Le système de l'égalité m'a toujours paru l'orgueil d'un fou.
Voltaire dans Correspondances
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Des citations similaires
L'absence de système est encore un système, mais le plus sympathique.
citation de Tristan Tzara
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Chemin de l'égalité. - Une heure d'ascension dans les montagnes fait d'un gredin et d'un saint deux créatures à peu près semblables. La fatigue est le chemin le plus court vers l'égalité et la fraternité - et durant le sommeil la liberté finit par s'y ajouter.
Friedrich Nietzsche dans Humain, trop humain
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L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou.
Salvador Dali dans Journal d'un génie adolescent
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Le système de l'amour du prochain est une chimère que nous devons au christianisme et non pas ? la nature.
Marquis de Sade dans Justine (1788)
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L’absence ou le mépris du programme n’est pas nécessairement un signe de totalitarisme.
Hannah Arendt dans Les Origines du totalitarisme: le système totalitaire
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Notre système de justice est immunitaire à toute réforme. Je ne sais pas une autre mauvaise formule d'adresse que "Honnête Instance".
aphorisme de Valeriu Butulescu de Fragmentarium, traduction par Leliana Stancu
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Les mouvements totalitaires sont des organisations massives d’individus atomisés et isolés.
Hannah Arendt dans Les Origines du totalitarisme: le système totalitaire
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La principale caractéristique de l’homme de masse n’est pas la brutalité ou le retard mental, mais l’isolement et le manque de rapports sociaux normaux.
Hannah Arendt dans Les Origines du totalitarisme: le système totalitaire
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La Ventouse
La Ventouse bâille et sourit,
Toujours neuve et toujours masquée
Pour notre œil fou, sage ou contrit ;
Corolle aspireuse, et braquée
Sur notre sang qui la fleurit.
Elle nous tente et nous flétrit
De son haleine âcre et musquée,
Puis, bientôt, elle nous tarit,
La Ventouse,
Jusqu’au fin fond de notre esprit
Sa succion est pratiquée :
La Mort, beaucoup moins compliquée,
Mange nos corps qu’elle pourrit ;
Mais c’est tout l’homme qui nourrit
La Ventouse !
poésie de Maurice Rollinat
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La modestie a aussi son orgueil.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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L'orgueil est au fond de tous nos mauvais sentiments.
Eugene Sue dans Mathilde, Correspondance, XXI (1841)
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L'amour est la sagesse du fou et la folie du sage.
citation de Samuel Johnson
Ajouté par Dan Costinaş
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Pour réussir dans le monde, il faut avoir l'air fou et être sage.
citation de Montesquieu
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Revivre
J'essaie depuis toujours,
-Il est un reve esquis
Tout un et sans repit-
On sait, le monde en court.
On court la faire passer;
Une vie les cles en main...
C'est fou, on veut la fin
Qu'on pense reinventer.
Il nous reste que l'amour
Qui peut garder le temps;
Je le vis chaque instant,
C'est lui mon alentour.
Je me suis fait serment;
Faire de la vie, lavoire,
-Donnant pour en avoir-
Tout coule, se recyclant.
Retour n'existe pas...
L'amour, je le partage,
Sera mon seul ancrage...
L'âme perpetuera.
poésie de Daniel Aurelian Rădulescu (10 juillet 2010)
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Le Boudoir
La dame aux cheveux longs et couleur de topaze
Conserve dans sa chambre un magique cercueil
Si fantastiquement vague et fragile à l’œil,
Qu’il a l’air vaporeux comme un voile de gaze,
Ni cierges, ni tréteaux, ni tentures de deuil.
Le portrait dans son cadre et la fleur dans son vase,
Meubles, miroirs, tapis, tout sourit plein d’extase ;
Et pourtant, ce boudoir est gênant pour l’orgueil.
Que le matin y filtre, ou que le soir y tombe,
Il inflige toujours le rappel de la tombe
Et de la pourriture à six pieds dans le sol :
Car la bière fluette exhale par bouffées,
Sourdes comme un écho de plaintes étouffées,
L’odeur cadavéreuse et jaune du phénol.
poésie de Maurice Rollinat
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Un bohème
Toujours la longue faim me suit comme un recors ;
La ruelle sinistre est mon seul habitacle ;
Et depuis si longtemps que je traîne mes cors,
J'accroche le malheur et je bute à l'obstacle.
Paris m'étale en vain sa houle et ses décors :
Je vais sourd à tout bruit, aveugle à tout spectacle ;
Et mon âme croupit au fond de mon vieux corps
Dont la pâle vermine a fait son réceptacle.
Fantôme grelottant sous mes haillons pourris,
Epave de l'épave et débris du débris,
J'épouvante les chiens par mon aspect funeste !
Je suis hideux, moulu, racorni, déjeté !
Mais je ricane encore en songeant qu'il me reste
Mon orgueil infini comme l'éternité.
poésie de Maurice Rollinat
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Le Bohême
Toujours la longue faim me suit comme un recors ;
La ruelle sinistre est mon seul habitacle ;
Et depuis si longtemps que je traîne mes cors,
J’accroche le malheur et je bute à l’obstacle.
Paris m’étale en vain sa houle et ses décors :
Je vais sourd à tout bruit, aveugle à tout spectacle ;
Et mon âme croupit au fond de mon vieux corps
Dont la pâle vermine a fait son réceptacle.
Fantôme grelottant sous mes haillons pourris,
Épave de l’épave et débris du débris,
J’épouvante les chiens par mon aspect funeste !
Je suis hideux, moulu, racorni, déjeté !
Mais je ricane encore en songeant qu’il me reste
Mon orgueil infini comme l’éternité.
poésie de Maurice Rollinat
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L'Ami
Il était brun, très pâle, et toujours en grand deuil ;
Ses paroles claquaient avec un bruit de flammes,
Et de courtes lueurs plus froides que des lames
Illuminaient parfois la brume de son œil.
Un même goût pour l’art et pour les sombres drames,
Le même âge, la même angoisse du cercueil,
Un égal infini de tristesse et d’orgueil
Eurent vite enchaîné nos esprits et nos âmes.
À la longue, pourtant, cet être souple et noir
M’inquiéta sans trêve et tellement, qu’un soir,
Je me dis en moi-même : « Oh ! si c’était le diable ! »
— « Alors, devina-t-il, vous me préférez Dieu ?
« Soit ! je m’en vais, mon cher, mais pour cadeau d’adieu,
« Je vous laisse la Peur, la Peur irrémédiable !
poésie de Maurice Rollinat
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Comme la rivičre; toujours autre et toujours la męme.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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Comme l'écume: toujours fragile et toujours au-dessus.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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