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Valeriu Butulescu

Le prętre: "Mon fils, c'est pécher que d'ętre aussi vertueux!".

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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Des citations similaires

Tu t'abuses, Belleau, si pour être savant

Tu t'abuses, Belleau, si pour être savant,
Savant et vertueux, tu penses qu'on te prise :
Il faut (comme l'on dit) être homme d'entreprise,
Si tu veux qu'à la cour on te pousse en avant.

Ces beaux noms de vertu, ce n'est rien que du vent.
Donques, si tu es sage, embrasse la feintise,
L'ignorance, l'envie, avec la convoitise :
Par ces arts jusqu'au ciel on monte bien souvent.

La science à la table est des seigneurs prisée,
Mais en chambre, Belleau, elle sert de risée :
Garde, si tu m'en crois, d'en acquérir le bruit.

L'homme trop vertueux déplaît au populaire :
Et n'est-il pas bien fol, qui, s'efforçant de plaire,
Se mêle d'un métier que tour le monde fuit ?

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Les parents du père Noël auraient aussi souhaité que leur fils existe vraiment.

citation de Jean-Michel ServeauxSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le Jeteur d'épervier

De loin, j’apercevais comme une forme humaine,
Noire et gesticulant d’une étrange façon,
En marchant au milieu de l’eau. — J’eus le frisson :
La mort s’offrait là-bas à quelque veuve en peine...

Et, longeant la rivière à travers le brouillard,
Je courais, pour tâcher de sauver le pauvre être,
Lorsqu’au lieu d’une femme en deuil, je vis un prêtre
Pêchant à l’épervier — sans rabat, le gaillard !

Souple et fort, poings tendus, à pleine corde... Floc !
Il le déployait rond — tout entier, d’un seul bloc.
Quant aux balles, ses dents n’avaient pas l’air d’y mordre...

Les coups se succédaient en tous sens, à foison...
À peine s’il avait dépoché son poisson
Qu’il relançait plus loin son filet, sans le tordre.
À clignotements frais, luisaient les cieux sans voiles,
Et, longtemps, je suivis près de l’eau, les doublant,
Le grand fantôme noir au grand épervier blanc
Qui semblait maintenant pêcher dans les étoiles !...

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Anatole France

Jean Poquelin comptait bien que ce fils deviendrait tapissier: ce devait être le prince des poètes comiques.

Anatole France dans Le Génie latin (1913)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Le Petit Pierrot

Entre les fils du télégraphe
Un pierrot siffle son refrain.
Le soir tombe : le ciel serein
Est vitreux comme une carafe.

Nul éclair ne met son paraphe
Au fond de l’horizon chagrin.
Entre les fils du télégraphe
Un pierrot siffle son refrain.

Comme il sautille ! Comme il piaffe !
Mais comme il file avec entrain,
Dès que la machine du train
Montre son grand cou de girafe
Entre les fils du télégraphe !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le prêtre du pays lointain lit mieux le rituel.

proverbs chinoisesSignalez un problèmeDes citations similaires
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Elie Wiesel

La liberté de ne pas être libre est peut-être aussi une forme de liberté.

Elie Wiesel dans Mémoire à deux voixSignalez un problèmeDes citations similaires
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Quand je te dis adieu, pour m'en venir ici

Quand je te dis adieu, pour m'en venir ici,
Tu me dis, mon La Haye, il m'en souvient encore :
Souvienne-toi, Bellay, de ce que tu es ore,
Et comme tu t'en vas, retourne-t'en ainsi.

Et tel comme je vins, je m'en retourne aussi :
Hormis un repentir qui le coeur me dévore,
Qui me ride le front, qui mon chef décolore,
Et qui me fait plus bas enfoncer le sourcil.

Ce triste repentir, qui me ronge et me lime,
Ne vient (car j'en suis net) pour sentir quelque crime,
Mais pour m'être trois ans à ce bord arrêté :

Et pour m'être abusé d'une ingrate espérance,
Qui pour venir ici trouver la pauvreté,
M'a fait (sot que je suis) abandonner la France

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Emile Zola

Et c’est fini, la France a sur la joue cette souillure, l’histoire écrira que c’est sous votre présidence qu’un tel crime social a pu être commis. Puisqu’ils ont osé, j’oserai aussi, moi. La vérité, je la dirai, car j’ai promis de la dire, si la justice, régulièrement saisie, ne la faisait pas, pleine et entière. Mon devoir est de parler, je ne veux pas être complice. Mes nuits seraient hantées par le spectre de l’innocent qui expie là-bas, dans la plus affreuse des tortures, un crime qu’il n’a pas commis.

Emile Zola dans J'accuse… ! (1898)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Claude-Adrien Helvétius

L'homme vertueux se reconnoît au desir qu'il a de rendre encore, s'il est possible, ses concitoyens et plus illustres et plus heureux.

