Les flammes de la bibliothčque d'Alexandrie ont transformé la nuit en jour. Mais s'en sont suivies de longues périodes d'obscurité.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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Des citations similaires
L'histoire n'est pas le lieu de la félicité. Les périodes de bonheur y sont ses pages blanches.
citation de Hegel
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La bonne chienne
Les deux petits jouaient au fond du grand pacage ;
La nuit les a surpris, une nuit d'un tel noir
Qu'ils se tiennent tous deux par la main sans se voir
L'opaque obscurité les enclôt dans sa cage.
Que faire ? les brebis qui paissaient en bon nombre,
Les chèvres, les cochons, la vache, la jument,
Sont égarés ou bien muets pour le moment,
Ils ne trahissent plus leur présence dans l'ombre.
Puis, la vague rumeur des mauvaises tempêtes
Sourdement fait gronder l'écho.
Mais la bonne chienne Margot
A rassemblé toutes les têtes
Du grand troupeau... si bien que, derrière les bêtes,
Chacun des deux petits lui tenant une oreille,
Tous les trois, à pas d'escargot,
Ils regagnent enfin, là-haut,
Le vieux seuil où la maman veille.
poésie de Maurice Rollinat
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La Bonne Chienne
Les deux petits jouaient au fond du grand pacage ;
La nuit les a surpris, une nuit d’un tel noir
Qu’ils se tiennent tous deux par la main sans se voir :
L’opaque obscurité les enclôt dans sa cage.
Que faire ? les brebis qui paissaient en bon nombre,
Les chèvres, les cochons, la vache, la jument,
Sont égarés ou bien muets pour le moment,
Ils ne trahissent plus leur présence dans l’ombre.
Puis, la vague rumeur des mauvaises tempêtes
Sourdement fait gronder l’écho.
Mais la bonne chienne Margot
A rassemblé toutes les têtes
Du grand troupeau... si bien que, derrière les bêtes,
Chacun des deux petits lui tenant une oreille,
Tous les trois, à pas d’escargot,
Ils regagnent enfin, là-haut,
Le vieux seuil où la maman veille.
poésie de Maurice Rollinat
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La terre y est fertile, amples les édifices
La terre y est fertile, amples les édifices,
Les poêles bigarrés, et les chambres de bois,
La police immuable, immuables les lois,
Et le peuple ennemi de forfaits et de vices.
Ils boivent nuit et jour en Bretons et Suisses,
Ils sont gras et refaits, et mangent plus que trois
Voilà les compagnons et correcteurs des rois,
Que le bon Rabelais a surnommés saucisses.
Ils n'ont jamais changé leurs habits et façons,
Ils hurlent comme chiens leurs barbares chansons,
Ils content à leur mode et de tout se font croire :
Ils ont force beaux lacs et force sources d'eau,
Force prés, force bois. J'ai du reste, Belleau,
Perdu le souvenir, tant ils me firent boire.
