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automne à sa fin -
le froid commence à croquer
les crocus d'hiver

haïku de DoiSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Doina Maria Tudor
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Des citations similaires

Henri de Toulouse-Lautrec

L'automne est le printemps de l'hiver.

citation de Henri de Toulouse-LautrecSignalez un problèmeDes citations similaires
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Cornelia Păun Heinzel

Pantouns des saisons

Dans la vie est toujours un printemps
Avec la danse au vent de fleurs des champs.
Dans mon âme est toujours un printemps
Quand je suis tranquille, contente.

Dans la vie est toujours l’été,
Et le soleil et la chaleur sont arrivés.
Dans mon âme est toujours l’été,
Quand je peux faire ce à quoi j’ai pensé.

Dans la vie est toujours l’automne,
Quand tombent et feuilles et pommes.
Dans mon âme est toujours l’automne,
Quand j’aime très fort un homme.

Je crois que la vie est l’hiver
Avec le blanc, dans le monde entier.
Dans mon âme est toujours l’hiver
Quand j’aime tout ce que je dois faire.

poésie de Cornelia Păun Heinzel de Pantouns Lettres de Malaisie (1 septembre 2013)Signalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Cornelia Păun Heinzel
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Retour de foire

Dans le crépuscule d’automne
Ils reviennent, les petits veaux.
Porcs, génisses, bœufs et chevaux
Suivent la route monotone.

De pauvres ânes qu’on bâtonne
Hi-hannent par monts et par vaux.
Dans le crépuscule d’automne
Ils reviennent les petits veaux.

Un troupeau bêlant qui s’étonne
D’aller par des chemins nouveaux
Creux et noirs comme des caveaux,
Se rassemble et se pelotonne,
Dans le crépuscule d’automne !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
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Nostalgie de soleil

Quel poète évoquera le rose des bruyères,
Le lézard des vieux murs, la mouche des étangs,
Et le petit rayon qui vient, tout le beau temps,
Rire au carreau crasseux de la vieille chaumière ?

Les végétaux chambrés, le fleuri, la verdure
De ces jardins vitrés plus chauds que des maisons
Et tout le trompe-l’œil des tapis, des tentures
Voulant singer les rocs, les arbres, les gazons,
Accusent mieux, l’hiver, leur piteuse imposture
Alors que l'on regrette avec tant de douleur
Le soleil qui faisait éclater la couleur,
Flamber le verdoîment dans toute la nature !

Hélas ! bien avant l’heure où l’astre roi, l'été,
De sa pourpre de sang rend les plaines rougies,
Dès l’automne déjà s’impose la clarté
Des mélancoliques bougies.


Tout seul, à leur lueur si blême,
On a l’air de veiller un mort.
Sans compter que, parfois encor,
On dirait presque — horreur suprême !
Que ce défunt-là c’est soi-même.

Chaque retour d’hiver cause un frisson nouveau
Avec ce jour de crépuscule,
Ce sol humide de caveau
Où nul insecte ne circule
Et qui paraît sous l’ombre abaisser son niveau.
Au dur tic tac de la pendule
Le corps moisit, se caille ainsi que le cerveau.
Nos jours plus obscurcis devant le bois qui brûle
Dévident l’incertain de leur maigre écheveau.

Mais que le froid sèche ou s’endorme,
Et que le ciel s’allume, alors ! tout se transforme
En notre âme, ce sphinx inquiet, noir problème,
Louche énigme pour elle-même
Dans sa prison d’humanité !
Pour cette renfermée, au ténébreux martyre,
Le Soleil, c’est le bon sourire,
C’est l’œil compatissant de la Fatalité !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Valeriu Butulescu

Plus triste que la fin est la perspective de la fin.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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La nef qui longuement a voyagé, Dillier

La nef qui longuement a voyagé, Dillier,
Dedans le sein du port à la fin on la serre :
Et le boeuf, qui longtemps a renversé la terre,
Le bouvier à la fin lui ôte le collier :

Le vieux cheval se voit à la fin délier,
Pour ne perdre l'haleine ou quelque honte acquerre :
Et pour se reposer du travail de la guerre,
Se retire à la fin le vieillard chevalier :

Mais moi, qui jusqu'ici n'ai prouvé que la peine,
La peine et le malheur d'une espérance vaine,
La douleur, le souci, les regrets, les ennuis,

Je vieillis peu à peu sur l'onde ausonienne,
Et si n'espère point, quelque bien qui m'advienne,
De sortir jamais hors des travaux où je suis.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Les Arbres

Arbres, grands végétaux, martyrs des saisons fauves.
Sombres lyres des vents, ces noirs musiciens,
Que vous soyez feuillus ou que vous soyez chauves,
Le poète vous aime et vos spleens sont les siens.

