Les objectifs que tu te fixes t’aident à surmonter des problèmes provisoires.
citation de Hannah More
Ajouté par Simona Enache
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En méditation vous observez simplement le mental et en l'observant vous en sortez. Et doucement, le mental avec tous ses problèmes disparaît; autrement le mental créera toujours des problèmes étranges... le mental est votre unique problème - tous les autres problèmes ne sont que des ramifications du mental.
citation de Osho
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Fuir les problèmes ne fait qu’augmenter la distance de la solution. La meilleure façon d’échapper à tes problèmes est de les résoudre.
citation de Annu Tiwari
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Les mots sont comme des verres qui obscurcissent tout ce qu'ils n'aident pas à mieux voir.
Joseph Joubert dans Carnets
Ajouté par Simona Enache
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Les bons amis t’aident à retrouver des choses importantes lorsque tu les as perdues; ton sourire, ton espoir et ton courage.
citation de Doe Zantamata
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L'architecte, c'est formuler les problèmes avec clarté.
citation de Le Corbusier
Ajouté par Simona Enache
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Une personne qui médite a de la compréhension. Elle peut voir comment elle se crée elle-même des problèmes. Et donc, naturellement elle arrête de les créer.
citation de Osho
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Russie: un pays qui aident généreusement autres pays: son aide s'appelle invasion.
George Budoi (22 août 2014)
Ajouté par George Budoi
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Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un!
citation de Albert Einstein
Ajouté par Simona Enache
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L'inconnu d'hier est la vérité de demain.
Flammarion dans L’Inconnu et les problèmes psychiques (1900)
Ajouté par Dan Costinaş
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Ce n'est pas que je suis si intelligent, c'est que je reste plus longtemps avec les problèmes.
citation de Albert Einstein
Ajouté par Simona Enache
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Le cancre
Il dit non avec la tête
mais il dit oui avec le cœur
il dit oui à ce qu’il aime
il dit non au professeur
il est debout
on le questionne
et tous les problèmes sont posés
soudain le fou rire le prend
et il efface tout
les chiffres et les mots
les dates et les noms
les phrases et les pièges
et malgré les menaces du maître
sous les huées des enfants prodiges
avec les craies de toutes les couleurs
sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur.
poésie de Jacques Prevert
Ajouté par anonyme
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Je fus jadis Hercule, or Pasquin je me nomme,
Je fus jadis Hercule, or Pasquin je me nomme,
Pasquin fable du peuple, et qui fais toutefois
Le même office encor que j'ai fait autrefois,
Vu qu'ores par mes vers tant de monstres j'assomme.
Aussi mon vrai métier, c'est de n'épargner homme,
Mais les vices chanter d'une publique voix :
Et si ne puis encor, quelque fort que je sois,
Surmonter la fureur de cet Hydre de Rome.
J'ai porté sur mon col le grand palais des dieux,
Pour soulager Atlas, qui sous le faix des cieux
Courbait las et recru sa grande échine large.
Ores au lieu du ciel, je porte sur mon dos,
Un gros moine espagnol, qui me froisse les os,
Et me pèse trop plus que ma première charge.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
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Les Yeux
Partout je les évoque et partout je les vois,
Ces yeux ensorceleurs si mortellement tristes.
Oh ! comme ils défiaient tout l’art des coloristes,
Eux qui mimaient sans geste et qui parlaient sans voix !
Yeux lascifs, et pourtant si noyés dans l’extase,
Si friands de lointain, si fous d’obscurité !
Ils s’ouvraient lentement, et, pleins d’étrangeté,
Brillaient comme à travers une invisible gaze.
Confident familier de leurs moindres regards,
J’y lisais des refus, des vœux et des demandes ;
Bleus comme des saphirs, longs comme des amandes,
Ils devenaient parfois horriblement hagards.
Tantôt se reculant d’un million de lieues,
Tantôt se rapprochant jusqu’à rôder sur vous,
Ils étaient tour à tour inquiétants et doux :
Et moi, je suis hanté par ces prunelles bleues !
Quels vers de troubadours, quels chants de ménestrels,
Quels pages chuchoteurs d’exquises babioles,
Quels doigts pinceurs de luths ou gratteurs de violes
Ont célébré des yeux aussi surnaturels !
Ils savouraient la nuit, et vers la voûte brune
Ils se levaient avec de tels élancements,
Que l’on aurait pu croire, à de certains moments,
Qu’ils avaient un amour effréné pour la lune.
Mais ils considéraient ce monde avec stupeur :
Sur nos contorsions, nos colères, nos rixes,
Le spleen en découlait dans de longs regards fixes
Où la compassion se mêlait à la peur.
Messaline, Sapho, Cléopâtre, Antiope
Avaient fondu leurs yeux dans ces grands yeux plaintifs.
Oh ! comme j’épiais les clignements furtifs
Qui leur donnaient soudain un petit air myope.
