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Reste devant la porte si tu veux qu'on te l'ouvre. Rien n'est fermé jamais, sinon à tes propres yeux.

citation de Farid Al-Din'AttarSignalez un problèmeDes citations similaires
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Des citations similaires

Valeriu Butulescu

Je ferme les yeux. Je veux voir profondément.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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Je n'ai jamais pensé que cette voûte ronde

Je n'ai jamais pensé que cette voûte ronde
Couvrît rien de constant : mais je veux désormais,
Je veux, mon cher Morel, croire plus que jamais
Que dessous ce grand Tout rien ferme ne se fonde,

Puisque celui qui fut de la terre et de l'onde
Le tonnerre et l'effroi, las de porter le faix,
Veut d'un cloître borner la grandeur de ses faits,
Et pour servir à Dieu abandonner le monde.

Mais quoi ? que dirons-nous de cet autre vieillard,
Lequel ayant passé son âge plus gaillard
Au service de Dieu, ores César imite ?

Je ne sais qui des deux est le moins abusé :
Mais je pense, Morel, qu'il est fort malaisé
Que l'un soit bon guerrier, ni l'autre bon ermite.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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À l'Insensible

Es-tu femme ou statue ? Hélas ! j’ai beau m’user
Par les raffinements inouïs que j’invente
Pour forcer ta chair morte à devenir vivante ;
J’ai beau me convulser sur ta gorge énervante,
Tu n’as jamais senti la luxure savante
De mon baiser.

Ainsi donc, comme un plomb sur la peau du jaguar,
Ma passion sur toi glisse, et mes pleurs eux-mêmes
Coulent sans t’émouvoir le long de tes mains blêmes ;
Et quand je te supplie à genoux que tu m’aimes,
Je reste épouvanté par les froideurs suprêmes
De ton regard !

Rampant comme un aspic, fidèle comme un chien,
Je laisse piétiner mon cœur sous ta babouche ;
Devant l’inconscient sarcasme de ta bouche,
Je fléchis mon honneur et ma fierté farouche ;
Je me calcine en vain dans l’enfer de ta couche,
Ô rage ! — Eh bien,

Puisque sur ton flanc nu l’amour me fait beugler,
Sans que jamais sur toi ma convoitise morde ;
Puisque toujours passive et sans miséricorde,
Tu veux qu’en tes bras morts et glacés je me torde,
Ce soir, de tes cheveux, je vais faire une corde
Pour t’étrangler !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Charles Darwin

La science et le Christ n'ont rien à voir l'un avec l'autre, sinon dans la mesure où l'habitude de la recherche scientifique enseigne la prudence au moment d'accepter une preuve quelle qu'elle soit. En ce qui me concerne, je ne crois pas qu'une révélation ait été faite. Face à la question de l'au-delà, il appartient à chacun de tirer ses propres conclusions, à partir de probabilités vagues et contradictoires.

citation de Charles Darwin (juin 1879)Signalez un problèmeDes citations similaires
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À une Mystérieuse

J’aime tes longs cheveux et tes pâles menottes,
Tes petits pieds d’enfant, aux ongles retroussés,
Tes yeux toujours pensifs et jamais courroucés,
Ta bouche de velours et tes fines quenottes.

Puis, j’adore ton cœur où, comme des linottes,
Gazouillent à loisir tes rêves cadencés ;
Ton cœur, aux sentiments touffus et nuancés,
Et ton esprit qui jase avec toutes les notes.

Ton frôlement me fait tressaillir jusqu’aux os
Et dans ses regards pleins d’invisibles roseaux
Ta prunelle mystique enveloppe mon âme :

Donc, tu m’as tout entier, tu me subjugues ! Mais,
En toi, je ne sais pas et ne saurai jamais
Ce que j’aime le mieux de l’Ange ou de la Femme !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Burke Hedges

La porte qui mène aux progrès personnels ne s'ouvre que de l'intérieur.

citation de Burke HedgesSignalez un problèmeDes citations similaires
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La chance vient toujours à celui qui la désire. Ne sous-estime jamais tes rêves. Tu dois faire un pacte avec eux. Ils sont la source et la force inépuisable qui te permettront de vaincre. Derrière l'obstacle, s'ouvre une liberté toute neuve, un horizon plus vaste.

citation de Dugpa RimpochéSignalez un problèmeDes citations similaires
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Amore scusami

Amore scusami
Si je reste là
Devant toi comme ça
Mais j'ai compris qu'en te laissant partir
J'allais souffrir
Amore bacciami
Au revoir mon amour
Embrasse-moi
Et promets-moi de n'a pas oublier
Que je t'aimais
Ce n'étais rien je t'assure
Qu'un simple jeu, rien de mieux
Que des baisers mêlés de rire
A coeur perdu sous le ciel bleu
Pour moi c'était l'aventure
Mais j'ai compris peu à peu
Sans avoir osé te le dire
Que j'avais trouvé beaucoup mieux
Alors excuse-moi
Si je reste là
Devant toi, comme ça
Mais j'ai compris qu'en te laissant partir
J'allais souffrir
Amore bacciami
Au revoir mon amour
Embrasse-moi
Et promets-moi de ne pas oublier
Que je t'aimais
Je t'aimais
Je t'aimais.

chanson interprété par Dalida, la musique de Vito Pallavicini, Gino Mescoli, Jean Broussolle (1964)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Les Yeux bleus

Tes yeux bleus comme deux bluets
Me suivaient dans l’herbe fanée
Et près du lac aux joncs fluets
Où la brise désordonnée
Venait danser des menuets.