Claude-Adrien Helvétius dans De l'Homme, de ses facultés et de son éducation (1772)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Flora Tristan

Ma mère est française: pendant l’émigration elle épousa en Espagne un Péruvien; des obstacles s’opposant à leur union, ils se marièrent clandestinement, et ce fut un prêtre français émigré qui fit la cérémonie du mariage dans la maison qu’occupait ma mère. J’avais quatre ans lorsque je perdis mon père à Paris. Nous revînmes à Paris, où ma mère m’obligea d’épouser un homme que je ne pouvais ni aimer ni même estimer. À cette union je dois tous mes maux.

Flora Tristan dans Pérégrinations d’une pariaSignalez un problèmeDes citations similaires
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Sonnet VIII

Je vis, je meurs; je me brûle et me noie;
J'ai chaud extrême en endurant froidure:
La vie m'est et trop molle et trop dure.
J'ai grands ennuis entremêlés de joie.

Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j'endure;
Mon bien s'en va, et à jamais il dure;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.

Ainsi Amour inconstamment me mène;
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.

Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.

poésie de Louise Labe (1556)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Carlo Collodi

Tous les pères sont les mêmes! Vient toujours un moment où ils ne voudraient pas être regardés par leur fils avec les yeux qu'ils leur ont faits.

Carlo Collodi dans Les aventures de PinocchioSignalez un problèmeDes citations similaires
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Valeriu Butulescu

Parmi les médiocres, il y a aussi lutte. C'est important d'ętre le pire.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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Aldous Huxley

Le voyageur observera ces différentes variations et créera sa propre échelle de valeurs de façon aussi personnelle, aussi indépendante du temps et des circonstances, aussi près de l'absolu que possible.

Aldous Huxley dans Tour du monde d'un sceptique (1926), traduction par Fernande DauriacSignalez un problèmeDes citations similaires
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Les Asperges

Soigné par un malin, le vieux ayant pour tic
De balayer son nez du revers de sa manche
Bâfrait, buvait, montrant par plus d’un pronostic,
Qu’il achèverait saoul le saint jour du dimanche.

Il avait nettoyé tous les plats ric à ric.
Le pain sec y passait, les os après les tranches.
Ah ! voilà la salade enfin, dit le loustic :
« Comment l’aimez-vous mieux père Jean ? verte ou blanche ?

— C'est la blanche, mon fils, moi, que j’aime le mieux. »
Or, la salade étant des asperges, le vieux,
Tandis que l’autre en hâte engouffrait les bouts verts,

Grognait les chicots pris et mâchant de travers :
« C’est peut-être ben bon, mais que le diabl’ me torde !
Si ça n’me paraît pas que j’mange de la corde !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Etre libre, c'est aussi obéir à ce qui est juste.

citation de Jean GastaldiSignalez un problèmeDes citations similaires
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Pierre Choderlos de Laclos

Je serais tenté de croire qu’il y a vraiment du plaisir à faire du bien et qu’après tout ce que nous appelons les gens vertueux n’ont pas tant de mérite qu’on se plaît à nous le dire.

Pierre Choderlos de Laclos dans Les Liaisons dangereuses (1782)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Quand je voudrai sonner de mon grand Avanson

Quand je voudrai sonner de mon grand Avanson
Les moins grandes vertus, sur ma corde plus basse
Je dirai sa faconde et l'honneur de sa face,
Et qu'il est des neuf Soeurs le plus cher nourrisson.

Quand je voudrai toucher avec un plus haut son
Quelque plus grand vertu, je chanterai sa grâce,
Sa bonté, sa grandeur, qui la justice embrasse,
Mais là je ne mettrai le but de ma chanson,

Car quand plus hautement je sonnerai sa gloire,
Je dirai que jamais les filles de Mémoire
Ne diront un plus sage et vertueux que lui,

Plus prompt à son devoir, plus fidèle à son prince,
Ni qui mieux s'accommode au règne d'aujourd'hui,
Pour servir son seigneur en étrange province.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Maintenant je pardonne à la douce fureur

Maintenant je pardonne à la douce fureur
Qui m'a fait consumer le meilleur de mon âge,
Sans tirer autre fruit de mon ingrat ouvrage
Que le vain passe-temps d'une si longue erreur.

Maintenant je pardonne à ce plaisant labeur,
Puisque seul il endort le souci qui m'outrage,
Et puisque seul il fait qu'au milieu de l'orage,
Ainsi qu'auparavant, je ne tremble de peur.

Si les vers ont été l'abus de ma jeunesse,
Les vers seront aussi l'appui de ma vieillesse,
S'ils furent ma folie, ils seront ma raison,

S'ils furent ma blessure, ils seront mon Achille,
S'ils furent mon venin, le scorpion utile
Qui sera de mon mal la seule guérison.

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