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Citations sur animal, page 2

Beau comme la rétractilité des serres des oiseaux rapaces; ou encore, comme l'incertitude des mouvements musculaires dans les plaies des parties molles de la région cervicale postérieure; ou plutôt, comme ce piège à rats perpétuel, toujours retendu par l'animal pris, qui peut prendre seul des rongeurs indéfiniment, et fonctionner même caché sous la paille; et surtout, comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie!

Contele de Lautreamont dans Les Chants de Maldoror (1869)Signalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
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La Meunière

La meunière, une forte et rougeaude jeunesse,
Chantait dans sa charrette en piquant son bardeau ;
Tout à coup, l’animal quittant son pas lourdaud,
Partit brusque ! il venait de sentir une ânesse.

Celle-ci, l’ayant vu du fond du brouillard pâle,
D’un long cri de désir hélait le bourriquot
Lequel hâtait sa course en ébranlant l’écho
D’un grand hi-han tout plein de sa vigueur de mâle.

Jointe, ce fut l’éclair ! Entre ses pieds roidis
Il lui serra les flancs et l’eut toute ! Et, tandis
Qu’allaient se consommant ces amours bucoliques,

Renversée en arrière, avec un œil fripon,
La meunière, à deux mains rabattant son jupon,
Riait, jambes en l’air sur les limons obliques.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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La meunière

La meunière, une forte et rougeaude jeunesse,
Chantait dans sa charrette en piquant son bardeau ;
Tout à coup, l'animal quittant son pas lourdaud,
Partit brusque ! il venait de sentir une ânesse.

Celle-ci, l'ayant vu du fond du brouillard pâle,
D'un long cri de désir hélait le bourriquot
Lequel hâtait sa course en ébranlant l'écho
D'un grand hi-han tout plein de sa vigueur de mâle.

Jointe, ce fut l'éclair ! Entre ses pieds roidis
Il lui serra les flancs et l'eut toute ! Et, tandis
Qu'allaient se consommant ces amours bucoliques,

Renversée en arrière, avec un oeil fripon,
La meunière, à deux mains rabattant son jupon,
Riait, jambes en l'air sur les limons obliques.

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Le Petit Lièvre

Brusque, avec un frisson
De frayeur et de fièvre,
On voit le petit lièvre
S’échapper du buisson.
Ni mouche ni pinson ;
Ni pâtre avec sa chèvre,
La chanson
Sur la lèvre.

Tremblant au moindre accroc,
La barbe hérissée
Et l’oreille dressée,
Le timide levraut
Part et se risque au trot,
Car l’aube nuancée
N’est pas trop
Avancée.

L’animal anxieux
S’assied sur une fesse ;

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Les Serpents

Auprès d’une rivière où des broussailles trempent,
Dans des chemins perdus, monticuleux et roux,
On les voit se traîner aux abords de leurs trous,
Onduleux chapelets de vertèbres qui rampent.

Oh, le serpent ! Le si fantastique animal
Qui surgit brusquement des feuilles ou des pierres
Et qui laisse couler de ses yeux sans paupières
La lueur magnétique et féroce du mal !

Car il a des regards aussi froids que des lames,
Qui tiennent en arrêt les moins épouvantés ;
Car il pompe l’oiseau de ses yeux aimantés
Et fait mourir de peur les crapauds et les femmes.

Hideux comme la Mort et beau comme Satan
Dont il est le mystique et ténébreux emblème,
Son apparition rend toujours l’homme blême :
C’est le fantôme auquel jamais on ne s’attend.

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Le Boucher

Tiens ? t’es donc plus boucher ? dit la vieille au gros homme
Qui venait de vendre son fonds,
Et lui répondit grave, avec un air profond :
« Non ! et j’vas vous raconter comme :

Ah ! l’ métier était bon ! Mes viandes ?
Vous savez si ça s’débitait !
Tell’ment partout on m’réputait
Que j’pouvais pas fournir aux d’mandes.

C’est moi-mêm’ qu’abattais les bêtes
Promis’ aux crochets d’mon étal,
Et j’vous crevais comme un brutal
Les cous, les poitrails et les têtes.

Si j’suis si gros, q’ça m’gên’ quand j’bouge,
Si j’ai l’teint si frais, l’corps si gras,
C’est q’par le nez, la bouch’, les bras,
Tout l’temps j’pompais vif du sang rouge.

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A celle qui est restée en France

I

Mets-toi sur ton séant, lève tes yeux, dérange
Ce drap glacé qui fait des plis sur ton front d'ange,
Ouvre tes mains, et prends ce livre : il est à toi.

Ce livre où vit mon âme, espoir, deuil, rêve, effroi,
Ce livre qui contient le spectre de ma vie,
Mes angoisses, mon aube, hélas ! de pleurs suivie,
L'ombre et son ouragan, la rose et son pistil,
Ce livre azuré, triste, orageux, d'où sort-il ?
D'où sort le blême éclair qui déchire la brume ?
Depuis quatre ans, j'habite un tourbillon d'écume ;
Ce livre en a jailli. Dieu dictait, j'écrivais ;
Car je suis paille au vent. Va ! dit l'esprit. Je vais.
Et, quand j'eus terminé ces pages, quand ce livre
Se mit à palpiter, à respirer, à vivre,
Une église des champs, que le lierre verdit,
Dont la tour sonne l'heure à mon néant, m'a dit :
Ton cantique est fini ; donne-le-moi, poëte.

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poésie de de auteur inconnu/anonymeSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Lucian Velea
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