L'âme est vieille à la naissance mais rajeunit. C'est la comédie de la vie. Le Corps est jeune à la naissance et vieillit. C'est la tragédie de la vie.
citation de Oscar Wilde
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Nous sommes tous nés deux fois: le jour de notre naissance biologique, dont nous n'avons aucun souvenir, et le jour de notre naissance à la conscience, que nous nous rappelons par définition.
citation de Boris Cyrulnik
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La vie est un défi, pas une tragédie.
citation de Elisabeth Kübler-Ross
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Il ne peut exister d'Immortalité là où existe la Naissance.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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Celui qui comprend la grandeur de la naissance accepte la nécessité de la mort.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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Il faut porter le chaos en soi pour donner naissance à une étoile qui danse.
citation de Friedrich Nietzsche
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Pantouns des saisons
Dans la vie est toujours un printemps
Avec la danse au vent de fleurs des champs.
Dans mon âme est toujours un printemps
Quand je suis tranquille, contente.
Dans la vie est toujours l’été,
Et le soleil et la chaleur sont arrivés.
Dans mon âme est toujours l’été,
Quand je peux faire ce à quoi j’ai pensé.
Dans la vie est toujours l’automne,
Quand tombent et feuilles et pommes.
Dans mon âme est toujours l’automne,
Quand j’aime très fort un homme.
Je crois que la vie est l’hiver
Avec le blanc, dans le monde entier.
Dans mon âme est toujours l’hiver
Quand j’aime tout ce que je dois faire.
poésie de Cornelia Păun Heinzel de Pantouns Lettres de Malaisie (1 septembre 2013)
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Dieu est absolument pour l'homme ce que sont les couleurs pour un aveugle de naissance, il lui est impossible de se les figurer.
Marquis de Sade dans Pensées
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La tragédie stimule le sens du ridicule, car le ridicule est une attitude de défi: il faut rire de notre impuissance face aux forces de la nature.
Charlie Chaplin dans Ma vie
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Il ne faut pas perdre notre acte de naissance. Avec lui, nous pouvons justifier de notre existence.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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La criminologie est fille du déterminisme. Elle lui doit sa naissance et son déve-loppement.
Jean Pinatel dans Existe-t-il une étiologie spécifique du récidivisme?, XXIe Congrès de l’Association française de criminologie
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Lorsqu'une femme ne vit pas suffisamment avec son corps, le corps finit par lui apparaître comme un ennemi.
Milan Kundera dans La vie est ailleurs
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C'était ores, c'était qu'à moi je devais vivre,
C'était ores, c'était qu'à moi je devais vivre,
Sans vouloir être plus que cela que je suis,
Et qu'heureux je devais de ce peu que je puis
Vivre content du bien de la plume et du livre.
Mais il n'a plu aux dieux me permettre de suivre
Ma jeune liberté, ni faire que depuis
Je vécusse aussi franc de travaux et d'ennuis,
Comme d'ambition j'étais franc et délivre.
Il ne leur a pas plu qu'en ma vieille saison
Je susse quel bien c'est de vivre en sa maison,
De vivre entre les siens sans crainte et sans envie :
Il leur a plu (hélas) qu'à ce bord étranger
Je visse ma franchise en prison se changer,
Et la fleur de mes ans en l'hiver de ma vie.
poésie de Joachim du Bellay
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La tragédie échauffe l'âme, élève le coeur, peut et doit créer des héros.
citation de Napoleon Bonaparte
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Pays d'accueil
Je me retourne dans la memoire
D'un temps de rêve que je rejuge
Dans le présent, l'antan qui purge
Et qui est devenu histoire.
Je le tatoo -s'est infligé
Par le courent d'une vie des crises-
Se rejoignant d'un fleur de lys
Dans un parfum, sans regretter.
Je suis souvent au bout de larmes
Me retrouvant jeune du passé
Vecu dans un pays rassé,
Que j'ai laissé, j'y ai quitté charmes.
Là-bas j'ai perdu ma jeunesse,
J'ai gagné la maturité
Parmi les rêves, la dureté...
J'ai gagné mes vieilles promesses.
Je vols les yeux ouverts sur routes
Sans fin et qui m'ammenent heureux
Parmi des jens que j'aimais trop...
Eux m'ont donné perdués redoutes.
C'etait juste mon pays d'accueuil;
Banis du vrai, du naturel
Que je l'ai cru mon éternel...
Le retrouvant, en pis, en deuil.
J'ai hate d'un vite retour aux sources,
La où valeur existe, s'exige...
Elle seule me donne la terre promise
Que j'ai connu, que je retrousse.
J'ai fait serment de loyauté
Pour le Québec, au Canada...
Je jure à tous, je jure à moi
D'en revenir vers liberté.
C'est là, la place de mes enfants,
Petits roumains rendus adultes
Qui eux laissent coeurs libres, s'exultent
De joie... porteurs des gènes charmantes.
Reste quand même une amertume
D'un voyageur perpetuel
Amoureux d'un pays auquel
Il doit naissance... L'autre est coutume.
poésie de Daniel Aurelian Rădulescu (27 avril 2011)
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La méditation n'est pas une discipline à laquelle on astreint son corps, mais une ouverture par laquelle on laisse la vie conduire l'être. Car tout ce que l'on fait, finalement, c'est répondre à une invitation...
citation de Placide Gaboury
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La Complaînte du désespéré
Qui prêtera la parole
A la douleur qui m'affole ?
Qui donnera les accents
A la plainte qui me guide :
Et qui lâchera la bride
A la fureur que je sens ?