poésie de Joachim du Bellay
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La Loreley
A Bacharach il y avait une sorcière blonde
Qui laissait mourir d'amour tous les hommes à la ronde
Devant son tribunal l'évêque la fit citer
D'avance il l'absolvit à cause de sa beauté
Ô belle Loreley aux yeux pleins de pierreries
De quel magicien tiens-tu ta sorcellerie
Je suis lasse de vivre et mes yeux sont maudits
Ceux qui m'ont regardée évêque en ont péri
Mes yeux ce sont des flammes et non des pierreries
Jetez jetez aux flammes cette sorcellerie
Je flambe dans ces flammes Ô belle Loreley
Qu'un autre te condamne tu m'as ensorcelé
Évêque vous riez Priez plutôt pour moi la Vierge
Faites-moi donc mourir et que Dieu vous protège
Mon amant est parti pour un pays lointain
Faites-moi donc mourir puisque je n'aime rien
Mon coeur me fait si mal il faut bien que je meure
Si je me regardais il faudrait que j'en meure
Mon coeur me fait si mal depuis qu'il n'est plus là
Mon coeur me fit si mal du jour où il s'en alla
L'évêque fit venir trois chevaliers avec leurs lances
Menez jusqu'au couvent cette femme en démence
Va-t'en Lore en folie va Lore aux yeux tremblants
Tu seras une nonne vêtue de noir et blanc
Puis ils s'en allèrent sur la route tous les quatre
La Loreley les implorait et ses yeux brillaient comme des astres
Chevaliers laissez-moi monter sur ce rocher si haut
Pour voir une fois encore mon beau château
Pour me mirer une fois encore dans le fleuve
Puis j'irai au couvent des vierges et des veuves
Là-haut le vent tordait ses cheveux déroulés
Les chevaliers criaient Loreley Loreley
Tout là-bas sur le Rhin s'en vient une nacelle
Et mon amant s'y tient il m'a vue il m'appelle
Mon coeur devient si doux c'est mon amant qui vient
Elle se penche alors et tombe dans le Rhin
Pour avoir vu dans l'eau la belle Loreley
Ses yeux couleur du Rhin ses cheveux de soleil
poésie de Guillaume Apollinaire de Alcools (1913)
Ajouté par George Budoi
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La sagesse d'un homme n'est pas toujours directement proportionnelle à la taille de sa bibliothčque.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
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Que suis-je? Une nuit décroissante, une obscurité brillante.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
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Etoiles
Il est au cile des etoiles
qui, comme des diamants
lorsque la nuit est sans voiles
se mirent aux flots dormants
il en est aussi sur terre
et qui brillent nuit et jour
le jour, pleines de mystere
et la nuit, pleines d’amour!
et ces etoiles pensives
eclairent un ciel bien pur
aux couleurs tout aussi vives
que le vaste ciel d’azur!
poésie de Iulia Hașdeu
Ajouté par Simona Enache
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Les yeux
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l'aurore;
Ils dorment au fond des tombeaux
Et le soleil se lève encore.
Les nuits plus douces que les jours
Ont enchanté des yeux sans nombre;
Les étoiles brillent toujours
Et les yeux se sont remplis d'ombre.
Oh ! qu'ils aient perdu le regard,
Non, non, cela n'est pas possible!
Ils se sont tournés quelque part
Vers ce qu'on nomme l'invisible;
Et comme les astres penchants,
Nous quittent, mais au ciel demeurent,
Les prunelles ont leurs couchants,
Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent :
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l'autre côté des tombeaux
Les yeux qu'on ferme voient encore.
poésie de Sully Prudhomme
Ajouté par anonyme
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Si les larmes servaient de remède au malheur
Si les larmes servaient de remède au malheur,
Et le pleurer pouvait la tristesse arrêter,
On devrait, Seigneur mien, les larmes acheter,
Et ne se trouverait rien si cher que le pleur.
Mais les pleurs en effet sont de nulle valeur :
Car soit qu'on ne se veuille en pleurant tourmenter,
Ou soit que nuit et jour on veuille lamenter,
On ne peut divertir le cours de la douleur.
Le coeur fait au cerveau cette humeur exhaler,
Et le cerveau la fait par les yeux dévaler,
Mais le mal par les yeux ne s'alambique pas.
De quoi donques nous sert ce fâcheux larmoyer?
De jeter, comme on dit, l'huile sur le foyer,
Et perdre sans profit le repos et repas.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
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Vivons, Gordes, vivons, vivons, et pour le bruit
Vivons, Gordes, vivons, vivons, et pour le bruit
Des vieillards ne laissons à faire bonne chère :
Vivons, puisque la vie est si courte et si chère,
Et que même les rois n'en ont que l'usufruit.
Le jour s'éteint au soir, et au matin reluit,
Et les saisons refont leur course coutumière :
Mais quand l'homme a perdu cette douce lumière,
La mort lui fait dormir une éternelle nuit,
Donc imiterons-nous le vivre d'une bête ?
