La fortune de certains dépasse le seuil au delà duquel ils ne peuvent compter.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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Des citations similaires
La foi défie l'âme d'aller au-delà de ce que les yeux peuvent voir.
citation de William Newton Clark
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Seuls ceux qui prennent le risque d'aller trop loin peuvent découvrir jusqu'où ils peuvent aller.
citation de T.S. Eliot
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Certains ne peuvent se décomposer chimiquement qu'aprčs s'ętre décomposés moralement.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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Changer, c'est une loi de l'existence. Ceux qui ne regardent que le passé et le présent peuvent être certains de louper le futur.
citation de John F. Kennedy
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Avec des pierres, vous pouvez parler à voix basse, car même s'ils sont sourds, ils peuvent ressentir!
citation de Octav Bibere
Ajouté par Kitzy Bush
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Les Cloportes
Au bas d’un vieux mur qui s’écroule,
Par delà fermes et guérets,
Les cloportes, lents et secrets,
Rampaient, ignorés de la poule.
Je longeais un ruisseau qui coule,
Lorsque j’aperçus les pauvrets
Au bas d’un vieux mur qui s’écroule.
Par delà fermes et guérets.
— Comme ils étaient loin de la foule,
Dans ces gravats mornes et frais !
Je voulus les voir de plus près ;
Mais ils se roulèrent en boule
Au bas d’un vieux mur qui s’écroule.
poésie de Maurice Rollinat
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Les hommes déprécient ce qu’ils ne peuvent comprendre.
citation de Goethe
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Les artistes perçoivent le monde tel qu'ils peuvent le transposer.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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Certains prophčtes atteignent la perfection. Ils devinent męme le passé.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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La politesseest à la base de certains mensonges. De ce fait, ils semblent plus excusables.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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Combien sont indiscrets certains écrivains! Ils lisent les livres des autres.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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Ceux qui font don de certains organes de leur vivant, les recevront-ils à la prochaine résurrection?
citation de Octav Bibere
Ajouté par Kitzy Bush
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Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots.
citation de Jean Jaures
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Il est hélas devenu évident aujourd'hui que notre technologie a dépassé notre humanité.
citation de Albert Einstein
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Lorsqu'il s'agit de questions de religion, les hommes se rendent coupables de toutes les malhonnêtetés possibles. Les philosophes étirent la signification des mots jusqu'à ce que ceux-ci conservent à peine quelque chose de leur sens d'origine, ils appellent Dieu quelque vague abstraction qu'ils se sont créée et les voilà désormais, à la face du monde, déistes, croyants en Dieu, ils peuvent s'enorgueillir d'avoir reconnu un concept de Dieu plus élevé plus pur, bien que leur Dieu ne soit plus qu'une ombre sans substance.
Sigmund Freud dans L'avenir d'une illusion
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Où les mortels peuvent-ils le mieux déposer leurs illusions? Evidemment dans le ciel, c'est à dire dans la plus grande des illusions.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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La bonne chienne
Les deux petits jouaient au fond du grand pacage ;
La nuit les a surpris, une nuit d'un tel noir
Qu'ils se tiennent tous deux par la main sans se voir
L'opaque obscurité les enclôt dans sa cage.
Que faire ? les brebis qui paissaient en bon nombre,
Les chèvres, les cochons, la vache, la jument,
Sont égarés ou bien muets pour le moment,
Ils ne trahissent plus leur présence dans l'ombre.
Puis, la vague rumeur des mauvaises tempêtes
Sourdement fait gronder l'écho.
Mais la bonne chienne Margot
A rassemblé toutes les têtes
Du grand troupeau... si bien que, derrière les bêtes,
Chacun des deux petits lui tenant une oreille,
Tous les trois, à pas d'escargot,
Ils regagnent enfin, là-haut,
Le vieux seuil où la maman veille.
poésie de Maurice Rollinat
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La Bonne Chienne
Les deux petits jouaient au fond du grand pacage ;
La nuit les a surpris, une nuit d’un tel noir
Qu’ils se tiennent tous deux par la main sans se voir :
L’opaque obscurité les enclôt dans sa cage.
