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Ce n'est pas tellement vers la joie, vers la peine, qu'on a choisi d'aller. On a choisi d'aller vers autre chose.

Henri Pourrat dans A la belle bergèreSignalez un problèmeDes citations similaires
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Des citations similaires

Secret de l’immortalité. – Mes phrases sont trop courtes pour aller vers leur fin.

aphorisme de François VaucluseSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Veronica Șerbănoiu
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Ta route du bonheur ne part pas des personnes et des choses pour arriver à toi, elle part toujours de toi pour aller vers les autres.

citation de M. QuoistSignalez un problèmeDes citations similaires
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Colette

La quiétude... C’est le bien de ceux qui ont à jamais choisi une part de leur destin, et rejeté l’autre.

Colette dans Paix chez les bêtesSignalez un problèmeDes citations similaires
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T.S. Eliot

Seuls ceux qui prennent le risque d'aller trop loin peuvent découvrir jusqu'où ils peuvent aller.

citation de T.S. EliotSignalez un problèmeDes citations similaires
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Isaac Newton

Il est difficile de chasser Dieu tout à fait. Toujours Il revient, humblement déguisé sous un nom ou sous un autre, et sous le nom que nous avons choisi, Il se fait aimer sans qu'on le sache.

citation de Isaac NewtonSignalez un problèmeDes citations similaires
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Colette

Choisir, être choisi, aimer: tout de suite après viennent le souci, le péril de perdre, la crainte de semer le regret.

Colette dans Le Fanal bleuSignalez un problèmeDes citations similaires
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Nous ne faisons la cour aux filles de Mémoire,

Nous ne faisons la cour aux filles de Mémoire,
Comme vous qui vivez libres de passion :
Si vous ne savez donc notre occupation,
Ces dix vers en suivant vous la feront notoire :

Suivre son cardinal au Pape, au Consistoire,
En Capelle, en Visite, en Congrégation,
Et pour l'honneur d'un prince ou d'une nation
De quelque ambassadeur accompagner la gloire :

Être en son rang de garde auprès de son seigneur,
Et faire aux survenants l'accoutumé honneur,
Parler du bruit qui court, faire de l'habile homme

Se promener en housse, aller voir d'huis en huis
La Marthe ou la Victoire, et s'engager aux Juifs :
Voilà, mes compagnons, les passe-temps de Rome.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Maintenant je pardonne à la douce fureur

Maintenant je pardonne à la douce fureur
Qui m'a fait consumer le meilleur de mon âge,
Sans tirer autre fruit de mon ingrat ouvrage
Que le vain passe-temps d'une si longue erreur.

Maintenant je pardonne à ce plaisant labeur,
Puisque seul il endort le souci qui m'outrage,
Et puisque seul il fait qu'au milieu de l'orage,
Ainsi qu'auparavant, je ne tremble de peur.

Si les vers ont été l'abus de ma jeunesse,
Les vers seront aussi l'appui de ma vieillesse,
S'ils furent ma folie, ils seront ma raison,

S'ils furent ma blessure, ils seront mon Achille,
S'ils furent mon venin, le scorpion utile
Qui sera de mon mal la seule guérison.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Charles Baudelaire

L'Ame du Vin

Un soir, l'âme du vin chantait dans les bouteilles:
"Homme, vers toi je pousse, ô cher déshérité,
Sous ma prison de verre et mes cires vermeilles,
Un chant plein de lumière et de fraternité!

Je sais combien il faut, sur la colline en flamme,
De peine, de sueur et de soleil cuisant
Pour engendrer ma vie et pour me donner l'âme;
Mais je ne serai point ingrat ni malfaisant,

Car j'éprouve une joie immense quand je tombe
Dans le gosier d'un homme usé par ses travaux,
Et sa chaude poitrine est une douce tombe
Où je me plais bien mieux que dans mes froids caveaux.

Entends-tu retentir les refrains des dimanches
Et l'espoir qui gazouille en mon sein palpitant?
Les coudes sur la table et retroussant tes manches,
Tu me glorifieras et tu seras content;

J'allumerai les yeux de ta femme ravie;
À ton fils je rendrai sa force et ses couleurs
Et serai pour ce frêle athlète de la vie
L'huile qui raffermit les muscles des lutteurs.

En toi je tomberai, végétale ambroisie,
Grain précieux jeté par l'éternel Semeur,
Pour que de notre amour naisse la poésie
Qui jaillira vers Dieu comme une rare fleur!"

poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du malSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le Miroir

Les Dieux m'aiment, Passant; c'est pourquoi je suis morte
Dans l'éclat parfumé de ma jeunesse en fleur;
Jusqu'au trépas ma joue a gardé sa couleur,
Et mon corps est léger au destin qui l'emporte.