Non, mais devers le ciel levant toujours la tête,
Goûterons quelquefois la douceur du plaisir,
Celui vraiment est fol, qui changeant l'assurance
Du bien qui est présent en douteuse espérance,
Veut toujours contredire à son propre désir.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
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Chant du désespéré
La Parque si terrible
A tous les animaux,
Plus ne me semble horrible,
Car le moindre des maux,
Qui m'ont fait si dolent,
Est bien plus violent.
Comme d'une fontaine
Mes yeux sont dégouttants,
Ma face est d'eau si pleine
Que bientôt je m'attends
Mon coeur tant soucieux
Distiller par les yeux.
De mortelles ténèbres
Lis sont déjà noircis,
Mes plaintes sont funèbres,
Et mes membres transis
Mais je ne puis mourir,
Et si ne puis guérir.
La fortune amiable E
st ce pas moins que rien ?
O que tout est muable
En ce val terrien !
Hélas, je le connais
Que rien tel ne craignais.
Langueur me tient en laisse,
Douleur me fuit de près,
Regret point ne me laisse,
Et crainte vient après
Bref, de jour, et de nuit,
Toute chose me nuit.
La verdoyant' campagne,
Le fleuri arbrisseau,
Tombant de la montagne,
Le murmurant ruisseau,
De ces plaisirs jouir
Ne me peut réjouir.
La musique sauvage
Du rossignol au bois
Contriste mon courage,
Et me déplaît la voix
De tous joyeux oiseaux,
Qui sont au bord des eaux.
Le cygne poétique
Lors qu'il est mieux chantant,
Sur la rive aquatique
Va sa mort lamentant.
Las ! tel chant me plaît bien,
Comme semblable au mien.
La voix répercussive
En m'oyant lamenter
De ma plainte excessive
Semble se tourmenter,
Car cela que j'ai dit
Toujours elle redit.
Ainsi la joie et l'aise
Me vient de deuil saisir,
Et n'est qui tant me plaise
Comme le déplaisir.
De la mort en effet
L'espoir vivre me fait.
Dieu tonnant, de ta foudre
Viens ma mort avancer,
Afin que soie en poudre
Premier que de penser
Au plaisir que j'aurai
Quand ma mort je saurai.
poésie de Joachim du Bellay
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La haine des mouches se transforme facilement en sympathie pour les araignées.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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L'Écureuil
Le petit écureuil fait de la gymnastique
Sur un vieux chêne morne où foisonnent les guis.
Les rayons du soleil, maintenant alanguis,
Ont laissé le ravin dans un jour fantastique.
Le paysage est plein de stupeur extatique ;
Tout s’ébauche indistinct comme dans un croquis.
Le petit écureuil fait de la gymnastique
Sur un vieux chêne morne où foisonnent les guis.
Tout à l’heure, la nuit, la grande narcotique,
Posera son pied noir sur le soleil conquis ;
Mais, d’ici là, tout seul, avec un charme exquis,
Acrobate furtif de la branche élastique,
Le petit écureuil fait de la gymnastique.
poésie de Maurice Rollinat
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La Chanson des yeux
J’aime tes yeux d’azur qui, tout pailletés d’or,
Ont une lueur bleue et blonde,
Tes yeux câlins et clairs où le rêve s’endort,
Tes grands yeux bougeurs comme l’onde.
Jusque dans leurs regards savants et nuancés,
Si doux qu’ils te font deux fois femme,
Ils reflètent le vol de tes moindres pensers
Et sont les vitres de ton âme.
Dans la rue on subit leur charme ensorceleur ;
Ils étonnent sur ton passage,
Car ils sont plus jolis et plus fleurs que la fleur
Que tu piques à ton corsage.
Oui, tes yeux sont si frais sous ton large sourcil,
Qu’en les voyant on se demande
S’ils n’ont pas un arôme harmonieux aussi,
Tes longs yeux fendus en amande.
