Citations sur La vérité perce toujours, page 21
Le pouvoir de l'Univers est votre pouvoir. La lumière de l'Univers est votre lumière. L'énergie de tous les temps et de tous les espaces vibre à l'intérieur de votre conscience éternelle, vous engageant toujours dans d'élégants actes de création.
citation de Sandra Anne Taylor
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Toutes les histoires ou les films se terminent par "heureux pour toujours" nous donnant un sentiment de sécurité, que tout va bien et que l'avenir est entre nos mains.
Mais je ne suis pas ici pour vous promettre un avenir en or. Je ne suis là que pour vous faire prendre conscience d'un monde avec toutes les incertitudes et insécurités dont la vie est faite.
Camelia Opriţa dans Les pensées (décembre 2018)
Ajouté par Gian Luigi Zampieri - Direttore d'orchestra
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Le Lac et le saule
La solitude est bien l’hôtesse
Qui convient à ce lac profond :
Son saule unique et lui se font
Le vis-à-vis de la tristesse.
Immobiles ou se mouvant
Ils joignent leurs mélancolies,
Par les froidures, sous les pluies,
Dans le soleil et dans le vent.
Ils échangent même en secret
Ce qui les charme ou les distrait.
L’arbre a des oiseaux dans ses branches,
Il les montre au Lac qui, toujours,
À fleur d’eau lui montre à son tour
Ses belles carpes et ses tanches !
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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Le lac et le saule
La solitude est bien l'hôtesse
Qui convient à ce lac profond :
Son saule unique et lui se font
Le vis-à-vis de la tristesse.
Immobiles ou se mouvant
Ils joignent leurs mélancolies,
Par les froidures, sous les pluies,
Dans le soleil et dans le vent.
Ils échangent même en secret
Ce qui les charme ou les distrait.
L'arbre a des oiseaux dans ses branches,
Il les montre au Lac qui, toujours,
A fleur d'eau lui montre à son tour
Ses belles carpes et ses tanches !
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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Le Liseron
Le liseron est un calice
Qui se balance à fleur de sol.
L’éphémère y suspend son vol
Et la coccinelle s’y glisse.
Le champignon rugueux et lisse
Parfois lui sert de parasol ;
Le liseron est un calice
Qui se balance à fleur de sol.
Or, quand les champs sont au supplice,
Brûlés par un ciel espagnol,
Il tend toujours son petit bol
Afin que l’averse l’emplisse :
Le liseron est un calice.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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On assure que le monde, en abrégeant les distances, en transmettant la pensée dans les airs, s'unira toujours davantage, que la fraternité régnera. Hélas! ne croyez pas à cette union des hommes. Concevant la liberté comme l'accroissement des besoins et leur prompte satisfaction, ils altèrent leur nature, car ils font naître en eux une foule de désirs insensés, d'habitudes et d'imaginations absurdes. Ils ne vivent que pour s'envier mutuellement, pour la sensualité et l'ostentation.
Dostoievski dans Les Frères Karamazov
Ajouté par Simona Enache
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Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément.
citation de Albert Einstein
Ajouté par Simona Enache
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Or il ne faut jamais craindre qu’il y ait trop de sujets, trop de citoyens: vu qu’il n’y a richesse, ni force que d’hommes: et qui plus est la multitude des citoyens (plus ils sont) empêche toujours les séditions et factions: d’autant qu’il y en a plusieurs qui sont moyens entre les pauvres et les riches, les bons et les méchants, les sages et les fous: et il n’y a rien de plus dangereux que les sujets soient divisés en deux parties sans moyens: ce qui advient ès Républiques ordinairement où il y a peu de citoyens.
citation de Jean Bodin (1576)
Ajouté par Simona Enache
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Le Maniaque
Je frissonne toujours à l’aspect singulier
De certaine bottine ou de certain soulier.
Oui, (que pour me railler vos épaules se haussent !)
Je frissonne : et soudain, songeant au pied qu’ils chaussent,
Je me demande : « Est-il mécanique ou vivant ?
Et je suis pas à pas le sujet, l’observant,
Et cherchant l’appareil d’acier qui se dérobe
Sous le pantalon fin ou sous la belle robe ;
Et dès qu’il a relui, maniaque aux abois,
Dans le cuir élégant je flaire un pied de bois.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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L'Amour du mensonge
Quand je te vois passer, ô ma chère indolente,
Au chant des instruments qui se brise au plafond
Suspendant ton allure harmonieuse et lente,
Et promenant l'ennui de ton regard profond;
Quand je contemple, aux feux du gaz qui le colore,
Ton front pâle, embelli par un morbide attrait,
Où les torches du soir allument une aurore,
Et tes yeux attirants comme ceux d'un portrait,
Je me dis: Qu'elle est belle! et bizarrement fraîche!
Le souvenir massif, royale et lourde tour,
La couronne, et son coeur, meurtri comme une pêche,
Est mûr, comme son corps, pour le savant amour.
Es-tu le fruit d'automne aux saveurs souveraines?
Es-tu vase funèbre attendant quelques pleurs,
Parfum qui fait rêver aux oasis lointaines,
Oreiller caressant, ou corbeille de fleurs?
[...] Read more
poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du mal
Ajouté par Simona Enache
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