Qui baillera double force
A mon âme, qui s'efforce
De soupirer mes douleurs ?
Et qui fera sur ma face
D'une larmoyante trace
Couler deux ruisseaux de pleurs ?...
Et vous mes vers, dont la course
A de sa première source
Les sentiers abandonnés,
Fuyez à bride avalée.
Et la prochaine vallée
De votre bruit étonnez.
Votre eau, qui fut claire et lente,
Ores trouble et violente,
Semblable à ma douleur soit,
Et plus ne mêlez votre onde
A l'or de l'arène blonde,
Dont votre fond jaunissoit...
Chacune chose décline
Au lieu de son origine
Et l'an, qui est coutumier
De faire mourir et naître,
Ce qui fut rien, avant qu'être,
Réduit à son rien premier.
Mais la tristesse profonde,
Qui d'un pied ferme se fonde
Au plus secret de mon coeur,
Seule immuable demeure,
Et contre moi d'heure en heure
Acquiert nouvelle vigueur...
Quelque part que je me tourne,
Le long silence y séjourne
Comme en ces temples dévots,
Et comme si toutes choses
Pêle-mêle étaient r'encloses
Dedans leur premier Chaos...
Maudite donc la lumière
Qui m'éclaira la première,
Puisque le ciel rigoureux
Assujettit ma naissance
A l'indomptable puissance
D'un astre si malheureux...
Heureuse la créature
Qui a fait sa sépulture
Dans le ventre maternel !
Heureux celui dont la vie
En sortant s'est vue ravie
Par un sommeil éternel !...
Sus, mon âme, tourne arrière,
Et borne ici la carrière
De tes ingrates douleurs.
Il est temps de faire épreuve,
Si après la mort on treuve
La fin de tant de malheurs.
poésie de Joachim du Bellay
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Apprendre? Certainement, mais vivre d'abord, et apprendre par la vie, dans la vie.
citation de John Dewey
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Croissez et multipliez
Ne sortant pas de faire jeûne,
Une fois, le père Lucas,
Sincère, et du fond de son âme,
Disait à ses quatre grands gars,
Tous, de l’aîné jusqu’au plus jeune,
Bien en âge de prendre femme :
« Mes enfants, faut peupler d’son espèc’ ! Ya pas d’trêve !
Faut q’tout c’qui vit engendre ! et qu’toujours s’accroissant,
Les êtr’ les uns aux autr’, sans fin, se r’pass’ leur sang,
Tel’ qu’aux racin’ des arb’ la terr’ coule sa sève.
Tout’ femelle est un champ où l’bon mâle i’ doit s’mer
La grain’ d’humanité qu’est dans l’grenier d’son être :
B’sogn’ douce et ben commod’ ! Puisqu’ y a besoin q’d’aimer,
Et q’sans plaisi’ pour l’homm’, l’enfant pourrait pas naître.
Dans c’champ-là qu’est l’plus nobl’ faut fair’ de beaux sillons,
Q’l’homme y mèn’ la charrue au c’mand’ment d’la nature,
Avec la bell’ chaleur du sang pour aiguillon
D’l’amour qui doit tout l’temps penser à sa culture !
Dans ceux chos’là, faut pas, trop à sa fantaisie,
Écouter les conseils du vice et d’la boisson.
En s’mant, i’ faut toujours songer à la moisson,
Féconder sérieusement l’épous’ qu’on a choisie.
Faut êt’ chaud, mais d’instinct réglé comm’ ceux bêt’ fauves ;
D’êt’ trop paillard ou d’l’êt pas assez… C’est un tort !
Dit’ vous ben qu’vous êt’ vu, quand l’amour joint les corps,
Par le grand oeil d’en haut dont pas un homm’ se sauve.
Dieu merci ! vous n’êt’ pas des poussifs à teint pâle,
Vous avez bonn’ poitrine et fort tempérament,
Vous d’vez donc tous les quat’ faire offic’ de bons mâles,
Accomplir sans tricher vot’ destin d’engross’ment.
Mangez fort ! et fait’-vous du sang, des muscl’, des os !
Buvez ! mais sans jamais perd’ la raison d’un’ ligne ;
Pas trop d’pein’ ! Ceux qui s’us’ au travail sont des sots.
Réglez la sueur du corps ainsi q’le jus d’la vigne !
Comm’ faut q’la femm’ soit pure avec des yeux ardents,
Q’fièr’ dans les bras d’l’époux qui n’cherch’ qu’à la rend’ mère
Ell’ yoffr’ l’instant d’bonheur qui fait claquer ses dents
Pour que leur vie ensemb’ ne soit jamais amère.
Voyez-vous ? l’trôn’ d’un’ femme ? C’est l’lit d’son cher époux.
C’est là q’jeune ell’ pratiq’ l’amour sans badinage,
Et q’vieille ell’ prend, des fois, encore un r’pos ben doux
Au long d’son vieux, après les soucis du ménage.
Là-d’sus buvons un coup ! dans ceux chos’ de l’amour
J’vous souhait’ de pas vous j’ter comme un goret qui s’vautre,
Et que, pour chacun d’vous, l’plus cher désir toujours :
Ça soit d’faire des enfants qui puiss’ en faire d’autres !
poésie de Maurice Rollinat
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La vie est l'expression d'un constant désir: personne n'est jamais satisfait.
Charlie Chaplin dans Ma vie
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Ma vie est un tout indivisible et toutes mes activités se confondent en une seule. Ma vie est mon message.
citation de Mahatma Gandhi
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