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Goethe

Fermez vos coeurs avec plus de soins que vos portes.

citation de GoetheSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
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Des citations similaires

Si vous êtes constamment fermé, vous ne pouvez rien recevoir.Si vous êtes constamment ouvert, vous ne pouvez rien retenir de ce que vous avez reçu. Vous devez être comme les ailes d'un oiseau : ouvrez et fermez, ouvrez et fermez...avec une souplesse parfaite.

citation de Gurumayi ChidvilasanandaSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Si vous êtes constamment fermé, vous ne pouvez rien recevoir. Si vous êtes constamment ouvert, vous ne pouvez rien retenir de ce que vous avez reçu. Vous devez être comme les ailes d'un oiseau : ouvrez et fermez, ouvrez et fermez... avec une souplesse parfaite.

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Il avait fallu barrer les portes, faire de nuit des rondes avec un fusil autour des bâtiments.

Henri Pourrat dans Gaspard des montagnesSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
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Si vous fermez la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors !

citation de Rabindranàh TagoreSignalez un problèmeDes citations similaires
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Si l'aveugle fureur, qui cause les batailles

Si l'aveugle fureur, qui cause les batailles,
Des pareils animaux n'a les coeurs allumés,
Soit ceux qui vont courant ou soit les emplumés,
Ceux-là qui vont rampant ou les armés d'écailles :

Quelle ardente Erinnys de ses rouges tenailles
Vous pincetait les coeurs de rage envenimés,
Quand si cruellement l'un sur l'autre animés
Vous détrempiez le fer en vos propres entrailles ?

Etait-ce point, Romains, votre cruel destin,
Ou quelque vieux péché qui d'un discord mutin
Exerçait contre vous sa vengeance éternelle ?

Ne permettant des dieux le juste jugement,
Vos murs ensanglantés par la main fraternelle
Se pouvoir assurer d'un ferme fondement.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
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Anatole France

Xavier de Maistre, qui n'avait non plus, ce semble, ni soins ni passions, commença d'écrire un voyage autour de sa chambre. Le sujet était ingénieux et permettait de tout dire à propos de rien.

Anatole France dans Le Génie latin (1913)Signalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Dan Costinaş
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Dieu protège les amoureux et récompense les coeurs fervents.

citation de VercorsSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Richelieu

Les plus nobles conquêtes sont celles des coeurs et des affections.

citation de RichelieuSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
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Quand reviendra l’automne

Quand reviendra l’automne avec les feuilles mortes
Qui couvriront l’étang du moulin ruiné,
Quand le vent remplira le trou béant des portes
Et l’inutile espace où la meule a tourné,

Je veux aller encore m’asseoir sur cette borne,
Contre le mur tissé d’un vieux lierre vermeil,
Et regarder longtemps dans l’eau glacée et morne
S’éteindre mon image et le pâle soleil.

poésie de Jean Moréas de Les Stances (1893)Signalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Rick
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William Shakespeare

Ford: Comme l'on dit, quand l'argent précède, toutes les portes s'ouvrent.

réplique de Les Joyeuses commères de Windsor, Acte deuxième, Scène 2, scénario de William Shakespeare (1602), traduction par Benjamin LarocheSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Dan Costinaş
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La Marchande d'écrevisses

Aux portes des cafés où s’attablent les vices,
Elle va tous les soirs offrant des écrevisses
Sur un petit clayon tapissé de persil.
Elle a l’œil en amande orné d’un grand sourcil
Et des cheveux frisés blonds comme de la paille.
Or, ses lèvres en fleur qu’un sourire entre-bâille,
Tentent les carabins qui fument sur les bancs,
Et comme elle a des seins droits, et que, peu tombants
Ses jupons laissent voir sa jambe ronde et saine,
Chacun d’eux lui chuchote un compliment obscène.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
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Les Papillons

Ils sortent radieux et doux
Des limbes de la chrysalide
Et frôlent dans les chemins roux
Les ronces, les buis et les houx.
Pour voir les vieux murs pleins de trous
Et que la mousse consolide,
Ils sortent radieux et doux
Des limbes de la chrysalide.