Dans le monde on les voit pleins de morosité,
Ils sont distraits ou sardoniques
Et n’ont pour me parler amour et volupté
Que des œillades platoniques ;
Mais, tout seuls avec moi sous les rideaux tremblants,
Ils me font te demander grâce,
Et j’aspire, enlacé par tes petits bras blancs,
Ce qu’ils me disent à voix basse.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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Colloque sentimental
Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.
Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.
Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.
- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?
- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.
Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.
- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.
Tels ils marchaient dans les avoines folles,
Et la nuit seule entendit leurs paroles.
poésie de Paul Verlaine de Fêtes galantes (1869)
Ajouté par Dan Costinaş
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Les Conseillers municipaux
Les conseillers municipaux
Sont tous attablés à l’auberge.
Ils n’ont pas figure de cierge
Sous les grands bords de leurs chapeaux.
Elle a mis tous ses oripeaux,
La servante robuste et vierge :
Les conseillers municipaux
Sont tous attablés à l’auberge.
Léchant les plats, vidant les pots,
Chacun s’empiffre et se goberge :
Monsieur le maire les héberge !
— Ils ont assez parlé d’impôts,
Les conseillers municipaux,
poésie de Maurice Rollinat
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La Chambre
Ma chambre est pareille à mon âme,
Comme la mort l’est au sommeil :
Au fond de l’âtre, pas de flamme !
À la vitre, pas de soleil !
Les murailles sont recouvertes
D’un lamentable papier gris
Où l’ombre des persiennes vertes
Met des taches de vert-de-gris.
Au-dessus de mon chevet sombre
Pend un Christ à l’air ingénu,
Qui semble s’enfoncer dans l’ombre
Pour ne pas se montrer si nu.
Compagnon de ma destinée,
Un crâne brisé, lisse et roux,
Du haut de l’humble cheminée
Me regarde avec ses deux trous.
Des rideaux lourds et très antiques
Se crispent sur le lit profond ;
De longs insectes fantastiques
Dansent et rampent au plafond.
Quand l’heure sonne à ma pendule,
Elle fait un bruit alarmant ;
Chaque vibration ondule
Et se prolonge étrangement.
L’ange de mes amours funèbres,
Porte toujours un domino,
Et chaque nuit, dans les ténèbres,
Va sangloter au piano.
Meubles, tableaux, fleurs, livres même,
Tout sent l’enfer et le poison,
Et, comme un drap, l’horreur qui m’aime
Enveloppe cette prison.
Triste chambre où l’ennui qui raille
Veille à mes côtés nuit et jour,
J’écris ces vers sur ta muraille,
Et je bénis ton noir séjour ;
Car le torrent aime le gouffre,
Et le hibou, l’obscurité ;
Car tu plais à mon cœur qui souffre
Par ton affreuse identité !
poésie de Maurice Rollinat
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La Neige
Avec ma brune, dont l’amour
N’eut jamais d’odieux manège,
Par la vitre glacée, un jour,
Je regardais tomber la neige.
Elle tombait lugubrement,
Elle tombait oblique et forte.
La nuit venait et, par moment,
La rafale poussait la porte.
Les arbres qu’avait massacrés
Une tempête épouvantable,
Dans leurs épais manteaux nacrés
Grelottaient d’un air lamentable.
Des glaçons neigeux faisaient blocs
Sur la rivière congelée ;
Murs et chaumes semblaient des rocs
D’une blancheur immaculée.
Aussi loin que notre regard
Plongeait à l’horizon sans borne,
Nous voyions le pays hagard
Dans son suaire froid et morne.
Et de la blanche immensité
Inerte, vague et monotone,
De la croissante obscurité,
Du vent muet, de l’arbre atone,
De l’air, où le pauvre oiselet
Avait le vol de la folie,
Pour nos deux âmes s’exhalait
Une affreuse mélancolie.
Et la neige âpre et l’âpre nuit
Mêlant la blancheur aux ténèbres,
Toutes les deux tombaient sans bruit
Au fond des espaces funèbres.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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Aprčs avoir supporté le froid sous le régime communiste, les roumains ne peuvent ętre effrayés par les flammes de l'enfer.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
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