Quand le regard du peintre a soif de pittoresque.
C’est à vous qu’il s’abreuve avec avidité,
Car vous êtes l’immense et formidable fresque
Dont la terre sans fin pare sa nudité.

De vous un magnétisme étrange se dégage.
Plein de poésie âpre et d’amères saveurs ;
Et quand vous bruissez, vous êtes le langage
Que la nature ébauche avec les grands rêveurs.

Quand l’éclair et la foule enflent rafale et grêle,
Les forêts sont des mers dont chaque arbre est un flot.
Et tous, le chêne énorme et le coudrier grêle,
Dans l’opaque fouillis poussent un long sanglot.

Alors, vous qui parfois, muets comme des marbres,
Vous endormez, pareils à des cœurs sans remords,
Vous tordez vos grands bras, vous hurlez, pauvres arbres,
Sous l’horrible galop des éléments sans mors.

L’été, plein de langueurs, l’oiseau clôt ses paupières
Et dort paisiblement sur vos mouvants hamacs,
Vous êtes les écrans des herbes et des pierres
Et vous mêlez votre ombre à la fraîcheur des lacs.

Et quand la canicule, aux vivants si funeste,
Pompe les étangs bruns, miroirs des joncs fluets,
Dans l’atmosphère lourde où fermente la peste,
Vous immobilisez vos branchages muets.

Votre mélancolie, à la fin de l’automne,
Est pénétrante, alors que sans fleurs et sans nids,
Sous un ciel nébuleux où d’heure en heure il tonne,
Vous semblez écrasés par vos rameaux jaunis.

Les seules nuits de mai, sous les rayons stellaires,
Aux parfums dont la terre emplit ses encensoirs,
Vous oubliez parfois vos douleurs séculaires
Dans un sommeil bercé par le zéphyr des soirs.

Une brume odorante autour de vous circule
Quand l’aube a dissipé la nocturne stupeur,
Et, quand vous devenez plus grands au crépuscule,
Le poète frémit comme s’il avait peur.

Sachant qu’un drame étrange est joué sous vos dômes,
Par les bêtes le jour, par les spectres la nuit,
Pour voir rôder les loups et glisser les fantômes,
Vos invisibles yeux s’ouvrent au moindre bruit.

Et le soleil vous mord, l’aquilon vous cravache,
L’hiver vous coud tout vifs dans un froid linceul blanc,
Et vous souffrez toujours jusqu’à ce que la hache
Taillade votre chair et vous tranche en sifflant.

Partout où vous vivez, chênes, peupliers, ormes,
Dans les cités, aux champs, et sur les rocs déserts,
Je fraternise avec les tristesses énormes
Que vos sombres rameaux épandent par les airs.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le Mime

Par quelle fantaisie insolite et malsaine
En vins-je à grimacer devant ma glace, un soir,
Un soir de fin d’automne où Paris, morne et noir,
Pompait lugubrement les brouillards de la Seine ?

Le fait est que mêlant la tendresse à la haine,
La rage à la stupeur, le rire au désespoir,
Ma physionomie en face du miroir
Passa par tous les tons de la mimique humaine.

Et je me recueillais dans ma sincérité
Pour rendre avec une âpre et stricte vérité
Le rictus d’un démon qui maudit sa science,

Quand je vis dans l’éclair du miroir glauque et nu,
Au lieu de mon visage, un visage inconnu
Où se répercutait ma propre conscience !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Hal Borland

La fin de l'année n'est ni une fin, ni un commencement, mais une passe, avec toute la sagesse que l'expérience peut instiller en nous.

