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Valeriu Butulescu

Si les arbres changent parfois de patrie, c'est seulement à cause des frontičres.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
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Des citations similaires

Isabelle Adjani

Dès qu’on parle une langue étrangère, les expressions du visage, des mains, le langage du corps changent. On est déjà quelqu’un d’autre.

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Ajouté par Simona Enache
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Octav Bibere

La bibliothèque est la patrie des mots qui ont quelque chose à dire.

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Ajouté par Kitzy Bush
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Carlos Castaneda

Les choses ne changent pas. Tu changes ta façon de regarder, c'est tout.

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Ajouté par Micheleflowerbomb
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Jean Jaures

Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots.

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Ajouté par Micheleflowerbomb
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Valeriu Butulescu

Les cerfs changent de cornes une fois par an. Certains mariés, plus fréquemment.

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Ajouté par Simona Enache
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Will Smith

L’argent et le succès ne changent pas les gens; ils amplifient simplement leur vraie personnalité.

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Louis Pasteur

La science n’a pas de patrie.

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Ajouté par Micheleflowerbomb
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La gaieté, la santé changent l'hiver en été.

Marc-Antoine-Madeleine dans Le dîner de MadelonSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Valeriu Butulescu

C'est dans les plaies des arbres que les ętres vivants de petite taille trouvent un abri.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
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A l'automne les arbres font des stripteases pour faire pousser les champignons.

citation de Patrick SebastienSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Mikhaïl Kouzmine

A l’ombre des arbres, même le soleil se repose.

aphorisme de Mikhaïl Kouzmine de Une maison chauffée par les utopies, traduction par Sophie BenechSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Dan Costinaş
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Valeriu Butulescu

La bonté, aussi, doit ętre bien pesée. Souvent les arbres se rompent sous le poids des fruits.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
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Charles Baudelaire

La Mort des pauvres

C'est la Mort qui console, hélas! et qui fait vivre;
C'est le but de la vie, et c'est le seul espoir
Qui, comme un élixir, nous monte et nous enivre,
Et nous donne le coeur de marcher jusqu'au soir;

À travers la tempête, et la neige, et le givre,
C'est la clarté vibrante à notre horizon noir
C'est l'auberge fameuse inscrite sur le livre,
Où l'on pourra manger, et dormir, et s'asseoir;

C'est un Ange qui tient dans ses doigts magnétiques
Le sommeil et le don des rêves extatiques,
Et qui refait le lit des gens pauvres et nus;

C'est la gloire des Dieux, c'est le grenier mystique,
C'est la bourse du pauvre et sa patrie antique,
C'est le portique ouvert sur les Cieux inconnus!

poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du malSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
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Emil Cioran

On n'habite pas un pays, on habite une langue. Une patrie, c'est cela et rien d'autre.

Emil Cioran dans Aveux et anathèmes (1987)Signalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
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Albert Camus

Nous n'éprouvons pas des sentiments qui nous transforment, mais des sentiments qui nous suggèrent l'idée de transformation.Ainsi l'amour ne nous purge pas de l'égoïsme, mais nous le fait sentir et nous donne l'idée d'une patrie lointaine où cet égoïsme n'aurait plus de part.

Albert Camus dans Carnets I, mai 1935-février 1942 (1962)Signalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Dan Costinaş
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Ionuţ Caragea

Les fruits de l’arbre de la connaissance ont parfois des vers. Aussi vaut-il mieux être prudent que vorace.

aphorisme de Ionuţ Caragea de Aphorismes jaillis de l’écume des flots, Éditions Stellamaris, Brest, France (2018)Signalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Ionuţ Caragea
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Les Arbres

Arbres, grands végétaux, martyrs des saisons fauves.
Sombres lyres des vents, ces noirs musiciens,
Que vous soyez feuillus ou que vous soyez chauves,
Le poète vous aime et vos spleens sont les siens.

Quand le regard du peintre a soif de pittoresque.
C’est à vous qu’il s’abreuve avec avidité,
Car vous êtes l’immense et formidable fresque
Dont la terre sans fin pare sa nudité.

De vous un magnétisme étrange se dégage.
Plein de poésie âpre et d’amères saveurs ;
Et quand vous bruissez, vous êtes le langage
Que la nature ébauche avec les grands rêveurs.

Quand l’éclair et la foule enflent rafale et grêle,
Les forêts sont des mers dont chaque arbre est un flot.
Et tous, le chêne énorme et le coudrier grêle,
Dans l’opaque fouillis poussent un long sanglot.

Alors, vous qui parfois, muets comme des marbres,
Vous endormez, pareils à des cœurs sans remords,
Vous tordez vos grands bras, vous hurlez, pauvres arbres,
Sous l’horrible galop des éléments sans mors.

L’été, plein de langueurs, l’oiseau clôt ses paupières
Et dort paisiblement sur vos mouvants hamacs,
Vous êtes les écrans des herbes et des pierres
Et vous mêlez votre ombre à la fraîcheur des lacs.

Et quand la canicule, aux vivants si funeste,
Pompe les étangs bruns, miroirs des joncs fluets,
Dans l’atmosphère lourde où fermente la peste,
Vous immobilisez vos branchages muets.

