La culture est ce qui subsiste quand on a oublié tout ce qu'on avait appris.
citation de Selma Lagerlof
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Des citations similaires
Ce que j'ai appris, je l'ai oublié ; ce que je sais, je l'ai inventé.
citation de Chamfort
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Confession. - On oublie sa faute quand on l'a confessée à un autre, mais d'ordinaire l'autre ne l'oublie pas.
Friedrich Nietzsche dans Humain, trop humain
Ajouté par Simona Enache
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Le parfum subsiste toujours au creux de la main qui offre la rose.
citation de Walt Whitman
Ajouté par Simona Enache
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La culture est ce qui reste quand on ne sait rien faire.
citation de Françoise Sagan
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On n'oublie rien de ce qu'on veut oublier : c'est le reste qu'on oublie.
citation de Boris Vian
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Quand on renonce à aimer pour choisir ce que l'on croit être la sagesse, quand on oublie que la vie est un acte d'amour, un jour vient où l'on découvre que l'on a perdu.
citation de Martin Gray
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Presque tout ce qui caractérise l'humanité se résume par le mot culture.
citation de François Jacob
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Quand ce brave séjour, honneur du nom Latin
Quand ce brave séjour, honneur du nom Latin,
Qui borna sa grandeur d'Afrique et de la Bise,
De ce peuple qui tient les bords de la Tamise,
Et de celui qui voit éclore le matin,
Anima contre soi d'un courage mutin
Ses propres nourrissons, sa dépouille conquise,
Qu'il avait par tant d'ans sur tout le monde acquise,
Devint soudainement du monde le butin :
Ainsi quand du grand Tout la fuite retournée,
Ou trente-six mille ans ont sa course bornée,
Rompra des éléments le naturel accord,
Les semences qui sont mères de toutes choses
Retourneront encore à leur premier discord,
Au ventre du Chaos éternellement closes.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
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Je suis un non-violent : quand j'entends parler de revolver, je sors ma culture.
citation de Francis Blanche
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Quand j'entends le mot culture, je sors mon carnet de chèques.
citation de Jean-Luc Godard
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C'est en vain qu'on cherche au loin son bonheur quand on oublie de le cultiver soi-même.
citation de Jean-Jacques Rousseau
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La culture, c'est avant tout une unité de style qui se manifeste dans toutes les activités d'une nation.
citation de Friedrich Nietzsche
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Poème en arc de cercle
quand je fais de la géométrie
je reste assis
je prends l’axe des arbres
une peupleraie c’est le plus pratique
tout y est aligné
ça évite les calculs fastidieux
surtout quand on a oublié les formules
je n’utilise pas d’instruments
juste le regard
pour repérer une symétrie dans le paysage
mon corps s’annule lui-même
c’est bon signe
je cherche les figures qui s’y cachent
certains angles apparaissent dans les coins
j’en fais une somme compacte
que je projette en n’importe quel point
dont les coordonnées ont quelque chose de poétique
c’est presque amusant
ensuite je réfléchis à l’énoncé d’un problème
que je laisse à ma place
en retournant à mes livres
poésie de Julien Boutreux
Ajouté par Doina Maria Tudor
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Dedans le ventre obscur, où jadis fut enclos
Dedans le ventre obscur, où jadis fut enclos
Tout cela qui depuis a rempli ce grand vide,
L'air, la terre, et le feu, et l'élément liquide,
Et tout cela qu'Atlas soutient dessus son dos,
Les semences du Tout étaient encore en gros,
Le chaud avec le sec, le froid avec l'humide,
Et l'accord, qui depuis leur imposa la bride,
N'avait encore ouvert la porte du chaos :
Car la guerre en avait la serrure brouillée,
Et la clef en était par l'âge si rouillée
Qu'en vain, pour en sortir, combattait ce grand corps,
Sans la trêve, Seigneur, de la paix messagère,
Qui trouva le secret, et d'une main légère
La paix avec l'amour en fit sortir dehors.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
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Dostoievski est la seule personne qui m'ait appris quelque chose en psychologie.
citation de Friedrich Nietzsche
Ajouté par Simona Enache
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Lysandre: Hélas! d’après tout ce que j’ai pu lire dans l’histoire — ou appris par ouï-dire, — l’amour vrai n’a jamais suivi un cours facile.
réplique de Le Songe d’une Nuit d’Été, scénario de William Shakespeare (1595), traduction par François-Victor Hugo
Ajouté par Dan Costinaş
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Le Rat
Ma chatte avait peur de cet énorme rat
Qui toutes les nuits dévalisait l’armoire,
Rongeait aussi bien le bois que le grimoire
Et fourrait partout son museau scélérat.
