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William Shakespeare

Mercutio: Hélas! pauvre Roméo! il est déjà mort: poignardé par l'oeil noir d'une blanche donzelle, frappé à l'oreille par un chant d'amour atteint au beau milieu du cœur par la flèche de l'aveugle archerot. Est-ce là un homme en état de tenir tête à Tybalt?

réplique de Roméo et Juliette, scénario de William Shakespeare (1597), traduction par François-Victor HugoSignalez un problèmeDes citations similaires
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Des citations similaires

La Vipère

Pauvre serpent, montre ta tête
Aplatie et triangulaire.
Par ce soleil caniculaire
Dors en paix, formidable bête !

Tu siffles comme une tempête,
Mais j’ai pitié de ta colère.
Pauvre serpent, montre ta tête
Aplatie et triangulaire !

C’est bien doux qu’ici je m’arrête :
Sans te bénir, je te tolère,
Car aujourd’hui l’amour m’éclaire,
Et j’en ai l’âme toute en fête.
Pauvre serpent ! montre ta tête !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Une résurrection

Autrefois, un pauvre arbre, au coin d'une prairie,
M'avait toujours frappé les yeux
Par son dénudé soucieux
Et par l'air écrasé de sa sommeillerie.

Or, après bien des ans, ce soir, je le retrouve.
Et, c'est un ébahissement
Tout mêlé d'attendrissement.
Comme un trouble ravi qu'à son aspect j'éprouve.

Car, maintenant, pour l'oeil, le serpent de la sève
Qui tette les rameaux, les étouffe et s'y tord,
Le gui, lui rend la vie en aggravant sa mort !

Et l'arbre repommé, débrouillassé d'ennuis,
Gaillardement vert jaune, orgueilleux se relève,
Semblant tout revêtu d'un feuillage de buis.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Celui que l'Amour range à son commandement

Celui que l'Amour range à son commandement
Change de jour en jour de façon différente.
Hélas! j'en ai bien fait mainte preuve apparente,
Ayant été par lui changé diversement.

Je me suis vu muer, pour le commencement,
En cerf qui porte au flanc une flèche sanglante,
Depuis je devins cygne, et d'une voix dolente
Je présageais ma mort, me plaignant doucement.

Après je devins fleur, languissante et penchée,
Fuis je fus fait fontaine aussi soudain séchée,
Epuisant par mes yeux toute l'eau que j'avais.

Or je suis salamandre et vis dedans la flamme,
Mais j'espère bientôt me voir changer en voix,
Pour dire incessamment les beautés de Madame.

poésie de Philippe DesportesSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
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Le Cœur guéri

Celle que j’aime est une enchanteresse
Au front pudique, aux longs cheveux châtains ;
Compagne et sœur, ma muse et ma maîtresse,
Elle ravit mes soirs et mes matins.
Svelte beauté, sensitive jolie,
Elle a l’œil tendre et la taille qui plie ;
Moi, le suiveur des funèbres convois,
J’ai frémi d’aise au doux son de sa voix,
Et maintenant que l’amour m’électrise,
Toujours, partout, je l’entends, je la vois ;
Mon pauvre cœur enfin se cicatrise.

Geste pensif et qui vous intéresse,
Bouche d’enfant sans rires enfantins,
Étrangeté jusque dans la caresse,
Regards profonds, veloutés et lointains,
Joue inquiète et quelquefois pâlie
Par la souffrance et la mélancolie,
Tête française avec un air suédois,
Pied de gazelle, et jolis petits doigts
Par qui toujours la musique est comprise :
Aussi, je l’aime autant que je le dois,
Mon pauvre cœur enfin se cicatrise.

Elle a comblé mon esprit d’allégresse,
Purifié mon art et mes instincts,
Et maintenant, mon âme qui progresse
Plane au-dessus des rêves libertins.
Je suis calmé, je suis chaste ; j’oublie
Ce que je fus ! ma chair est ennoblie ;
Je ne suis plus le poète aux abois
Qui frissonnait d’horreur au fond des bois,
J’aime la nuit, qu’elle soit noire ou grise,
Et, bénissant le philtre que je bois,
Mon pauvre cœur enfin se cicatrise.

La destinée, hélas ! est bien traîtresse,
Mais je souris quand même à mes destins,
Car, dès ce jour, au lieu de ma détresse,
J’ai la saveur des mystiques festins.