Que faire ? les brebis qui paissaient en bon nombre,
Les chèvres, les cochons, la vache, la jument,
Sont égarés ou bien muets pour le moment,
Ils ne trahissent plus leur présence dans l’ombre.
Puis, la vague rumeur des mauvaises tempêtes
Sourdement fait gronder l’écho.
Mais la bonne chienne Margot
A rassemblé toutes les têtes
Du grand troupeau... si bien que, derrière les bêtes,
Chacun des deux petits lui tenant une oreille,
Tous les trois, à pas d’escargot,
Ils regagnent enfin, là-haut,
Le vieux seuil où la maman veille.
poésie de Maurice Rollinat
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Le comble de l'optimisme, c'est de rentrer dans un grand restaurant et compter sur la perle qu'on trouvera dans une huître pour payer la note.
citation de Tristan Bernard
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Les Petits Taureaux
Ils ont pour promenoir
Des vallons verts et mornes.
Quels prés, matin et soir,
Ils ont pour promenoir !
A peine à leur front noir
On voit poindre les cornes.
Ils ont pour promenoir
Des vallons verts et mornes.
Ils ne peuvent rester
Une minute en place.
Où qu’ils soient à brouter,
Ils ne peuvent rester.
Aussi font-ils pester
Le vacher qui se lasse.
Ils ne peuvent rester
Une minute en place.
Autour des grands taureaux
Tous trois font les bravaches !
Quels meuglements ! quels trots
Autour des grands taureaux !
Ils ne sont pas bien gros,
Mais ils courent les vaches !
Autour des grands taureaux,
Tous trois font les bravaches !
Chacun fait plus d’un saut
Sur la génisse blonde.
Pour elle quel assaut !
Chacun fait plus d’un saut.
Elle en a l’air tout sot,
La pauvre pudibonde.
Chacun fait plus d’un saut
Sur la génisse blonde.
Le pauvre petit chien
Fortement les agace.
Il est si bon gardien,
Le pauvre petit chien.
Si tous trois sont très bien,
Avec plus d’une agace
Le pauvre petit chien
Fortement les agace.
Il est estropié
Par les coups qu’il attrape,
A toute heure épié,
Il est estropié.
De la tête et du pied
C’est à qui d’eux le frappe.
Il est estropié
Par les coups qu’il attrape.
Quand ils sont altérés
Ils vont boire à la Creuse.
Ils s’échappent des prés
Quand ils sont altérés.
Oh ! les doux effarés
Sur la côte pierreuse !
Quand ils sont altérés,
Ils vont boire à la Creuse.
Ils marchent dans les buis,
Lents comme des tortues ;
Sur le bord où je suis
Ils marchent dans les buis.
Leurs pieds n’ont pour appuis
Que des roches pointues ;
Ils marchent dans les buis
Lents comme des tortues.
Moi, je fume, observant
Le liège de ma ligne
Qui bouge si souvent ;
Moi, je fume, observant ;
Eux, vont le mufle au vent,
La prunelle maligne ;
Moi, je fume, observant
Le liège de ma ligne.
Ils s’arrêtent fourbus
Sous l’orme ou sous le tremble.
Dans les endroits herbus
Ils s’arrêtent fourbus.
Joignant leurs nez camus
Ils se lèchent ensemble.
Ils s’arrêtent fourbus
Sous l’orme ou sous le tremble.
A vous ces triolets
Que j’ai faits sur la brande !
Chers petits bœufs follets,
A vous ces triolets.
Aux prés ruminez-les,
La saveur en est grande ;
A vous ces triolets
Que j’ai faits sur la brande
Oh ! quel charme ! C’était
Par une nuit d’automne ;
Le grillon chuchotait.
Oh ! quel charme c’était !
L’étang brun reflétait
La lune monotone.
Oh ! quel charme ! C’était
Par une nuit d’automne !
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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