Que le printemps sans moi reparaisse, qu'importe!
Ne crois pas que mon sort mérite quelque pleur.
Parce que, quand viendra l'été lourd de chaleur,
Je ne m'assoirai plus sur le seuil de ma porte.

Je ne regrette rien de la clarté du jour.
J'ai vu ta face, ô Mort, et ton visage, Amour!
A qui fut doux l'amour, la mort n'est pas cruelle.

Je descends vers le Styx et non vers le Léthé,
Car, pour me souvenir que, là-haut, je fus belle,
N'ai-je point le miroir où riait ma beauté?

poésie de Henri de Régnier de Le Médaillier (1923)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Si tu ne sais, Morel, ce que je fais ici

Si tu ne sais, Morel, ce que je fais ici,
Je ne fais pas l'amour ni autre tel ouvrage :
Je courtise mon maître, et si fais davantage,
Ayant de sa maison le principal souci.

Mon Dieu (ce diras-tu), quel miracle est-ce ci,
Que de voir Du Bellay se mêler du ménage
Et composer des vers en un autre langage ?
Les loups et les agneaux s'accordent tout ainsi.

Voilà que c'est, Morel : la douce poésie
M'accompagne partout, sans qu'autre fantaisie
En si plaisant labeur me puisse rendre oisif.

Mais tu me répondras : Donne, si tu es sage,
De bonne heure congé au cheval qui est d'âge,
De peur qu'il ne s'empire et devienne poussif.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Si mes écrits, Ronsard, sont semés de ton los

Si mes écrits, Ronsard, sont semés de ton los,
Et si le mien encor tu ne dédaignes dire,
D'être enclos en mes vers ton honneur ne désire,
Et par là je ne cherche en tes vers être enclos.

Laissons donc, je te prie, laissons causer ces sots,
Et ces petits galants, qui, ne sachant que dire,
Disent, voyant Ronsard et Bellay s'entr'écrire,
Que ce sont deux mulets qui se grattent le dos.

Nos louanges, Ronsard, ne font tort à personne :
Et quelle loi défend que l'un à l'autre en donne,
Si les amis entre eux des présents se font bien ?

On peut comme l'argent trafiquer la louange,
Et les louanges sont comme lettres de change,
Dont le change et le port, Ronsard, ne coûte rien.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Les Babillardes

Bavardes comme des perruches,
Elles cheminent vers le puits
Qui bâille au milieu des grands buis,
— Les abeilles rentrent aux ruches,

En grignotant le pain des huches,
Elles font des haltes, et puis,
Bavardes comme des perruches,
Elles cheminent vers le puits.

Elles vont balançant leurs cruches,
Et moi, des yeux, tant que je puis,
Dans le crépuscule je suis
Ces diseuses de fanfreluches,
Bavardes comme des perruches.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Je ne suis pas de ceux qui robent la louange

Je ne suis pas de ceux qui robent la louange,
Fraudant indignement les hommes de valeur,
Ou qui, changeant la noire à la blanche couleur,
Savent, comme l'on dit, faire d'un diable un ange.

Je ne fais point valoir, comme un trésor étrange,
Ce que vantent si haut nos marcadants d'honneur,
Et si ne cherche point que quelque grand seigneur
Me baille pour des vers des biens en contr'change.

Ce que je quiers, Gournay, de cette soeur de roi,
Que j'honore, révère, admire comme toi,
C'est que de la louer sa bonté me dispense,

Puisqu'elle est de mes vers le plus louable objet :
Car en louant, Gournay, si louable sujet,
Le los que je m'acquiers m'est trop grand' récompense.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Le bonheur est juste à ta portée, il n'est pas besoin d'aller le chercher dans le jardin du voisin.

citation de Douglas William JerroldSignalez un problèmeDes citations similaires
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Les pieds nus de ma poésie

Les pieds nus de ma poésie
Ont peu de poids
Cherche la trace de ses pas
Sur cette eau tranquille
Comme un visage éclairé

Toute puissance agenouillée
Chanson matinale

Il brille
Une étoile toute nouvelle
Et la chanson la plus belle
Est celle que j'ai chantée
Pour accepter ces minutes
Oů mon bonheur se décide

Oů toute chose s'arręte

A la merci d'un beau vers.

poésie de Odilon-Jean Perier de La maison de verreSignalez un problèmeDes citations similaires
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Valeriu Butulescu

Nous descendons vers certains idéaux.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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Colette

Tendre vers l'achevé, c'est revenir à son point de départ.

citation de ColetteSignalez un problèmeDes citations similaires
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Vous tendiez les mains vers ma juste couronne, et l'on ne voyait pas la main que je vous donne?

Edmond Fleg dans Oedipe (13 mars 1936)Signalez un problèmeDes citations similaires
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A monsieur d'Avanson

Si je n'ai plus la faveur de la Muse,
Et si mes vers se trouvent imparfaits,
Le lieu, le temps, l'âge où je les ai faits,
Et mes ennuis leur serviront d'excuse.