Tout à l’amour qui désormais nous lie,
Avec l’espoir je me réconcilie ;
En vain l’ennui me guette en tapinois,
Je ne crains plus cet ennemi sournois :
Le bouclier contre qui tout se brise,
Je l’ai, pour vaincre au milieu des tournois !
Mon pauvre cœur enfin se cicatrise.

Je ne redoute aucun danger, serait-ce
L’Enfer lui-même ! à mes défis hautains
Satan se tait ! l’embûche qu’il me dresse
Je la découvre, et marche à pas certains.
Ma volonté germe et se multiplie ;
Les rêves bleus dont ma tête est remplie
Chassent au loin mes spleens et mes effrois
Pour me parler du Ciel à qui je crois,
Et je pardonne à ceux que je méprise,
Comme le Christ en mourant sur la croix ;
Mon pauvre cœur enfin se cicatrise.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Salvador Dali

L'amour, ça commence par la tête, et ça finit par trois petites gouttes dans le tuyau du pipi.

citation de Salvador DaliSignalez un problèmeDes citations similaires
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Une résurrection

Autrefois, un pauvre arbre, au coin d’une prairie,
M’avait toujours frappé les yeux
Par son dénudé soucieux
Et par l’air écrasé de sa sommeillerie.

Or, après bien des ans, ce soir, je le retrouve.
Et, c’est un ébahissement
Tout mêlé d’attendrissement.
Comme un trouble ravi qu’à son aspect j’éprouve.

Car, maintenant, pour l’œil, le serpent de la sève
Qui tette les rameaux, les étouffe et s’y tord,
Le gui, lui rend la vie en aggravant sa mort !

Et l’arbre repommé, débrouillassé d’ennuis,
Gaillardement vert jaune, orgueilleux se relève,
Semblant tout revêtu d’un feuillage de buis.

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Baruch Spinoza

Les hommes sont conduits plutôt par le désir aveugle que par la raison.

Baruch Spinoza dans Traité politiqueSignalez un problèmeDes citations similaires
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Paul Verlaine

Il pleure dans mon cœur

Il pleut doucement sur la ville (Arthur Rimbaud)

Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits!
Pour un cœur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie!

Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui s'écœure.
Quoi! Nulle trahison?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine!

poésie de Paul VerlaineSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le coup porté par un mot frappe plus fort que le coup porté par une épée.

citation de R. BurtonSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le Fantôme du crime

La mauvaise pensée arrive dans mon âme
En tous lieux, à toute heure, au fort de mes travaux,
Et j’ai beau m’épurer dans un rigoureux blâme
Pour tout ce que le Mal insuffle à nos cerveaux,
La mauvaise pensée arrive dans mon âme.

J’écoute malgré moi les notes infernales
Qui vibrent dans mon cœur où Satan vient cogner ;
Et bien que j’aie horreur des viles saturnales
Dont l’ombre seulement suffit pour m’indigner,
J’écoute malgré moi les notes infernales.

Mon crâne est un cachot plein d’horribles bouffées ;
Le fantôme du crime à travers ma raison
Y rôde, pénétrant comme un regard de fées.
Faut-il que ma vertu s’abreuve de poison !
Mon crâne est un cachot plein d’horribles bouffées.

Le meurtre, le viol, le vol, le parricide
Passent dans mon esprit comme un farouche éclair,
Et quoique pour le Bien toujours je me décide,
Je frémis en voyant ramper dans mon enfer
Le meurtre, le viol, le vol, le parricide.

Et pourtant l’assassin à mes yeux est vipère ;
Je fuis le moindre escroc comme un pestiféré
Et je maudis le fils qui poignarde son père.
Souvent, le meurtre parle à mon cœur effaré,
Et pourtant l’assassin à mes yeux est vipère.

Je plains sincèrement la fille violée
Et je la vengerais si j’en avais le droit ;
Mais par d’impurs désirs mon âme harcelée
Pour séduire une enfant cherche un moyen adroit ;
Je plains sincèrement la fille violée.

Le Mal frappe sur moi comme un flot sur la grève :
Il accourt, lèche et fuit, sans laisser de limon,
Mais je conserve hélas ! le souvenir du rêve
Où j’ai failli saigner sous l’ongle d’un démon.
Le Mal frappe sur moi comme un flot sur la grève.

