Qui atteint le plus profond de lui-même , atteint le plus profond d'autrui.
citation de George Haldas
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L’amour à ses débuts ne vit que de réciprocité; mais quand il atteint son plein développement, il se suffit à lui-même.
citation de Inayat Khan
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La femme est celle être qui donne à l'homme les ailes avec qu'il atteint les cieux.
aphorisme de George Budoi (2009)
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Trouver son rôle dans la vie, c'est comme atteindre l'orgasme. Si vous vous demandez si vous l'avez atteint, ce n'est pas ça!
citation de Pierre Morency
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Le seul véritable échec est de ne pas être fidèle à ce que nous croyons au plus profond de nous-même.
citation de Cannon Farrar
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Mercutio: Hélas! pauvre Roméo! il est déjà mort: poignardé par l'oeil noir d'une blanche donzelle, frappé à l'oreille par un chant d'amour atteint au beau milieu du cœur par la flèche de l'aveugle archerot. Est-ce là un homme en état de tenir tête à Tybalt?
réplique de Roméo et Juliette, scénario de William Shakespeare (1597), traduction par François-Victor Hugo
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Une autre vie existe plus haut, plus bas, au plus profond de soi.
dans Bhagavad Gita
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Toi et moi
Pour sauver ce qu'on peut,
Donne ta main si blanche, si froide.
Ne pensons plus d'hier,
Des nuages, des arbres en fleur,
De celle maisonnette là
Qui se cache au bord de la chaleur.
Un écho lointain du bonheur
A cessé déjà sa drôle escapade...
Toi et moi, douloureusement perdus et incertains
Sur les chemins du monde.
Toi et moi parmi les fantaisies et les raisons
En recherchant l'amour profond.
Quand je te vois sourire,
Écouter de Bach les préludes,
Pendant que dans mon cœur
La joie de vivre s'est enfuie,
Je passe à travers le miroir de nos souvenirs
Pour, enfin, encore devenir
L'ombre indivisible qui vainc solitude.
Toi et moi, douloureusement perdus et incertains
Sur les chemins du monde.
Toi et moi parmi les fantaisies et les raisons
En recherchant l'amour profond,
L'amour, l'amour.
chanson interprété par Dmitri Hvorostovski, la musique de Igor Krutoy, vers de Lilia Vinogradova de Deja vu (2009)
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Les meilleures et les plus belles choses ne peuvent être vues ni touchées... On peut simplement les ressentir au plus profond de son coeur.
citation de Helen Keller
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Mourir dans une situation critique signifie faire preuve d'un toupet monumental avec un profond manque de responsabilité.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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Le Lac et le saule
La solitude est bien l’hôtesse
Qui convient à ce lac profond :
Son saule unique et lui se font
Le vis-à-vis de la tristesse.
Immobiles ou se mouvant
Ils joignent leurs mélancolies,
Par les froidures, sous les pluies,
Dans le soleil et dans le vent.
Ils échangent même en secret
Ce qui les charme ou les distrait.
L’arbre a des oiseaux dans ses branches,
Il les montre au Lac qui, toujours,
À fleur d’eau lui montre à son tour
Ses belles carpes et ses tanches !
poésie de Maurice Rollinat
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Le lac et le saule
La solitude est bien l'hôtesse
Qui convient à ce lac profond :
Son saule unique et lui se font
Le vis-à-vis de la tristesse.
Immobiles ou se mouvant
Ils joignent leurs mélancolies,
Par les froidures, sous les pluies,
Dans le soleil et dans le vent.
Ils échangent même en secret
Ce qui les charme ou les distrait.
L'arbre a des oiseaux dans ses branches,
Il les montre au Lac qui, toujours,
A fleur d'eau lui montre à son tour
Ses belles carpes et ses tanches !
poésie de Maurice Rollinat
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Un Fantôme
I Les Ténèbres
Dans les caveaux d'insondable tristesse
Où le Destin m'a déjà relégué;
Où jamais n'entre un rayon rose et gai;
Où, seul avec la Nuit, maussade hôtesse,
Je suis comme un peintre qu'un Dieu moqueur
Condamne à peindre, hélas! sur les ténèbres;
Où, cuisinier aux appétits funèbres,
Je fais bouillir et je mange mon coeur,
Par instants brille, et s'allonge, et s'étale
Un spectre fait de grâce et de splendeur.
À sa rêveuse allure orientale,
Quand il atteint sa totale grandeur,
Je reconnais ma belle visiteuse:
C'est Elle! noire et pourtant lumineuse.
II Le Parfum
Lecteur, as-tu quelquefois respiré
Avec ivresse et lente gourmandise
Ce grain d'encens qui remplit une église,
Ou d'un sachet le musc invétéré?
Charme profond, magique, dont nous grise
Dans le présent le passé restauré!
Ainsi l'amant sur un corps adoré
Du souvenir cueille la fleur exquise.
De ses cheveux élastiques et lourds,
Vivant sachet, encensoir de l'alcôve,
Une senteur montait, sauvage et fauve,
Et des habits, mousseline ou velours,
Tout imprégnés de sa jeunesse pure,
Se dégageait un parfum de fourrure.
III Le Cadre
Comme un beau cadre ajoute à la peinture,
Bien qu'elle soit d'un pinceau très-vanté,
Je ne sais quoi d'étrange et d'enchanté
En l'isolant de l'immense nature,
Ainsi bijoux, meubles, métaux, dorure,
S'adaptaient juste à sa rare beauté;
Rien n'offusquait sa parfaite clarté,
Et tout semblait lui servir de bordure.
