Citations sur Le ton fait la chanson., page 3
Le Pêcheur à la ligne
Mon liège fait plus d’un plongeon
Dans l’onde au lit de sable fin.
Ça mord à tout coup ; mais enfin
Je n’ai pas pris un seul goujon.
Et je tiens ma perche de jonc,
Patient comme un séraphin.
Mon liège fait plus d’un plongeon
Dans l’onde au lit de sable fin ;
Derrière moi, le vieux donjon ;
Devant, un horizon sans fin.
Un brochet dort comme un dauphin
A fleur d’eau, près d’un sauvageon.
Mon liège fait plus d’un plongeon.
poésie de Maurice Rollinat
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Les gens oublieront ce que tu as dit, ils oublieront ce que tu as fait, mais ils n’oublieront jamais ce que tu leur as fait ressentir.
citation de Maya Angelou
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Quand je voudrai sonner de mon grand Avanson
Quand je voudrai sonner de mon grand Avanson
Les moins grandes vertus, sur ma corde plus basse
Je dirai sa faconde et l'honneur de sa face,
Et qu'il est des neuf Soeurs le plus cher nourrisson.
Quand je voudrai toucher avec un plus haut son
Quelque plus grand vertu, je chanterai sa grâce,
Sa bonté, sa grandeur, qui la justice embrasse,
Mais là je ne mettrai le but de ma chanson,
Car quand plus hautement je sonnerai sa gloire,
Je dirai que jamais les filles de Mémoire
Ne diront un plus sage et vertueux que lui,
Plus prompt à son devoir, plus fidèle à son prince,
Ni qui mieux s'accommode au règne d'aujourd'hui,
Pour servir son seigneur en étrange province.
poésie de Joachim du Bellay
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Tristesse des bœufs
Voilà ce que me dit en reniflant sa prise
Le bon vieux laboureur, guêtré de toile grise.
Assis sur un des bras de sa charrue, ayant
Le visage en regard du soleil rougeoyant :
« Ces pauv’ bêt’ d’animaux n’comprenn’ pas q’ la parole.
T’nez ! j’avais deux bœufs noirs !... Pour labourer un champ
C’était pas d’ leur causer ; non ! leur fallait du chant
Qui s’ mêle au souffl’ de l’air, aux cris d’ l’oiseau qui vole !
Alors, creusant l’ sillon entr’ buissons, chên’s et viornes,
Vous les voyiez filer, ben lent’ment, dans ceux fonds,
Tels que deux gros lumas, l’un cont’ l’aut’, qui s’en vont
Ayant tiré d’ leu têt’ tout’ la longueur des cornes.
L’ sillon fini, faisant leur demi-rond d’eux-mêmes,
I’s en r’commençaient un auprès, juste à l’endroit :
J’avais qu’à l’ver l’soc qui, rentré doux, r’glissait droit...
Ainsi, toujours pareil, du p’tit jour au soir blême.
[...] Read more
poésie de Maurice Rollinat
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Il est difficile de chasser Dieu tout à fait. Toujours Il revient, humblement déguisé sous un nom ou sous un autre, et sous le nom que nous avons choisi, Il se fait aimer sans qu'on le sache.
citation de Isaac Newton
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Rien ne fait autant honneur à une femme que sa patience et rien ne lui fait si peu honneur que la patience de son mari.
Joseph Joubert dans Carnets
Ajouté par Simona Enache
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L'étang du mauvais pas
Fuis l'étang du mauvais pas,
Crains l'ogre qu'on y soupçonne,
Gare au monstre du trépas !
On dit qu'il fit ses repas
Maintes fois d'une personne...
Fuis l'étang du mauvais pas !
Crois-moi ! tiens ! entends ce glas !
C'est comme un avis qui sonne.
Gare au monstre du trépas !
Mais, incrédule est le gars.
Il part, sa chanson résonne...
Fuis l'étang du mauvais pas !
Bah ! il n'en fait aucun cas,
Cette vieille déraisonne.
Gare au monstre du trépas
[...] Read more
poésie de Maurice Rollinat
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L'Étang du mauvais pas
Fuis l’étang du mauvais pas,
Crains l’ogre qu’on y soupçonne,
Gare au monstre du trépas !
On dit qu’il fit ses repas
Maintes fois d’une personne...
Fuis l’étang du mauvais pas !
Crois-moi ! tiens ! entends ce glas !
C’est comme un avis qui sonne.
Gare au monstre du trépas !
Mais, incrédule est le gars.
Il part, sa chanson résonne...
Fuis l’étang du mauvais pas !
Bah ! il n’en fait aucun cas,
Cette vieille déraisonne.
Gare au monstre du trépas
[...] Read more
poésie de Maurice Rollinat
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Maudit soit mille fois le Borgne de Libye,
Maudit soit mille fois le Borgne de Libye,
Qui, le coeur des rochers perçant de part en part,
Des Alpes renversa le naturel rempart,
Pour ouvrir le chemin de France en Italie.
Mars n'eût empoisonné d'une éternelle envie
Le coeur de l'Espagnol et du Français soudard,
Et tant de gens de bien ne seraient en hasard
De venir perdre ici et l'honneur et la vie.
Le Français corrompu par le vice étranger
Sa langue et son habit n'eût appris à changer,
Il n'eût changé ses moeurs en une autre nature.
Il n'eût point éprouvé le mal qui fait peler,
Il n'eût fait de son nom la vérole appeler,
Et n'eût fait si souvent d'un buffle sa monture.
poésie de Joachim du Bellay
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L'homme cherche un principe au nom duquel il pourrait mépriser l'homme; il invente un autre monde pour pouvoir calomnier et salir celui-ci; en fait, il ne saisit jamais que le néant et fait de ce néant un "Dieu", une "vérité" appelés à juger et à condamner cette existence-ci.
Friedrich Nietzsche dans Le crépuscule des idoles (1888)
Ajouté par Simona Enache
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