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Valeriu Butulescu

En automne, les cigognes s'en vont mais les enfants continuent à naître.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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A l'automne les arbres font des stripteases pour faire pousser les champignons.

citation de Patrick SebastienSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Si courts, inachevables cependant. – Je ne les commence que pour ne les finir pas.

aphorisme de François VaucluseSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Veronica Șerbănoiu
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Charles Baudelaire

La Cloche fêlée

II est amer et doux, pendant les nuits d'hiver,
D'écouter, près du feu qui palpite et qui fume,
Les souvenirs lointains lentement s'élever
Au bruit des carillons qui chantent dans la brume.

Bienheureuse la cloche au gosier vigoureux
Qui, malgré sa vieillesse, alerte et bien portante,
Jette fidèlement son cri religieux,
Ainsi qu'un vieux soldat qui veille sous la tente!

Moi, mon âme est fêlée, et lorsqu'en ses ennuis
Elle veut de ses chants peupler l'air froid des nuits,
II arrive souvent que sa voix affaiblie

Semble le râle épais d'un blessé qu'on oublie
Au bord d'un lac de sang, sous un grand tas de morts
Et qui meurt, sans bouger, dans d'immenses efforts.

poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du malSignalez un problèmeDes citations similaires
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Valeriu Butulescu

Lorsque l'on décrit le soleil, on ne commence pas par les tâches.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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Valeriu Butulescu

Entouré de chats, le canari commence à comprendre les bienfaits de la cage.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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Les deux bouleaux

L'été, ces deux bouleaux qui se font vis-à-vis,
Avec ce délicat et mystique feuillage
D'un vert si vaporeux sur un si fin branchage,
Ont l'air extasié devant les yeux ravis.

Ceints d'un lierre imitant un grand serpent inerte,
Pommés sur leurs troncs droits, tout lamés d'argent blanc,
Ils charment ce pacage où leur froufrou tremblant
Traîne le bercement de sa musique verte.

Mais, vient l'hiver qui rend par ses déluges froids
La figure du ciel, des rochers et des bois,
Aussi lugubre que la nôtre ;

Morfondus, noirs, alors les bouleaux désolés
Sont deux grands spectres nus, hideux, échevelés,
Pleurant l'un en face de l'autre.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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La Chèvre

Ma bonne chèvre limousine,
Gentille bête à l’œil humain,
J’aime à te voir sur mon chemin,
Loin de la gare et de l’usine.

Toi que la barbe encapucine,
Tu gambades comme un gamin,
Ma bonne chèvre limousine,
Gentille bête à l’œil humain.

Je vais à la ferme voisine,
Mais je te jure que demain
Tu viendras croquer dans ma main
Du sucre et du sel de cuisine,
Ma bonne chèvre limousine.

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Valeriu Butulescu

Un livre mal lié. Je l'ai secoué un peu et les idées ont commencé à se répandre.

aphorisme de Valeriu Butulescu de Fragmentarium, traduction par Leliana StancuSignalez un problèmeDes citations similaires
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Sur une croix

Dans ce pays lugubre et si loin de la foule,
Un cimetière d’autrefois,
Bien souvent m’attirait avec sa grande croix
Dont la tête et les bras se terminaient en boule.

Or, fin d’automne, un soir que tout était plongé
Dans une mourante lumière,
Je m’arrêtai pour voir la croix du cimetière...
Qu’avait-elle donc de changé ?

De façon peu sensible et pourtant singulière,
Son sommet s’était allongé.
Et, curieusement, saisi, le sang figé,
Immobile comme une pierre,
Vers elle je tenais tendus l’œil et le cou,
Lorsqu’un chat-huant tout à coup
Vint à s’envoler de sa cime !
Et, j’en eus le frisson intime :
Cette bête incarnait l’âme d’un mauvais mort
Sur le haut de la croix méditant son remord.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Mikhaïl Kouzmine

L’été, les arbres vivent. L’hiver, ils pensent.

aphorisme de Mikhaïl Kouzmine de Une maison chauffée par les utopies, traduction par Sophie BenechSignalez un problèmeDes citations similaires
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