J'étais à Rome au milieu de la guerre,
Sortant déjà de l'âge plus dispos,
A mes travaux cherchant quelque repos,
Non pour louange ou pour faveur acquerre.

Ainsi voit-on celui qui sur la plaine
Pique le boeuf ou travaille au rempart
Se réjouir, et d'un vers fait sans art
S'évertuer au travail de sa peine.

Celui aussi, qui dessus la galère
Fait écumer les flots à l'environ,
Ses tristes chants accorde à l'aviron,
Pour éprouver la rame plus légère.

On dit qu'Achille, en remâchant son ire,
De tels plaisirs soulait s'entretenir,
Pour adoucir le triste souvenir
De sa maîtresse, aux fredons de sa lyre.

Ainsi flattait le regret de la sienne
Perdue, hélas, pour la seconde fois,
Cil qui jadis aux rochers et aux bois
Faisait ouïr sa harpe thracienne.

La Muse ainsi me fait sur ce rivage,
Où je languis banni de ma maison,
Passer l'ennui de la triste saison,
Seule compagne à mon si long voyage.

La Muse seule au milieu des alarmes
Est assurée et ne pâlit de peur :
La Muse seule au milieu du labeur
Flatte la peine et dessèche les larmes.

D'elle je tiens le repos et la vie,
D'elle j'apprends à n'être ambitieux,
D'elle je tiens les saints présents des dieux
Et le mépris de fortune et d'envie.

Aussi sait-elle, ayant dès mon enfance
Toujours guidé le cours de mon plaisir,
Que le devoir, non l'avare désir,
Si longuement me tient loin de la France.

Je voudrais bien (car pour suivre la Muse
J'ai sur mon dos chargé la pauvreté)
Ne m'être au trac des neuf Soeurs arrêté,
Pour aller voir la source de Méduse.

Mais que ferai-je afin d'échapper d'elles ?
Leur chant flatteur a trompé mes esprits,
Et les appas auxquels elles m'ont pris
D'un doux lien ont englué mes ailes.

Non autrement que d'une douce force
D'Ulysse étaient les compagnons liés,
Et sans penser aux travaux oubliés
Aimaient le fruit qui leur servait d'amorce.

Celui qui a de l'amoureux breuvage
Goûté mal sain le poison doux-amer,
Connaît son mal, et contraint de l'aimer,
Suit le lien qui le tient en servage.

Pour ce me plaît la douce poésie,
Et le doux trait par qui je fus blessé :
Dés le berceau la Muse m'a laissé
Cet aiguillon dedans la fantaisie.

Je suis content qu'on appelle folie
De nos esprits la sainte déité,
Mais ce n'est pas sans quelque utilité
Que telle erreur si doucement nous lie.

Elle éblouit les yeux de la pensée
Pour quelquefois ne voir notre malheur,
Et d'un doux charme enchante la douleur
Dont nuit et jour noue âme est offensée.

Ainsi encor la vineuse prêtresse,
Qui de ses cris Ide va remplissant,
Ne sent le coup du thyrse la blessant,
Et je ne sens le malheur qui me presse.

Quelqu'un dira : De quoi servent ces plaintes ?
Comme de l'arbre on voit naître le fruit,
Ainsi les fruits que la douleur produit
Sont les soupirs et les larmes non feintes.

De quelque mal un chacun se lamente,
Mais les moyens de plaindre sont divers :
J'ai, quant à moi, choisi celui des vers
Pour désaigrir l'ennui qui nie tourmente.

Et c'est pourquoi d'une douce satire
Entremêlant les épines aux fleurs,
Pour ne fâcher le monde de nies pleurs,
J'apprête ici le plus souvent à rire.

Or si mes vers méritent qu'on les loue
Ou qu'on les blâme, à vous seul entre tous
Je m'en rapporte ici : car c'est à vous,
A vous, Seigneur, à qui seul je les voue :

Comme celui qui avec la sagesse
Avez conjoint le droit et l'équité,
Et qui portez de toute antiquité
Joint à vertu le titre de noblesse :

Ne dédaignant, confine était la coutume,
Le long habit, lequel vous honorez,
Comme celui qui sage n'ignorez
De combien sert le conseil et la plume.

Ce fut pourquoi ce sage et vaillant prince,
Vous honorant du nom d'ambassadeur,
Sur votre dos déchargea sa grandeur,
Pour la porter en étrange province :

Récompensant d'un état honorable
Votre service, et témoignant assez
Par le loyer de vos travaux passés
Combien lui est tel service agréable.

Qu'autant vous soit agréable mon livre,
Que de bon coeur je le vous offre ici :
Du médisant j'aurai peu de souri
Et serai sûr à tout jamais de vivre.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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