Par eux, les buveurs de parfums,
Toutes les fleurs sont respirées ;
Ils vont des coudriers défunts
Aux nénuphars des étangs bruns ;
Et par eux, les chers importuns
Des solitudes éplorées,
Par eux, les buveurs de parfums
Toutes les fleurs sont respirées.

Rouges, gris, noirs, jaunes et blancs,
Lamés d’azur, teintés de rose,
Ils rasent, gais et nonchalants,
La touffe d’herbe aux bouts tremblants ;
Et par les midis accablants
Ils voyagent dans l’air morose,
Rouges, gris, noirs, jaunes et blancs,
Lamés d’azur, teintés de rose.

Ils sont portés par le vent lourd
Ainsi que la feuille par l’onde ;
Au-dessus du ruisseau qui court
Leur vol est somnolent et court.
Seuls, dans le crépitement sourd
De la campagne verte et blonde,
Ils sont portés par le vent lourd
Ainsi que la feuille par l’onde.

Sur les fougères des grands prés
Et les genêts aux gousses noires,
Sur les coquelicots pourprés,
Ils frémissent tous effarés.
Et l’on voit leurs tons diaprés,
Éblouissants comme des moires,
Sur les fougères des grands prés
Et les genêts aux gousses noires.

Les papillons perdent un peu
De la poussière de leurs ailes
Dans le bonjour et dans l’adieu
Qu’ils murmurent au chardon bleu ;
Et, maintes fois, dans plus d’un jeu
Avec leurs sœurs, les demoiselles,
Les papillons perdent un peu
De la poussière de leurs ailes.

Sur la côte où le lézard vert
Glisse avec un frisson d’étoile,
Ils s’arrêtent sous le ciel clair
Au milieu d’un calice ouvert :
Leurs ailes bien jointes ont l’air
D’une toute petite voile,
Sur la côte où le lézard vert
Glisse avec un frisson d’étoile.

La pâquerette ou le bluet
Les prend pour des fleurs envolées
Et l’oiseau, d’un œil inquiet,
Les suit sur son rameau fluet.
Jolis rôdeurs au vol muet,
Quand ils passent dans les vallées,
La pâquerette ou le bluet
Les prend pour des fleurs envolées.

Le Paon-de-jour sur le zéphyr
Sème des pierres précieuses ;
Jais, corail, topaze et saphir ;
Sur la rose il vient s’assoupir ;
Sa vue arrête le soupir
Et rend les prunelles joyeuses :
Le Paon-de-jour sur le zéphyr
Sème des pierres précieuses.

Soudain le Sphinx-tête-de-Mort
Passe et dit : « Tu seras cadavre. »
On a dompté l’ennui qui mord,
On est à l’abri du remord.
Et libre, nonchalant et fort,
On s’en va sans rien qui nous navre.
Soudain le Sphinx-tête-de-Mort
Passe et dit : « Tu seras cadavre.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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La femme est un grand enfant qu'on amuse avec des joujoux, qu'on endort avec des louanges et qu'on séduit avec des promesses.

citation de Sophie ArnouldSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par George Budoi
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James Thurber

Ne regardez pas en arrière avec colère, ni devant avec crainte, mais autour de vous avec conscience.

citation de James ThurberSignalez un problèmeDes citations similaires
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Que dirons-nous, Melin, de cette cour romaine

Que dirons-nous, Melin, de cette cour romaine,
Où nous voyons chacun divers chemins tenir,
Et aux plus hauts honneurs les moindres parvenir,
Par vice, par vertu, par travail, et sans peine ?

L'un fait pour s'avancer une dépense vaine,
L'autre par ce moyen se voit grand devenir,
L'un par sévérité se sait entretenir,
L'autre gagne les coeurs par sa douceur humaine :

L'un pour ne s'avancer se voit être avancé,
L'autre pour s'avancer se voit désavancé,
Et ce qui nuit à l'un, à l'autre est profitable :

Qui dit que le savoir est le chemin d'honneur,
Qui dit que l'ignorance attire le bonheur :
Lequel des deux, Melin, est le plus véritable ?