Aux champs, l’été, dans nos volontaires exils,
Près d’un site charmeur où le regard s’attache,
Ô parcelles d’azur, ô prunelles sans tache,
Vous humiez le soleil que tamisaient vos cils !
Vous aimiez les frissons de l’herbe où l’on se vautre ;
Et parfois au-dessus d’un limpide abreuvoir
Longtemps vous vous baissiez, naïves, pour vous voir
Dans le cristal de l’eau moins profond que le vôtre.
Deux bluets par la brume entrevus dans un pré
Me rappellent ces yeux brillant sous la voilette,
Ces yeux de courtisane admirant sa toilette
Avec je ne sais quoi d’infiniment navré.
Ma passion jalouse y buvait sans alarmes,
Mon âme longuement s’y venait regarder,
Car ces magiques yeux avaient pour se farder
Le bistre du plaisir et la pâleur des larmes !…
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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Ny par les bois les Driades courantes,
Ny par les bois les Driades courantes,
Ny par les champs les fiers scadrons armez,
Ny par les flotz les grands vaisseaux ramez,
Ny sur les fleurs les abeilles errantes,
Ny des forestz les tresses verdoyantes,
Nv des oiseaux les corps bien emplumez,
Ny de la nuit les flambeaux allumez,
Ny des rochers des traces ondoyantes,
Ny les piliers des sainctz temples dorez,
Ny les palais de marbre elabourez
Ny l'or encor', ny la perle tant clere,
Ny tout le beau, que possedent les Cieulx,
Ny le plaisir pouroit plaire à mes yeulx,
Ne voyant point le Soleil, qui m'esclaire.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
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Le Ciel
Le Ciel est le palais des Âmes
Et des bonheurs éternisés :
Là, joignant ses doigts irisés,
La Vierge prie avec ses dames.
Les Esprits y fondent leurs flammes,
Les Cœurs s’y donnent des baisers !
Le Ciel est le palais des Âmes
Et des bonheurs éternisés.
Sur l’aile pure des Cinnames
Et des zéphyrs angélisés,
Les corps blancs et divinisés,
Flottent comme des oriflammes ;
Le Ciel est le palais des âmes !
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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La Blanchisseuse du Paradis
Au son de musiques étranges
De harpes et de clavecins,
Tandis que flottent par essaims
Les cantiques et les louanges,
Elle blanchit robes et langes
Dans l’eau bénite des bassins,
Au son de musiques étranges
De harpes et de clavecins.
Et les bienheureuses phalanges
Peuvent la voir sur des coussins
Repassant les surplis des saints
Et les collerettes des anges,
Au son de musiques étranges.
poésie de Maurice Rollinat
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Dans l'étable
Quelle paix ont les araignées
Aux solives comme aux carreaux !
Ici, des ais de tombereaux,
Là, des pioches et des cognées.
Je viens d’échanger des poignées
De main avec les pastoureaux;
Quelle paix ont les araignées
Aux solives comme aux carreaux !
Sur des litières bien soignées
Je vois ruminer les taureaux
Qui parfois entre les barreaux
Passent leurs têtes refrognées.
— Quelle paix ont les araignées !
poésie de Maurice Rollinat
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Les Becs de gaz
Les becs de gaz des mauvais coins
Éclairent les filous en loques
Et ceux qui, pleins de soliloques,
S’en vont jaunes comme des coings.
Complices des rôdeurs chafouins
Guettant le Monsieur à breloques,
Les becs de gaz des mauvais coins
Éclairent les filous en loques.
Et coups de couteaux, coups de poings,
Coups de sifflets, cris équivoques,
Spectres hideux, mouchards baroques,
Tout ce mystère a pour témoins
Les becs de gaz des mauvais coins.
poésie de Maurice Rollinat
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Lèvres pâmées
Les lèvres des femmes pâmées
Ont des sourires qui font peur
Dans la convulsive torpeur
Qui les tient à demi fermées.
Quand leurs plaintes inanimées
S’exhalent comme une vapeur,
Les lèvres des femmes pâmées
Ont des sourires qui font peur.
Le désir qui les a humées
Recule devant leur stupeur,
Et le mystère enveloppeur
Clôt dans ses gazes parfumées
Les lèvres des femmes pâmées.
poésie de Maurice Rollinat
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Sépulture
Si par une nuit lourde et sombre
Un bon chrétien, par charité,
Derrière quelque vieux décombre
Enterre votre corps vanté,
À l'heure où les chastes étoiles
Ferment leurs yeux appesantis,
L'araignée y fera ses toiles,
Et la vipère ses petits;
Vous entendrez toute l'année
Sur votre tête condamnée
Les cris lamentables des loups
Et des sorcières faméliques,
Les ébats des vieillards lubriques
Et les complots des noirs filous.
poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du mal
Ajouté par Simona Enache
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