Les minutes valent plus que de l’argent, alors dépense-les sagement.
citation de Thomas P. Murphy
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
Des citations similaires
Panjas, veux-tu savoir quels sont mes passe-temps
Panjas, veux-tu savoir quels sont mes passe-temps ?
Je songe au lendemain, j'ai soin de la dépense
Qui se fait chacun jour, et si faut que je pense
A rendre sans argent cent créditeurs contents.
Je vais, je viens, je cours, je ne perds point le temps,
Je courtise un banquier, je prends argent d'avance :
Quand j'ai dépêché l'un, un autre recommence,
Et ne fais pas le quart de ce que je prétends.
Qui me présente un compte, une lettre, un mémoire,
Qui me dit que demain est jour de consistoire,
Qui me rompt le cerveau de cent propos divers,
Qui se plaint, qui se deult, qui murmure, qui crie :
Avecques tout cela, dis, Panjas, je te prie,
Ne t'ébahis-tu point comment je fais des vers ?
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Je peux nommer un général en 5 minutes, mais un bon cheval est difficile à remplacer.
citation de Abraham Lincoln
Ajouté par Dan Costinaş
Commentez! | Vote! | Copie! | En anglais | En espagnol | En roumain
A Madame M...
Vous m'envoyez, belle Emilie,
Un poulet bien emmailloté;
Votre main discrète et polie
L'a soigneusement cacheté.
Mais l'aumône est un peu légère,
Et malgré sa dextérité,
Cette main est bien ménagère
Dans ses actes de charité.
C'est regarder à la dépense
Si votre offrande est un paiement,
Et si c'est une récompense,
Vous n'aviez pas besoin d'argent.
A l'avenir, belle Emilie,
Si votre coeur est généreux,
Aux pauvres gens, je vous en prie
Faites l'aumône avec vos yeux.
Quand vous trouverez le mérite,
Et quand vous voudrez le payer,
Souvenez-vous de Marguerite
Et du poète Alain Chartier
Il était bien laid, dit l'histoire,
La dame était fille de roi;
Je suis bien obligé de croire
Qu'il faisait mieux les vers que moi.
Mais si ma plume est peu de chose,
Mon coeur, hélas! ne vaut pas mieux;
Fût-ce même pour de la prose
Vos cadeaux sont trop dangereux.
Que votre charité timide
Garde son argent et son or,
Car en ouvrant votre main vide
Vous pouvez donner un trésor.
poésie de Alfred de Musset
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Florissac: Mon petit Vif-Argent, il s'agit de nous dire à présent ce que c'est qu'un poète.
Vif-Argent: Oui, bourgeois. C'est un monsieur qui met une échelle contre une étoile, et qui monte en jouant du violon.
réplique de Les hommes de lettres, scénario de Edmond et Jules de Goncourt (1860)
Ajouté par anonyme
Commentez! | Vote! | Copie! | En roumain
Si vous n'avez aucune relation avec la nature alors vous n'aurez pas de relation avec l'homme. Les champs, les forêts, les rivières, les arbres, toutes les merveilles et beautés de la terre, c'est la Nature. Si cela ne vous dit rien alors nous ne pourrons jamais avoir de relation les uns avec les autres.
citation de Krishnamurti
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
Dans les légendes folkloriques roumaines, il n'existe pas de plus grande noblesse que de dépouiller les riches et partager leur argent, dans les bars, avec les pauvres.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Ford: Comme l'on dit, quand l'argent précède, toutes les portes s'ouvrent.
réplique de Les Joyeuses commères de Windsor, Acte deuxième, Scène 2, scénario de William Shakespeare (1602), traduction par Benjamin Laroche
Ajouté par Dan Costinaş
Commentez! | Vote! | Copie!
Le Balcon
Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses,
Ô toi, tous mes plaisirs! ô toi, tous mes devoirs!
Tu te rappelleras la beauté des caresses,
La douceur du foyer et le charme des soirs,
Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses!
Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon,
Et les soirs au balcon, voilés de vapeurs roses.
Que ton sein m'était doux! que ton coeur m'était bon!
Nous avons dit souvent d'impérissables choses
Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon.
Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées!
Que l'espace est profond! que le coeur est puissant!
En me penchant vers toi, reine des adorées,
Je croyais respirer le parfum de ton sang.
Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées!