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Gordes, il m'est avis que je suis éveillé,

Gordes, il m'est avis que je suis éveillé,
Comme un qui tout ému d'un effroyable songe
Se réveille en sursaut et par le lit s'allonge,
S'émerveillant d'avoir si longtemps sommeillé.

Roger devint ainsi (ce crois-je) émerveillé :
Et crois que tout ainsi la vergogne me ronge,
Comme lui, quand il eut découvert le mensonge
Du fard magicien qui l'avait aveuglé.

Et comme lui aussi je veux changer de style,
Pour vivre désormais au sein de Logistille,
Qui des coeurs langoureux est le commun support.

Sus donc, Gordes, sus donc, à la voile, à la rame,
Fuyons, gagnons le haut, je vois la belle Dame
Qui d'un heureux signal nous appelle à son port.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Digne fils de Henri, notre Hercule gaulois,

Digne fils de Henri, notre Hercule gaulois,
Notre second espoir, qui portes sur ta face
Retraite au naturel la maternelle grâce
Et gravée en ton coeur la vertu de Valois :

Cependant que le ciel, qui jà dessous tes lois
Trois peuples a soumis, armera ton audace
D'une plus grand vigueur, suis ton père à la trace,
Et apprends à dompter l'Espagnol et l'Anglois.

Voici de la vertu la pénible montée,
Qui par le seul travail veut être surmontée :
Voilà de l'autre part le grand chemin battu,

Où au séjour du vice on monte sans échelle.
Deçà, Seigneur, deçà, où la vertu t'appelle,
Hercule se fit dieu par la seule vertu.

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Charles Baudelaire

Châtiment de l'Orgueil

En ces temps merveilleux où la Théologie
Fleurit avec le plus de sève et d'énergie,
On raconte qu'un jour un docteur des plus grands,
— Après avoir forcé les coeurs indifférents;
Les avoir remués dans leurs profondeurs noires;
Après avoir franchi vers les célestes gloires
Des chemins singuliers à lui-même inconnus,
Où les purs Esprits seuls peut-être étaient venus, —
Comme un homme monté trop haut, pris de panique,
S'écria, transporté d'un orgueil satanique:
"Jésus, petit Jésus! je t'ai poussé bien haut!
Mais, si j'avais voulu t'attaquer au défaut
De l'armure, ta honte égalerait ta gloire,
Et tu ne serais plus qu'un foetus dérisoire!"

Immédiatement sa raison s'en alla.
L'éclat de ce soleil d'un crêpe se voila
Tout le chaos roula dans cette intelligence,
Temple autrefois vivant, plein d'ordre et d'opulence,
Sous les plafonds duquel tant de pompe avait lui.
Le silence et la nuit s'installèrent en lui,
Comme dans un caveau dont la clef est perdue.
Dès lors il fut semblable aux bêtes de la rue,
Et, quand il s'en allait sans rien voir, à travers
Les champs, sans distinguer les étés des hivers,
Sale, inutile et laid comme une chose usée,
Il faisait des enfants la joie et la risée.

poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du malSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le Petit Coq

Mon âme veuve les jalouse
La poulette et le petit coq.
— En plein soleil, près d’un vieux soc,
Tous deux vont picotant la bouse,

En vain je vis avec la blouse,
Avec le chêne, avec le roc :
Mon âme veuve les jalouse
La poulette et le petit coq.

— Chemin faisant, sur la pelouse.
Que de fois, avec l’air ad hoc,
Le petit mari — toc toc toc
Caresse la petite épouse !
Mon âme veuve les jalouse.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Charles Darwin

Quand je pense à mes adorables orchidées, avec leurs cinq commencements d'anthères, avec leur unique pistil transformé en rostellum, avec toute la cohésion de leurs parties, il me semble incroyablement monstrueux de regarder une orchidée comme si elle avait été créée telle que nous la voyons aujourd'hui.

Charles Darwin dans Lettre à Asa Gray (octobre 1861)Signalez un problèmeDes citations similaires
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