Le plus riche des hommes, c’est l’économe, le plus pauvre, c’est l’avare.
citation de Chamfort
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Egalitarisme: rêve de pauvre, cauchemar de riche.
Georges Elgozy dans L'Esprit des mots ou l'antidictionnaire
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La chance est comme une femme légère: elle opprime le pauvre et s'enivre des charmes du riche.
proverbs géorgiens
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La savoir est la parure du riche et la richesse du pauvre.
citation de Hazrat Ali
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La virginité est le plus riche trésor des filles, mais il est bien malaisé de garder longtemps un trésor dont tous les hommes possèdent la clé.
citation de Maréchal De Bassompierre
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Je ne suis pas un nouveau riche, je suis un ancien pauvre.
citation de Coluche
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Risquer est un mot rayé du vocabulaire de l'avare.
Eugene Sue dans Mystères de Paris
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Ô qu'heureux est celui qui peut passer son âge
Ô qu'heureux est celui qui peut passer son âge
Entre pareils à soi ! et qui sans fiction,
Sans crainte, sans envie et sans ambition,
Règne paisiblement en son pauvre ménage !
Le misérable soin d'acquérir davantage
Ne tyrannise point sa libre affection,
Et son plus grand désir, désir sans passion,
Ne s'étend plus avant que son propre héritage.
Il ne s'empêche point des affaires d'autrui,
Son principal espoir ne dépend que de lui,
Il est sa cour, son roi, sa faveur et son maître.
Il ne mange son bien en pays étranger,
Il ne met pour autrui sa personne en danger,
Et plus riche qu'il est ne voudrait jamais être.
poésie de Joachim du Bellay
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L'avare crierait famine sur un tas de blé.
proverbes français
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La Vipère
Pauvre serpent, montre ta tête
Aplatie et triangulaire.
Par ce soleil caniculaire
Dors en paix, formidable bête !
Tu siffles comme une tempête,
Mais j’ai pitié de ta colère.
Pauvre serpent, montre ta tête
Aplatie et triangulaire !
C’est bien doux qu’ici je m’arrête :
Sans te bénir, je te tolère,
Car aujourd’hui l’amour m’éclaire,
Et j’en ai l’âme toute en fête.
Pauvre serpent ! montre ta tête !
poésie de Maurice Rollinat
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Je hais plus que la mort un jeune casanier
Je hais plus que la mort un jeune casanier,
Qui ne sort jamais hors, sinon aux jours de fête,
Et craignant plus le jour qu'une sauvage bête,
Se fait en sa maison lui-même prisonnier.
Mais je ne puis aimer un vieillard voyager,
Qui court deçà delà, et jamais ne s'arrête,
Ainsi des pieds moins léger que léger de la tête,
Ne séjourne jamais non plus qu'un messager,
L'un sans se travailler en sûreté demeure,
L'autre, qui n'a repos jusques à tant qu'il meure,
Traverse nuit et jour mille lieux dangereux :
L'un passe riche et sot heureusement sa vie,
L'autre, plus souffreteux qu'un pauvre qui mendie,
S'acquiert en voyageant un savoir malheureux.
poésie de Joachim du Bellay
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Plus riche assez que ne se montrait celle
Plus riche assez que ne se montrait celle
Qui apparut au triste Florentin,
Jetant ma vue au rivage latin,
Je vis de loin surgir une nacelle :
Mais tout soudain la tempête cruelle,
Portant envie à si riche butin,
Vint assaillir d'un aquilon mutin
La belle nef des autres la plus belle.
Finalement l'orage impétueux
Fit abîmer d'un gouffre tortueux
La grand richesse à nulle autre seconde.
Je vis sous l'eau perdre le beau trésor,
La belle nef, et les roches encor,
Puis vis la nef se ressourdre sur l'onde.
poésie de Joachim du Bellay
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Il faut être riche de temps et d'argent pour avoir une vie intellectuelle : la culture n'est pas à la portée des démunis de la société.
citation de Hélène Ouvrard
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La Buveuse d'absinthe
Elle était toujours enceinte,
Et puis elle avait un air...
Pauvre buveuse d’absinthe !
Elle vivait dans la crainte
De son ignoble partner :
Elle était toujours enceinte.
Par les nuits où le ciel suinte,
Elle couchait en plein air.
Pauvre buveuse d’absinthe !
Ceux que la débauche éreinte
La lorgnaient d’un œil amer :
Elle était toujours enceinte !
Dans Paris, ce labyrinthe
Immense comme la mer,
Pauvre buveuse d’absinthe,
Elle allait, prunelle éteinte,
Rampant aux murs comme un ver...
Elle était toujours enceinte !
Oh ! cette jupe déteinte
Qui se bombait chaque hiver !