La nuit s'épaississait ainsi qu'une cloison,
Et mes yeux dans le noir devinaient tes prunelles,
Et je buvais ton souffle, ô douceur! ô poison!
Et tes pieds s'endormaient dans mes mains fraternelles.
La nuit s'épaississait ainsi qu'une cloison.
Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses,
Et revis mon passé blotti dans tes genoux.
Car à quoi bon chercher tes beautés langoureuses
Ailleurs qu'en ton cher corps et qu'en ton coeur si doux?
Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses!
Ces serments, ces parfums, ces baisers infinis,
Renaîtront-ils d'un gouffre interdit à nos sondes,
Comme montent au ciel les soleils rajeunis
Après s'être lavés au fond des mers profondes?
— Ô serments! ô parfums! ô baisers infinis!
poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du mal
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Les pieds nus de ma poésie
Les pieds nus de ma poésie
Ont peu de poids
Cherche la trace de ses pas
Sur cette eau tranquille
Comme un visage éclairé
Toute puissance agenouillée
Chanson matinale
Il brille
Une étoile toute nouvelle
Et la chanson la plus belle
Est celle que j'ai chantée
Pour accepter ces minutes
Oů mon bonheur se décide
Oů toute chose s'arręte
A la merci d'un beau vers.
poésie de Odilon-Jean Perier de La maison de verre
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Quand cette belle fleur premièrement je vis
Quand cette belle fleur premièrement je vis,
Qui notre âge de fer de ses vertus redore,
Bien que sa grand' valeur je ne connusse encore,
Si fus-je en la voyant de merveille ravi.
Depuis, ayant le cours de fortune suivi,
Où le Tibre tortu de jaune se colore,
Et voyant ces grands dieux, que l'ignorance adore,
Ignorants, vicieux et méchants à l'envi :
Alors, Forget, alors cette erreur ancienne,
Qui n'avait bien connu ta princesse et la mienne,
La venant à revoir, se dessilla les yeux :
Alors je m'aperçus qu'ignorant son mérite
J'avais, sans la connaître, admiré Marguerite,
Comme, sans les connaître, on admire les cieux
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Économie de pauvre
« Ça vous surprend que j’fume, et que j’prise, et que j’chique ?
Vous vous dit’ que pour moi qu’a besoin d’épargner
C’est un’ trop gross’ dépense et qu’ça doit me ruiner ?
Mais, j’fais du mêm’ tabac trois usag’ tabagiques,
Mon bout d’carotte, es’ pas ? j’ai fini de l’ mâcher,
I n’a plus d’jus : je l’fais sécher.
Alors, j’n’ai plus q’ma pipe à prendre,
Et son fourneau lui sert d’étui.
Puis, je l’fum’ tout lentement, et, quand il est ben cuit,
J’le fourr’ dans ma queue d’rat, et j’en prise la cendre.
Ma chiq’ ? C’est provision d’tabac pour mon brûl’gueule
Et pour mon nez qu’est pas étroit.
Ça fait donc q’la dépens’ d’un’ seule
Me procur’ le plaisir des trois ! »
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Les deux bouleaux
L'été, ces deux bouleaux qui se font vis-à -vis,
Avec ce délicat et mystique feuillage
D'un vert si vaporeux sur un si fin branchage,
Ont l'air extasié devant les yeux ravis.
Ceints d'un lierre imitant un grand serpent inerte,
Pommés sur leurs troncs droits, tout lamés d'argent blanc,
Ils charment ce pacage où leur froufrou tremblant
Traîne le bercement de sa musique verte.
Mais, vient l'hiver qui rend par ses déluges froids
La figure du ciel, des rochers et des bois,
Aussi lugubre que la nôtre ;
Morfondus, noirs, alors les bouleaux désolés
Sont deux grands spectres nus, hideux, échevelés,
Pleurant l'un en face de l'autre.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
L’argent et le succès ne changent pas les gens; ils amplifient simplement leur vraie personnalité.
citation de Will Smith
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
L’agréable, dans les cadeaux d’argent qu’on reçoit pour Noël, c’est qu’ils sont si faciles à échanger.
citation de Benjamin Winston
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
De votre Dianet
De votre Dianet (de votre nom j'appelle
Votre maison d'Anet) la belle architecture,
Les marbres animés, la vivante peinture,
Qui la font estimer des maisons la plus belle :
Les beaux lambris dorés, la luisante chapelle,
Les superbes donjons, la riche couverture,
Le jardin tapissé d'éternelle verdure,
Et la vive fontaine à la source immortelle :
Ces ouvrages, Madame, Ã qui bien les contemple,
Rapportant de l'antiq' le plus parfait exemple,
Montrent un artifice et dépense admirable.