Lourd, il trottinait, fouilleur comme un verrat.
Tout y passait : fil, toile, velours et moire !
Ma chatte avait peur de cet énorme rat
Qui toutes les nuits dévalisait l’armoire.
Il mangeait le cuir, le liège, et cætera,
Renversait les pots et traînait l’écumoire ;
Et même une nuit, si j’ai bonne mémoire,
Je sentis sa queue ignoble sous mon drap.
Ma chatte avait peur de cet énorme rat.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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Gordes, il m'est avis que je suis éveillé,
Gordes, il m'est avis que je suis éveillé,
Comme un qui tout ému d'un effroyable songe
Se réveille en sursaut et par le lit s'allonge,
S'émerveillant d'avoir si longtemps sommeillé.
Roger devint ainsi (ce crois-je) émerveillé :
Et crois que tout ainsi la vergogne me ronge,
Comme lui, quand il eut découvert le mensonge
Du fard magicien qui l'avait aveuglé.
Et comme lui aussi je veux changer de style,
Pour vivre désormais au sein de Logistille,
Qui des coeurs langoureux est le commun support.
Sus donc, Gordes, sus donc, à la voile, à la rame,
Fuyons, gagnons le haut, je vois la belle Dame
Qui d'un heureux signal nous appelle à son port.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
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Le Lièvre
Le lièvre, le long du fossé,
S’en revenait d’un pied qui boite,
Et son allure maladroite
Révélait qu’il était blessé.
Tout fumant, le poil hérissé,
La bouche en sang, l’oreille droite,
Le lièvre, le long du fossé,
S’en revenait d’un pied qui boite.
— « Ah ! s’il pouvait être pansé !
Mais la pauvre bête est bien coite. »
Et quand j’arrivai le front moite,
Hélas ! il avait trépassé,
Le lièvre, le long du fossé.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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Cet amour
Cet amour
Si violent
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Et mauvais comme le temps
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau
Si heureux
Si joyeux
Et si dérisoire
Tremblant de peur comme un enfant dans le noir
Et si sûr de lui
Comme un homme tranquille au millieu de la nuit
Cet amour qu faisait peur aux autres
Qui les faisait parler
Qui les faisait blêmir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l’avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Cet amour tout entier
Si vivant encore
Et tout ensoleillé
C’est le tien
C’est le mien
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelle
Et qui n’a pas changé
Aussi vrai qu’une plante
Aussi tremblante qu’un oiseau
Aussi chaude aussi vivant que l’été
Nous pouvons tous les deux
Aller et revenir
Nous pouvons oublier
Et puis nous rendormir
Nous réveiller souffrir vieillir
Nous endormir encore
Rêver à la mort,
Nous éveiller sourire et rire
Et rajeunir
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique
Vivant comme le désir
Cruel comme la mémoire
Bête comme les regrets
Tendre comme le souvenir
Froid comme le marble
Beau comme le jour
Fragile comme un enfant
Il nous regarde en souriant
Et il nous parle sans rien dire
Et moi je l’écoute en tremblant
Et je crie
Je crie pour toi
Je crie pour moi
Je te supplie
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s’aiment
Et qui se sont aimés
Oui je lui crie
Pour toi pour moi et pour tous les autres
Que je ne connais pas
Reste là
Lá où tu es
Lá où tu étais autrefois
Reste là
Ne bouge pas
Ne t’en va pas
Nous qui sommes aimés
Nous t’avons oublié
Toi ne nous oublie pas
Nous n’avions que toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours
Et n’importe où
Donne-nous signe de vie
Beaucoup plus tard au coin d’un bois
Dans la forêt de la mémoire
Surgis soudain
Tends-nous la main
Et sauve-nous.
poésie de Jacques Prevert
Ajouté par Simona Enache
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