de diamant
Dans un abîme de lumière.
poésie de Maurice Rollinat
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Comme il avait le talent d’imaginer des aventures extraordinaires et de les bien conter, souvent, dans les soirées d’hiver, il faisait des récits aux moines pour les divertir. Une fois, le jour vint à poindre que les bons pères l’écoutaient encore. Prévost se livrait à son imagination, Prévost devenait un mauvais moine.
Anatole France dans Le Génie latin (1913)
Ajouté par Dan Costinaş
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