Mais cette grand' douceur jointe à cette hautesse,
Et cet astre bénin joint à cette sagesse,
Trop plus que tout cela vous font émerveillable.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Dada est notre intensité; qui érige les baïonnettes sans conséquence la tête Sumatrale du bébé allemand; Dada est l'art sans pantoufles ni parallèles; qui est contre et pour l'unité et décidément contre le futur; nous savons sagement que nos cerveaux deviendront des coussins douillets que notre anti-dogmatisme est aussi exclusivité que le fonctionnaire que nous ne sommes pas libres et que nous crions liberté Nécessité sévère sans discipline ni morale et crachons sur l'humanité. Dada reste dans le cadre européen des faiblesses, c'est tout de même de la merde, mais nous voulons désormais chier en couleurs diverses, pour orner les jardins zoologiques de l'art, de tous les drapeaux des consulats do do bong hiho aho hiho aho.
citation de Tristan Tzara (1916)
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
La vie est trop courte pour se réveiller avec des regrets, alors aime les gens qui te traitent bien et oublie les autres.
auteur inconnu/anonyme
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
Bon frère et bon fils
Le notaire dit : « Jean ! il s’agit d’un partage.
Votre frère, passé pour mort,
Authentiquement vit encor.
Vous êtes maintenant deux pour votre héritage.
— Ça s’rait-il Dieu possibl’ ? ah ben ! grommelle Jean,
Faut partager l’bien et l’argent ?
Moi qui croyais mon frèr’ si poussièr’ dans sa fosse !
Mais p’êt’ ben q’la nouvelle est fausse ?...
— Vous auriez tort d’émettre un doute,
Ricane le tabellion. »
— D’m’êt’ cru seul héritier ? maintenant c’que ça m’en coûte !
On l’disait mort défunt : j’ai pas eu d’ réflexion,
Et, d’ordinair’, c’est pas c’qui m’ manque.
Si j’avais pu m’méfier, d’un’ ressuscitation,
Mon pèr’ m’eût fait d’la main à la main donation
D’ses écus et d’ses billets d’banque ;
Pas seul’ment ça, ben encor mieux !
Comme à volonté je m’nais l’vieux,
Terr’ et prés j’y faisais tout vendre,
Et, faisant argent d’tout, ainsi j’pouvais tout prendre !
C’est fort tout d’mêm’ ! mon frèr’, rien q’pour m’embarrasser,
Qui s’avis’ ben d’ détrépasser !
C’lui q’était notaire avant vous
Il disait : « Faut s’fier à personne :
Les morts vous tromp’ comme les fous. »
Enfin, j’peux pas dir’ que j’m’en fous,
Mais, ça yest... Faut que j’me raisonne !
Pourtant, puisque mon frère est un ch’ti mort qui r’vient
Pour partager c’qui m’appartient,
Alors, i’m’compens’ra, j’espère,
Moitié de c’qu’a coûté mon père
Pour sa bière et son enterr’ment. »
Et puis, tout bonhomiquement,
Il ajoute : « Mon Dieu, six francs ? c’est pas un’ somme !
J’y pay’rai ben tout seul ses quat’ planch’ à c’brave homme.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
En jouant on perd le temps et l'argent.
proverbes chinois
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie! | En roumain
Que dirons-nous, Melin, de cette cour romaine
Que dirons-nous, Melin, de cette cour romaine,
Où nous voyons chacun divers chemins tenir,
Et aux plus hauts honneurs les moindres parvenir,
Par vice, par vertu, par travail, et sans peine ?
L'un fait pour s'avancer une dépense vaine,
L'autre par ce moyen se voit grand devenir,
L'un par sévérité se sait entretenir,
L'autre gagne les coeurs par sa douceur humaine :
L'un pour ne s'avancer se voit être avancé,
L'autre pour s'avancer se voit désavancé,
Et ce qui nuit à l'un, à l'autre est profitable :
Qui dit que le savoir est le chemin d'honneur,
Qui dit que l'ignorance attire le bonheur :
Lequel des deux, Melin, est le plus véritable ?
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!