La page principale | Les derniers ajouts | Liste des auteurs | Citations au hazard | Vote! | Les derniers commentaries | Ajoutez une citation

Mes pipes

Le jour comme à minuit
Je fume.
Car le tabac parfume
L’ennui.
O mes pipes, sans bruit,
Dans vos nimbes de brume
Je hume
La nuit !

Que deviendrait sans vous
Ma chambre,
Calumets à bout d’ambre
Si doux,
Lorsqu’avec des cris fous
Geint le vent de décembre
Qui cambre
Les houx ?

Et quand les nuits sont brèves,
Au mois
Des jeux, des doux émois,
Des sèves,
Vous m’enivrez sans trêves :
Avec vous, dans les bois,
Je bois
Des rêves.

O filles, ô cafardes,
Je hais
Vos faces à jamais
Blafardes.
Eve, en vain tu te fardes,
Pour femmes, désormais,
J’ai mes
Bouffardes.

Embaumez donc mes jours,
Charmeuses,
O pipes, mes brumeuses
Amours !
Et dans tous mes séjours,
Restez, mes endormeuses,
Fumeuses
Toujours.

Que deviendrait sans vous
Ma chambre,
Calumets à bout d’ambre
Si doux,
Lorsqu’avec des cris fous
Geint le vent de décembre
Qui cambre
Les houx ?

Et quand les nuits sont brèves,
Au mois
Des jeux, des doux émois,
Des sèves,
Vous m’enivrez sans trêves :
Avec vous, dans les bois,
Je bois
Des rêves.

O filles, ô cafardes,
Je hais
Vos faces à jamais
Blafardes.
Eve, en vain tu te fardes,
Pour femmes, désormais,
J’ai mes
Bouffardes.

Embaumez donc mes jours,
Charmeuses,
O pipes, mes brumeuses
Amours !
Et dans tous mes séjours,
Restez, mes endormeuses,
Fumeuses
Toujours.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!

Share
 
 
Ce texte contient un erreur
Ce texte apparait en copie
L’auteur de ce texte est un autre
Une autre problème/complètement

Explications si elles sont necessaries

Signature (nom de l’expéditeur)

Adresse e-mail (pour le cas où l’on doit discuter)