Pauvre buveuse d’absinthe !
Sa voix n’était qu’une plainte,
Son estomac qu’un cancer :
Elle était toujours enceinte !
Quelle farouche complainte
Dira son hideux spencer !
Pauvre buveuse d’absinthe !
Je la revois, pauvre Aminte,
Comme si c’était hier :
Elle était toujours enceinte !
Elle effrayait maint et mainte
Rien qu’en tournant sa cuiller ;
Pauvre buveuse d’absinthe !
Quand elle avait une quinte
De toux, — oh ! qu’elle a souffert,
Elle était toujours enceinte ! —
Elle râlait : « Ça m’esquinte !
Je suis déjà dans l’enfer. »
Pauvre buveuse d’absinthe !
Or elle but une pinte
De l’affreux liquide vert :
Elle était toujours enceinte !
Et l’agonie était peinte
Sur son œil à peine ouvert ;
Pauvre buveuse d’absinthe !
Quand son amant dit sans feinte :
« D’débarras, c’en est un fier !
« Elle était toujours enceinte. »
— Pauvre buveuse d’absinthe !
poésie de Maurice Rollinat
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L'Ensevelissement
On sonna fort. J’allai bien vite ouvrir la porte,
Et je vis un grand coffre horriblement oblong
Près duquel se tenait un petit homme blond,
Qui me dit : « Monsieur, c’est la bière que j’apporte.
Et je baignai de pleurs la pauvre face morte,
Tandis que les porteurs entraient par le salon.
Au dehors, un voisin raclait du violon,
Et les oiseaux chantaient : ― « Diable ! l’odeur est forte ! »
Dit l’un des hommes noirs. ― « Y sommes-nous ? ― Vas-y !
Répliqua l’autre. ― Hélas ! Et le corps fut saisi,
Et l’on allait fermer la boîte mortuaire,
Quand tous deux, avec une inoubliable voix,
Me dirent en pinçant l’un des bouts du suaire :
« Voulez-vous le revoir une dernière fois ?
poésie de Maurice Rollinat
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Mes girouettes
Elles grincent, mes girouettes,
Sur le pauvre toit en lambeaux.
Tous les arbres, grands et nabots,
Ont de lugubres silhouettes !
Dans la saison des alouettes,
Quand les cieux dorment sans flambeaux,
Elles grincent mes girouettes
Sur le pauvre toit en lambeaux.
Comme elles font des pirouettes
Dès que les jours ne sont plus beaux !
Le matin, avec les corbeaux,
Et le soir, avec les chouettes,
Elles grincent mes girouettes !
poésie de Maurice Rollinat
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Les Deux Mendiants
Reprenant leur chemin,
Tête basse, une main
Au sac bossu qu’ils portent,
Dans la cour, comme ils sortent,
Le petit pauvre épais
Lorgne d’un œil mauvais
Le petit monsieur mince
Dont la bouche se pince.
Le vieux s’en aperçoit.
« T’es jaloux ? Ya pas d’quoi !
Fait-il, d’une voix douce :
Entends-l’donc comme i’ tousse.
I’ cache un sang d’navets
Sous tous ses beaux effets,
Tandis q’toi, sans q’tu triches,
Tu fais rir’ vermillons
Tous les trous d’tes haillons,
Ça t’veng’ ben d’êt’ pas riche !
poésie de Maurice Rollinat
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Le commerçant qui ne fait pas de réclame ressemble à un homme qui aurait acheté une lanterne, mais serait trop avare pour payer la chandelle.
citation de Diogene
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Le Bœuf
L’œil injecté de sang, le mufle dans l’eau sale,
Un bœuf, à moitié mort de soif et de chaleur,
Penchait sur le trottoir sa tête colossale
Devant un boucher ivre et sourd à sa douleur.
A la fin, il tomba pesamment sur les pierres,
Et, fracassé, vomit dans sa bave trois dents,
Au milieu des lazzis de hideuses tripières
Voyant en lui déjà des intestins pendants.
Affairés et flâneurs, hommes, enfants et femmes,
Heurtant le pauvre bœuf de leurs rires infâmes,
Absorbaient le peu d’air qu’il tâchait de humer ;
Et dans un café sombre, oblong comme une bière,
Ceux qui fument pour boire et boivent pour fumer
Le regardaient mourir en dégustant leur bière.
poésie de Maurice Rollinat
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J'ai vu des fleurs s'ouvrir au milieu des pierres.J'ai vu des hommes très laids faire des choses magnifiques.J'ai vu le plus mauvais cheval de course remporter la coupe.Alors, moi aussi, je crois.
citation de John Masefield
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Celui qui a la santé est riche sans le savoir.
proverbs italiens
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