Même on eût dit parfois qu'elle croyait
Que tout voulait l'aimer; elle noyait
Sa nudité voluptueusement
Dans les baisers du satin et du linge,
Et, lente ou brusque, à chaque mouvement
Montrait la grâce enfantine du singe.
IV Le Portrait
La Maladie et la Mort font des cendres
De tout le feu qui pour nous flamboya.
De ces grands yeux si fervents et si tendres,
De cette bouche où mon coeur se noya,
De ces baisers puissants comme un dictame,
De ces transports plus vifs que des rayons,
Que reste-t-il? C'est affreux, ô mon âme!
Rien qu'un dessin fort pâle, aux trois crayons,
Qui, comme moi, meurt dans la solitude,
Et que le Temps, injurieux vieillard,
Chaque jour frotte avec son aile rude...
Noir assassin de la Vie et de l'Art,
Tu ne tueras jamais dans ma mémoire
Celle qui fut mon plaisir et ma gloire!
poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du mal
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Comment pourrais-je gouverner autrui, qui moi-même gouverner ne saurais ?
citation de François Rabelais
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La Musique
À l’heure où l’ombre noire
Brouille et confond
La lumière et la gloire
Du ciel profond,
Sur le clavier d’ivoire
Mes doigts s’en vont.
Quand tes regrets et les alarmes
Battent mon sein comme des flots,
La musique traduit mes larmes
Et répercute mes sanglots.
Elle me verse tous les baumes
Et me souffle tous les parfums ;
Elle évoque tous mes fantômes
Et tous mes souvenirs défunts.
Elle m’apaise quand je souffre,
Elle délecte ma langueur,
Et c’est en elle que j’engouffre
L’inexprimable de mon cœur.
Elle mouille comme la pluie,
Elle brûle comme le feu ;
C’est un rire, une brume enfuie
Qui s’éparpille dans le bleu.
Dans ses fouillis d’accords étranges
Tumultueux et bourdonnants,
J’entends claquer des ailes d’anges
Et des linceuls de revenants ;
Les rythmes ont avec les gammes
De mystérieux unissons ;
Toutes les notes sont des âmes,
Des paroles et des frissons.
Ô Musique, torrent du rêve,
Nectar aimé, philtre béni,
Cours, écume, bondit sans trêve
Et roule-moi dans l’infini.
À l’heure où l’ombre noire
Brouille et confond
La lumière et la gloire
Du ciel profond,
Sur le clavier d’ivoire
Mes doigts s’en vont.
poésie de Maurice Rollinat
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Après avoir longtemps erré sur le rivage
Après avoir longtemps erré sur le rivage
Où l'on voit lamenter tant de chétifs de cour,
Tu as atteint le bord où tout le monde court,
Fuyant de pauvreté le pénible servage.
Nous autres cependant, le long de cette plage,
En vain tendons les mains vers le nautonnier sourd,
Qui nous chasse bien loin ; car, pour le faire court,
Nous n'avons un quatrain pour payer le naulage.
Ainsi donc tu jouis du repos bienheureux,
Et comme font là-bas ces doctes amoureux,
Bien avant dans un bois te perds avec ta dame :
Tu bois le long oubli de tes travaux passés,
Sans plus penser en ceux que tu as délaissés,
Criant dessus le port ou tirant à la rame.
poésie de Joachim du Bellay
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Chaque femme porte en elle une promesse de réconciliation avec sa féminité. Lorsqu’elle parvient à honorer sa vraie nature, la femme rencontre sa part sacrée et en comprend le sens profond. Elle s’enrichit au contact de sa force douce et s’embellit. Cette beauté sereine contribue à l’équilibre du monde.
citation de Monique Grande
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La bonté envers autrui est grande bonté envers soi-même.
citation de Benjamin Franklin
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Le Mirage
Le ciel ayant figé ses grands nuages roses,
Émeraudés, lilas, cuivreux et violets,
L’étang clair, miroitant dans la douceur des choses,
Renvoya leur image avec tous ses reflets.
Dans l’onde, sous le souffle errant des vents follets,
Gardant leur infini, leurs airs d’apothéoses,
Leur éclat, leur magique et leur lointain complets,
Ils dormaient, invoilés, la langueur de leurs poses.
La voûte et lui fondus, ne faisant qu’un ensemble,
L’étang, du même bleu lisse et profond qui tremble,
Autant qu’elle, vivait ses décors glorieux :
Tel était le pouvoir du plus beau des mirages
Que j’admirais le ciel, sans relever les yeux,
Prenant l’eau pour l’azur avec tous ses nuages.
poésie de Maurice Rollinat
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La Fontaine
La fontaine du val profond
Luit au bas des vieilles tourelles
Dont les toitures se défont
Et dont les girouettes grêles
Vont et viennent, viennent et vont.
Jamais la mousse de savon
N’a troublé ses plissements frêles :
Elle est limpide jusqu’au fond,
La fontaine.
Sur ses bords les saules me font
Des éventails et des ombrelles ;
Et là, parmi les sauterelles,
J’arrête mon pas vagabond
Pour lire Virgile et le bon
La Fontaine.
poésie de Maurice Rollinat
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Aquarelle
Adorablement naturiste,
Ma mignonne peint dans les bois,
Aux sons de harpe et de hautbois
Roucoulés par un ruisseau triste.
Ingénu, curieux, artiste,
Et nuit et jour prompt aux effrois,
Son œil maudit les serpents froids
Et rit aux bluets d’améthyste.
Rougeoîment des feuilles de buis,
Usure verte des vieux puits,
Lueurs d’étoiles presque éteintes,
Lichens gris du ravin profond
Attirent ses regards qui vont
Se pâmer dans les demi-teintes.
poésie de Maurice Rollinat
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