Le silence est la parure de l'ignorant dans l'assemblée des sages.
proverbs sanskrits
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Des citations similaires
Le Silence
Le silence est l’âme des choses
Qui veulent garder leur secret.
Il s’en va quand le jour paraît,
Et revient dans les couchants roses.
Il guérit des longues névroses,
De la rancune et du regret.
Le silence est l’âme des choses
Qui veulent garder leur secret.
À tous les parterres de roses
Il préfère un coin de forêt
Où la lune au rayon discret
Frémit dans les arbres moroses :
Le silence est l’âme des choses.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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La savoir est la parure du riche et la richesse du pauvre.
citation de Hazrat Ali
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La colère de l'ignorant est dans ses paroles, celle de l'homme de raison dans ses actes.
proverbs arabes
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Il existe des bętises si complexes que seuls les sages peuvent les commettre.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
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Vin et femme attrapent les plus sages.
proverbs danois
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C'est vous qui devez faire l'effort. Les Sages du passé montrent seulement le chemin.
dans Dhammapada
Ajouté par Micheleflowerbomb
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C'est un ignorant; il m'ignore.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
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L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.
citation de Aristote
Ajouté par Simona Enache
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La Forme noire
C’est le grand silence des nuits
Auquel, seul, le vent s’amalgame.
Pleurant ses amoureux ennuis,
Pas une chouette qui clame !
Rien ! pas même un crapaud n’entame
Ce figement de tous les bruits.
Une forme d’homme ou de femme,
Tout le corps et les traits enfouis
Dans du noir, suit au long des buis
La rivière qui sent le drame.
Ses pas fiévreusement conduits
Disent assez ce qu’elle trame.
Sous les frissons d’ombre et de flamme,
Coulant des cieux épanouis,
Au milieu des joncs éblouis
Une barque est là qui se pâme.
L’inconnu saisit une rame,
Sonde un endroit creux comme un puits,
Se précipite... flac ! — Pauvre âme !
L’eau se referme — plate — et puis
C’est le grand silence des nuits.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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Un grand sommeil noir...
Un grand sommeil noir
Tombe sur ma vie:
Dormez, tout espoir,
Dormez, toute envie!
Je ne vois plus rien,
Je perds la mémoire
Du mal et du bien...
Ô la triste histoire!
Je suis un berceau
Qu'une main balance
Au creux d'un caveau:
Silence, silence!
poésie de Paul Verlaine de Sagesse (1880)
Ajouté par Dan Costinaş
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Hier, l'ignorant était celui qui ne savait pas, aujourd'hui c'est lui qui ne comprend pas.
citation de Octav Bibere
Ajouté par Kitzy Bush
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Le silence est parfois le symptôme des cris qui sont étouffés.
aphorisme de Octav Bibere
Ajouté par Octav Bibere
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Intime, la vérité sur ce monde ne peut se confesser que dans un silence hésitant.
aphorisme de François Vaucluse
Ajouté par Veronica Șerbănoiu
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J'ai caressé l'éternité j'ai cru en elle et dans le vif silence de la vigne j'ai enterré le souvenir et l'amertume.
citation de Tristan Tzara
Ajouté par Simona Enache
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Or il ne faut jamais craindre qu’il y ait trop de sujets, trop de citoyens: vu qu’il n’y a richesse, ni force que d’hommes: et qui plus est la multitude des citoyens (plus ils sont) empêche toujours les séditions et factions: d’autant qu’il y en a plusieurs qui sont moyens entre les pauvres et les riches, les bons et les méchants, les sages et les fous: et il n’y a rien de plus dangereux que les sujets soient divisés en deux parties sans moyens: ce qui advient ès Républiques ordinairement où il y a peu de citoyens.
citation de Jean Bodin (1576)
Ajouté par Simona Enache
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Conscience! Conscience! Instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu.
Jean-Jacques Rousseau dans L'Emile (1762)
Ajouté par Simona Enache
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La Belle Dame
Dans le chaland moussu, la petiote ignorant
Sa figure comme son âme,
Pour la première fois, près de sa sœur qui rame,
Va sur l’étang vert transparent.
« Oh ! fait-elle, soudain, vois donc la belle dame
Là, dans l’eau, l’œil bien grand... bien grand ! »
Et, le cœur gros, les yeux déjà mouillés, reprend :
« Moi ! j’voudrais ben l’embrasser, dame ! »
La sœur répond : « Pleur’ pas ! c’te personn’là, ma foi !
Est ni plus ni moins bell’ que toi. »
Puis, elle ajoute, goguenarde :
« Au surplus, ton envie est commode à passer !
Tu n’as toi-mêm’ qu’à t’embrasser
Puisque c’est toi-mêm’ que tu r’gardes.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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Le Rossignol
Quand le soleil rit dans les coins,
Quand le vent joue avec les foins,
À l’époque où l’on a le moins
D’inquiétudes ;
Avec Mai, le mois enchanteur
Qui donne à l’air bonne senteur,
Il nous revient, l’oiseau chanteur
Des solitudes.
Il habite les endroits frais,
Pleins de parfums et de secrets,
Sur les lisières des forêts
Et des prairies ;
Sur les bords d’un lac ombragé,
Auprès d’un manoir très âgé
Ou d’un cimetière chargé
De rêveries.
Le doux ignorant des hivers
Hante les fouillis d’arbres verts,
Et voit le soleil à travers
L’écran des feuilles ;
C’est là que tu passes tes jours,
Roi des oiselets troubadours,
Et que pour chanter tes amours
Tu te recueilles.
Tandis que l’horizon blêmit,
Que la berge se raffermit,
Et que sur les ajoncs frémit
La libellule ;
Tandis qu’avec des vols ronfleurs,
Parfois obliques et frôleurs,
L’abeille rentre ivre de fleurs
Dans sa cellule ;
Lui, le bohème du printemps,
Il chante la couleur du temps ;
Et saules pleureurs des étangs,
Vieilles églises
Ayant du lierre à plus d’un mur,
Toute la plaine et tout l’azur
Écoutent vibrer dans l’air pur
Ses vocalises.
Quand il pousse dans sa langueur
Des soupirs filés en longueur,
C’est qu’il souffre avec tout son cœur,
Toute son âme !
Sa voix pleurant de chers hymens
A des sons tellement humains,
Que l’on dirait par les chemins
Des cris de femme !
Alors elle rend tout pensifs
Les petits chênes, les grands ifs ;
Et mêlée aux ruisseaux furtifs,
Aux bons visages
De la vache et de la jument,
Cette voix est assurément
La plainte et le gémissement
Des paysages.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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La Bibliothèque
Elle faisait songer aux très vieilles forêts.
Treize lampes de fer, oblongues et spectrales,
Y versaient jour et nuit leurs clartés sépulcrales
Sur ses livres fanés pleins d’ombre et de secrets.
Je frissonnais toujours lorsque j’y pénétrais :
Je m’y sentais, parmi des brumes et des râles,
Attiré par les bras des treize fauteuils pâles
Et scruté par les yeux des treize grands portraits.
Un soir, minuit tombant, par sa haute fenêtre
Je regardais au loin flotter et disparaître
Le farfadet qui danse au bord des casse-cous,
Quand ma raison trembla brusquement interdite :
La pendule venait de sonner treize coups
Dans le silence affreux de la chambre maudite.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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J’écris des aphorismes pour ne pas rompre un silence bien nécessaire. Ils sont si brefs qu’ils paraissent écrits en langage intérieur.
aphorisme de François Vaucluse
Ajouté par Veronica Șerbănoiu
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