Votre mélancolie, à la fin de l’automne,
Est pénétrante, alors que sans fleurs et sans nids,
Sous un ciel nébuleux où d’heure en heure il tonne,
Vous semblez écrasés par vos rameaux jaunis.

Les seules nuits de mai, sous les rayons stellaires,
Aux parfums dont la terre emplit ses encensoirs,
Vous oubliez parfois vos douleurs séculaires
Dans un sommeil bercé par le zéphyr des soirs.

Une brume odorante autour de vous circule
Quand l’aube a dissipé la nocturne stupeur,
Et, quand vous devenez plus grands au crépuscule,
Le poète frémit comme s’il avait peur.

Sachant qu’un drame étrange est joué sous vos dômes,
Par les bêtes le jour, par les spectres la nuit,
Pour voir rôder les loups et glisser les fantômes,
Vos invisibles yeux s’ouvrent au moindre bruit.

Et le soleil vous mord, l’aquilon vous cravache,
L’hiver vous coud tout vifs dans un froid linceul blanc,
Et vous souffrez toujours jusqu’à ce que la hache
Taillade votre chair et vous tranche en sifflant.

Partout où vous vivez, chênes, peupliers, ormes,
Dans les cités, aux champs, et sur les rocs déserts,
Je fraternise avec les tristesses énormes
Que vos sombres rameaux épandent par les airs.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
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Salvador Dali

La critique est une chose sublime. Elle est digne seulement des génies.

Salvador Dali dans Journal d\'un génieSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le Rossignol

Quand le soleil rit dans les coins,
Quand le vent joue avec les foins,
À l’époque où l’on a le moins
D’inquiétudes ;
Avec Mai, le mois enchanteur
Qui donne à l’air bonne senteur,
Il nous revient, l’oiseau chanteur
Des solitudes.

Il habite les endroits frais,
Pleins de parfums et de secrets,
Sur les lisières des forêts
Et des prairies ;
Sur les bords d’un lac ombragé,
Auprès d’un manoir très âgé
Ou d’un cimetière chargé
De rêveries.

Le doux ignorant des hivers
Hante les fouillis d’arbres verts,
Et voit le soleil à travers
L’écran des feuilles ;
C’est là que tu passes tes jours,
Roi des oiselets troubadours,
Et que pour chanter tes amours
Tu te recueilles.

Tandis que l’horizon blêmit,
Que la berge se raffermit,
Et que sur les ajoncs frémit
La libellule ;
Tandis qu’avec des vols ronfleurs,
Parfois obliques et frôleurs,
L’abeille rentre ivre de fleurs
Dans sa cellule ;

Lui, le bohème du printemps,
Il chante la couleur du temps ;
Et saules pleureurs des étangs,
Vieilles églises
Ayant du lierre à plus d’un mur,
Toute la plaine et tout l’azur
Écoutent vibrer dans l’air pur
Ses vocalises.

Quand il pousse dans sa langueur
Des soupirs filés en longueur,
C’est qu’il souffre avec tout son cœur,
Toute son âme !
Sa voix pleurant de chers hymens
A des sons tellement humains,
Que l’on dirait par les chemins
Des cris de femme !

Alors elle rend tout pensifs
Les petits chênes, les grands ifs ;
Et mêlée aux ruisseaux furtifs,
Aux bons visages
De la vache et de la jument,
Cette voix est assurément
La plainte et le gémissement
Des paysages.

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Ballade du châtaignier rond

Le râle de genêts croassait dans les prés
Comme un peigne qu’on racle au milieu du mystère ;
Le soir décolorait les arbres effarés,
Et lentement la Lune, au ras du ciel austère,
Se recourbait en arc ainsi qu’un cimeterre.
C’est alors que, tout seul dans la vallée, au bruit
Du crapaud des étangs qui flûtait son ennui,
Par les taillis scabreux, les labours et le chaume,
Je m’en allais parfois rêver jusqu’à minuit
Sous le châtaignier rond dressé comme un fantôme.

Aux bêlements lointains des moutons égarés,
Plus fatidiquement qu’un glas de monastère,
Le chat-huant mêlait ses sanglots acérés,
Si tristes, qu’un frisson de peur involontaire
Vous prend, lorsqu’un mauvais écho les réitère.
C’était l’heure des loups que le sorcier conduit ;
De la voix qui vous hèle, et du pas qui vous suit ;
Le grillon n’avait plus qu’un murmure d’atome ;
Et la mousse enchâssait le petit ver qui luit
Sous le châtaignier rond dressé comme un fantôme.

Le court vacillement des farfadets soufrés
Annonçant des esprits qui revenaient sur terre,
Dansait au bout des joncs des chemins engouffrés ;
Puis, à la longue, tout finissait par se taire,
Et le silence entrait dans la nuit solitaire.
Et j’oubliais la tombe où la Mort nous réduit
En cendres ! J’oubliais le monde qui me nuit ;
Le sommeil des buissons me charriait son baume,
Et je m’évaporais avec le vent qui fuit
Sous le châtaignier rond dressé comme un fantôme.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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