Chère Ange, tu diminuais
Les ombres de ma destinée,
Lorsque vers moi tu remuais
Tes yeux bleus.

Mes spleens, tu les atténuais,
Et ma vie était moins damnée
À cette époque fortunée
Où dans l’âme, à frissons muets,
Tendrement tu m’insinuais
Tes yeux bleus !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Tu ne crains la fureur de ma plume animée

Tu ne crains la fureur de ma plume animée,
Pensant que je n'ai rien à dire contre toi,
Sinon ce que ta rage a vomi contre moi,
Grinçant comme un mâtin la dent envenimée.

Tu crois que je n'en sais que par la renommée,
Et que quand j'aurai dit que tu n'as point de foi,
Que tu es affronteur, que tu es traître au roi,
Que j'aurai contre toi ma force consommée,

Tu penses que je n'ai rien de quoi me venger,
Sinon que tu n'es fait que pour boire et manger :
Mais j'ai bien quelque chose encore plus mordante.

Et quoi ? l'amour d'Orphée ? et que tu ne sus onc
Que c'est de croire en Dieu ? non. Quel vice est-ce donc ?
C'est, pour le faire court, que tu es un pédante.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Le Chant du Coq

Un lugubre coquerico
Retentit soudain sur le chaume.
Or la nuit qui jamais ne chôme
Commence à faire son tricot.

Rouge comme un coquelicot,
Le soleil ferme son royaume.
Un lugubre coquerico
Retentit soudain sur le chaume.

Et Jean hâte son bourriquot,
Car le coq du clocher fantôme
Ouvre ses deux ailes de gnome;
Et c'est lui qui jette à l'écho
Un lugubre coquerico.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Dan Costinaş
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Les Yeux morts

De ses grands yeux chastes et fous
Il ne reste pas un vestige :
Ces yeux qui donnaient le vertige
Sont allés où nous irons tous.

En vain, ils étaient frais et doux
Comme deux bluets sur leur tige ;
De ses grands yeux chastes et fous
Il ne reste pas un vestige.

Quelquefois, par les minuits roux
Pleins de mystère et de prestige,
La morte autour de moi voltige,
Mais je ne vois plus que les trous
De ses grands yeux chastes et fous !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Paul Eluard

Intimes V

Je n‘ai envie que de t’aimer
Un orage emplit la vallée
Un poisson la rivière

Je t’ai faite à la taille de ma solitude
Le monde entier pour se cacher
Des jours des nuits
Pour se comprendre

Pour ne plus rien voir dans tes yeux
Que ce je pense de toi
Et d’un monde à ton image

Et des jours et des nuits réglés par tes paupières.

poésie de Paul EluardSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Vlad Chirinciuc
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Paul Eluard

Intimes V

Je n'ai envie que de t'aimer
Un orage emplit la vallée
Un poisson la rivière

Je t'ai faite à la taille de ma solitude.

Le monde entier pour se cacher
Des jours des nuits pour se comprendre
Pour ne plus rien voir dans tes yeux
Que ce que je pense de toi
Et d'un monde à ton image
Et des jours et des nuits réglés par tes paupières.

poésie de Paul EluardSignalez un problèmeDes citations similaires
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Seigneur, je ne saurais regarder d'un bon oeil

Seigneur, je ne saurais regarder d'un bon oeil
Ces vieux singes de cour, qui ne savent rien faire,
Sinon en leur marcher les princes contrefaire,
Et se vêtir, comme eux, d'un pompeux appareil.

Si leur maître se moque, ils feront le pareil,
S'il ment, ce ne sont eux qui diront du contraire,
Plutôt auront-ils vu, afin de lui complaire,
La lune en plein midi, à minuit le soleil.

Si quelqu'un devant eux reçoit un bon visage,
Es le vont caresser, bien qu'ils crèvent de rage
S'il le reçoit mauvais, ils le montrent au doigt.

Mais ce qui plus contre eux quelquefois me dépite,
C'est quand devant le roi, d'un visage hypocrite,
Ils se prennent à rire, et ne savent pourquoi.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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La Chanson des yeux

J’aime tes yeux d’azur qui, tout pailletés d’or,
Ont une lueur bleue et blonde,
Tes yeux câlins et clairs où le rêve s’endort,
Tes grands yeux bougeurs comme l’onde.

Jusque dans leurs regards savants et nuancés,
Si doux qu’ils te font deux fois femme,
Ils reflètent le vol de tes moindres pensers
Et sont les vitres de ton âme.

Dans la rue on subit leur charme ensorceleur ;
Ils étonnent sur ton passage,
Car ils sont plus jolis et plus fleurs que la fleur
Que tu piques à ton corsage.

