La page principale | Les derniers ajouts | Liste des auteurs | Citations au hazard | Vote! | Les derniers commentaries | Ajoutez une citation

Et je pensais aussi ce que pensait Ulysse,

Et je pensais aussi ce que pensait Ulysse,
Qu'il n'était rien plus doux que voir encore un jour
Fumer sa cherninée, et après long séjour
Se retrouver au sein de sa terre nourrice.

Je me réjouissais d'être échappé au vice,
Aux Circés d'Italie, aux sirènes d'amour,
Et d'avoir rapporté en France à mon retour
L'honneur que l'on s'acquiert d'un fidèle service.

Las, mais après l'ennui de si longue saison,
Mille soucis mordants je trouve en ma maison,
Qui me rongent le coeur sans espoir d'allégeance.

Adieu donques, Dorat, je suis encor romain,
Si l'arc que les neuf Soeurs te mirent en la main
Tu ne me prête ici, pour faire ma vengeance.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!

Share
 
 
Ce texte contient un erreur
Ce texte apparait en copie
L’auteur de ce texte est un autre
Une autre problème/complètement

Explications si elles sont necessaries

Signature (nom de l’expéditeur)

Adresse e-mail (pour le cas où l’on doit discuter)