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Citations sur Le ton fait la chanson., page 2

Jean-Paul Sartre

Deux frères comparaissent au tribunal divin, le jour du jugement. Le premier dit à Dieu: "Pourquoi m'as-tu fait mourir si jeune?" et Dieu répond: "Pour te sauver. Si tu avais vécu plus longtemps, tu aurais commis un crime, comme ton frère." Alors le frère demande à son tour: "Pourquoi m'as-tu fait mourir si vieux?"

Jean-Paul Sartre dans L'être et le néantSignalez un problèmeDes citations similaires
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Valeriu Butulescu

La poésie est chanson de dauphin: toutes les oreilles ne peuvent la percevoir.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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Suis ton coeur pour que ton visage rayonne durant le temps de ta vie.

proverbs égyptiensSignalez un problèmeDes citations similaires
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A l'inaccessible

Argile toujours vierge, inburinable airain,
Magicien masqué plus tyran que la femme,
Art ! Terrible envoûteur qui martyrise l'âme,
Railleur mystérieux de l'esprit pèlerin !

Il n'est pas de poète insoumis à ton frein
Et tous ceux dont la gloire ici-bas te proclame
Savent que ton autel épuisera leur flamme
Et qu'ils récolteront ton mépris souverain.

Rageuse inquiétude et patience blême
Usent leurs ongles d'or à fouiller ton problème ;
L'homme évoque pourtant ton mirage moqueur ;

Longuement il te cherche et te poursuit sans trêve,
Abîme où s'engloutit la tendresse du coeur,
Zénith où cogne en vain l'avidité du rêve !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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À l'Inaccessible

Argile toujours vierge, inburinable airain,
Magicien masqué plus tyran que la femme,
Art ! Terrible envoûteur qui martyrise l’âme,
Railleur mystérieux de l’esprit pèlerin !

Il n’est pas de poète insoumis à ton frein :
Et tous ceux dont la gloire ici-bas te proclame
Savent que ton autel épuisera leur flamme
Et qu’ils récolteront ton mépris souverain.

Rageuse inquiétude et patience blême
Usent leurs ongles d’or à fouiller ton problème ;
L’homme évoque pourtant ton mirage moqueur ;

Longuement il te cherche et te poursuit sans trêve,
Abîme où s’engloutit la tendresse du cœur,
Zénith où cogne en vain l’avidité du rêve !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Si la perte des tiens, si les pleurs de ta mère

Si la perte des tiens, si les pleurs de ta mère,
Et si de tes parents les regrets quelquefois,
Combien, cruel Amour, que sans amour tu sois,
T'ont fait sentir le deuil de leur complainte amère :

C'est or qu'il faut montrer ton flambeau sans lumière,
C'est or qu'il faut porter sans flèches ton carquois,
C'est or qu'il faut briser ton petit arc turquois,
Renouvelant le deuil de ta perte première.

Car ce n'est pas ici qu'il te faut regretter
Le père au bel Ascagne : il te faut lamenter
Le bel Ascagne même, Ascagne, ô quel dommage !

Ascagne, que Caraffe aimait plus que ses yeux :
Ascagne, qui passait en beauté de visage
Le beau coupier troyen qui verse à boire aux dieux.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Charles Baudelaire

À une Malabaraise

Tes pieds sont aussi fins que tes mains, et ta hanche
Est large à faire envie à la plus belle blanche;
À l'artiste pensif ton corps est doux et cher;
Tes grands yeux de velours sont plus noirs que ta chair.
Aux pays chauds et bleus où ton Dieu t'a fait naître,
Ta tâche est d'allumer la pipe de ton maître,
De pourvoir les flacons d'eaux fraîches et d'odeurs,
De chasser loin du lit les moustiques rôdeurs,
Et, dès que le matin fait chanter les platanes,

D'acheter au bazar ananas et bananes.
Tout le jour, où tu veux, tu mènes tes pieds nus,
Et fredonnes tout bas de vieux airs inconnus;
Et quand descend le soir au manteau d'écarlate,
Tu poses doucement ton corps sur une natte,
Où tes rêves flottants sont pleins de colibris,
Et toujours, comme toi, gracieux et fleuris.

Pourquoi, l'heureuse enfant, veux-tu voir notre France,
Ce pays trop peuplé que fauche la souffrance,

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poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du malSignalez un problèmeDes citations similaires
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L'espérance est un petit oiseau qui se perche sur notre âme et qui chante une chanson sans paroles sans jamais se lasser...

citation de GidôSignalez un problèmeDes citations similaires
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Les Martyrs

L’Horreur et le Dégoût lui bavaient leur poison
Quand la Vieille emmenait sa Manon toute pâle,
Car, un instant après, derrière la cloison,
Il entendait deux voix suffoquer dans un râle.

Ainsi donc ! grinçait-il, le voilà ton destin :
Jusqu’à ce que la mort t’arrache au dispensaire,
Tu pourriras ton cœur dans l’ennui libertin
Et tu vendras ton corps attendu par l’ulcère !

Et moi, j’irais toujours, sans trêve à mes tourments,
Cogner ma jalousie à ton peuple d’amants !
Non ! je hais ta jeunesse et je maudis tes charmes !

Mais il avait pitié de ses pauvres amours
Quand il voyait entrer par la porte en velours
Une apparition ruisselante de larmes.

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Charles Baudelaire

L'Homme et la mer

Homme libre, toujours tu chériras la mer!
La mer est ton miroir; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais à plonger au sein de ton image;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets:
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!

Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remords,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables!

poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du malSignalez un problèmeDes citations similaires
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