Oui, tes yeux sont si frais sous ton large sourcil,
Qu’en les voyant on se demande
S’ils n’ont pas un arôme harmonieux aussi,
Tes longs yeux fendus en amande.

Dans le monde on les voit pleins de morosité,
Ils sont distraits ou sardoniques
Et n’ont pour me parler amour et volupté
Que des œillades platoniques ;

Mais, tout seuls avec moi sous les rideaux tremblants,
Ils me font te demander grâce,
Et j’aspire, enlacé par tes petits bras blancs,
Ce qu’ils me disent à voix basse.

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Je Vais T'aimer

A faire pâlir tous les Marquis de Sade
A faire rougir les putains de la rade
A faire crier grâce à tous les échos
A faire trembler les murs de Jéricho
Je vais t'aimer

A faire flamber des enfers dans tes yeux
A faire jurer tous les tonnerres de Dieu
A faire dresser tes seins et tous les Saints
A faire prier et supplier nos mains
Je vais t'aimer

Je vais t'aimer
Comme on ne t'a jamais aimée
Je vais t'aimer
Plus loin que tes rêves ont imaginé
Je vais t'aimer je vais t'aimer

Je vais t'aimer
Comme personne n'a osé t'aimer
Je vais t'aimer
Comme j'aurais tellement aimé être aimé
Je vais t'aimer je vais t'aimer

A faire vieillir à faire blanchir la nuit
A faire brûler la lumière jusqu'au jour
A la passion et jusqu'a la folie
Je vais t'aimer je vais t'aimer d'amour

A faire cerner à faire fermer nos yeux
A faire souffrir à faire mourir nos corps
A faire voler nos âmes aux septièmes cieux
A se croire morts et faire l'amour encore
Je vais t'aimer

Je vais t'aimer
Comme on ne t'a jamais aimée
Je vais t'aimer
Plus loin que tes rêves ont imaginé
Je vais t'aimer je vais t'aimer

Je vais t'aimer
Comme personne n'a osé t'aimer
Je vais t'aimer
Comme j'aurais tellement aimé être aimé
Je vais t'aimer je vais t'aimer.

chanson interprété par Michel SardouSignalez un problèmeDes citations similaires
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Mihai Eminescu

Si jamais il m’advient

Si jamais il m’advient de te voir le matin,
Je verrai un tilleul en reve, c’est certain.
Mais si c’est un tilleul que je vois en chemin,
Tes yeux toute la nuit brilleront dans les miens.

poésie de Mihai Eminescu, traduction par Jean-Louis CourriolSignalez un problèmeDes citations similaires
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Charles Baudelaire

À une Malabaraise

Tes pieds sont aussi fins que tes mains, et ta hanche
Est large à faire envie à la plus belle blanche;
À l'artiste pensif ton corps est doux et cher;
Tes grands yeux de velours sont plus noirs que ta chair.
Aux pays chauds et bleus où ton Dieu t'a fait naître,
Ta tâche est d'allumer la pipe de ton maître,
De pourvoir les flacons d'eaux fraîches et d'odeurs,
De chasser loin du lit les moustiques rôdeurs,
Et, dès que le matin fait chanter les platanes,

D'acheter au bazar ananas et bananes.
Tout le jour, où tu veux, tu mènes tes pieds nus,
Et fredonnes tout bas de vieux airs inconnus;
Et quand descend le soir au manteau d'écarlate,
Tu poses doucement ton corps sur une natte,
Où tes rêves flottants sont pleins de colibris,
Et toujours, comme toi, gracieux et fleuris.

Pourquoi, l'heureuse enfant, veux-tu voir notre France,
Ce pays trop peuplé que fauche la souffrance,
Et, confiant ta vie aux bras forts des marins,
Faire de grands adieux à tes chers tamarins?
Toi, vêtue à moitié de mousselines frêles,
Frissonnante là-bas sous la neige et les grêles,
Comme tu pleurerais tes loisirs doux et francs
Si, le corset brutal emprisonnant tes flancs
Il te fallait glaner ton souper dans nos fanges
Et vendre le parfum de tes charmes étranges,
Oeil pensif, et suivant, dans nos sales brouillards,
Des cocotiers absents les fantômes épars!

poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du malSignalez un problèmeDes citations similaires
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A l'ambitieux et avare ennemi des bonnes lettres

Serf de Faveur, esclave d'Avarice,
Tu n'eus jamais sur toi-même pouvoir,
Et je me veux d'un tel maître pourvoir
Que l'Esprit libre en plaisir se nourrisse.

L'Air, la Fortune et l'humaine Police
Ont en leurs mains ton malheureux avoir.
Le Juge avare ici n'a rien à voir,
Ni les trois Soeurs, ni du Temps la malice,

Regarde donc qui est plus souhaitable,
L'aise ou l'ennui, le certain ou l'instable.
Quant à l'honneur, j'espère être immortel

Car un clair nom sous Mort jamais ne tombe.
Le tien obscur ne te promet rien tel.
Ainsi, tous deux serez sous même tombe.

CAELO MUSA BEAT.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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