Satan ! dans la géhenne où tes victimes brûlent,
Tu convoites un cœur qui n’est pas né pour toi ;
Souverain d’un empire où les peuples pullulent,
Qu’as-tu besoin encor d’un juste sous ton toit,
Satan, roi des enfers où tous les damnés brûlent ?

Ô toi ! Cause première à qui l’effet remonte,
Aux yeux de Lucifer voile mon flanc si nu !
Et dans l’affreux danger qui parfois me démonte,
Je me sentirai fort si je suis soutenu
Par toi, Cause première à qui l’effet remonte !

L’homme est donc bien pervers, ou le ciel bien féroce !
Pourquoi l’instinct du Mal est-il si fort en nous,
Que notre volonté subit son joug atroce
À l’heure où la prière écorche nos genoux ?...
L’homme est donc bien pervers, ou le ciel bien féroce !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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La Pluie

Par ce temps pluvieux qui fait pleurer ma vitre,
Mon cœur est morfondu comme le passereau.
Que faire ? encor fumer ? j’ai fumé déjà trop ;
Lire ? je vais bâiller dès le premier chapitre.

En vain tous mes bouquins m’appellent, pas un titre
Ne m’allèche. Oh ! le spleen, implacable bourreau !
Par ce temps pluvieux qui fait pleurer ma vitre,
Mon cœur est morfondu comme le passereau.

Et, miné par l’ennui rongeur comme le nitre,
Je m’accoude en grinçant devant mon vieux bureau ;
Mais ma plume se cabre et refuse le trot,
Si bien que je m’endors le nez sur mon pupitre,
Par ce temps pluvieux qui fait pleurer ma vitre.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Que dirons-nous, Melin, de cette cour romaine

Que dirons-nous, Melin, de cette cour romaine,
Où nous voyons chacun divers chemins tenir,
Et aux plus hauts honneurs les moindres parvenir,
Par vice, par vertu, par travail, et sans peine ?

L'un fait pour s'avancer une dépense vaine,
L'autre par ce moyen se voit grand devenir,
L'un par sévérité se sait entretenir,
L'autre gagne les coeurs par sa douceur humaine :

L'un pour ne s'avancer se voit être avancé,
L'autre pour s'avancer se voit désavancé,
Et ce qui nuit à l'un, à l'autre est profitable :

Qui dit que le savoir est le chemin d'honneur,
Qui dit que l'ignorance attire le bonheur :
Lequel des deux, Melin, est le plus véritable ?

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Le Convoi funèbre

Le mort s’en va dans le brouillard
Avec sa limousine en planches.
Pour chevaux noirs deux vaches blanches,
Un chariot pour corbillard.

Hélas ! c’était un beau gaillard
Aux yeux bleus comme les pervenches !
Le mort s’en va dans le brouillard
Avec sa limousine en planches.

Pas de cortège babillard.
Chacun en blouse des dimanches,
Suit morne et muet sous les branches.
Et, pleuré par un grand vieillard,
Le mort s’en va dans le brouillard.

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Ballade de la grosse Margot

Se j'aime et sers la belle de bon hait.
M'en devez-vous tenir ne vil ne sot?
Elle a en soi des biens à fin souhait.
Pour son amour ceins bouclier et passot;
Quand viennent gens, je cours et happe un pot,
Au vin m'en vois, sans démener grand bruit;
Je leur tends eau, fromage, pain et fruit.
S'ils payent bien, je leur dis que "bien stat;
Retournez ci, quand vous serez en ruit,
En ce bordeau où tenons notre état."

Mais adoncques il y a grand déhait
Quand sans argent s'en vient coucher Margot;
Voir ne la puis, mon coeur à mort la hait.
Sa robe prends, demi-ceint et surcot,
Si lui jure qu'il tendra pour l'écot.
Par les côtés se prend cet Antéchrist,
Crie et jure par la mort Jésus-Christ
Que non fera. Lors empoigne un éclat;
Dessus son nez lui en fais un écrit,
En ce bordeau où tenons notre état.

Puis paix se fait et me fait un gros pet,
Plus enflé qu'un velimeux escarbot.
Riant, m'assied son poing sur mon sommet,
"Go! go!" me dit, et me fiert le jambot.
Tous deux ivres, dormons comme un sabot.
Et au réveil, quand le ventre lui bruit,
Monte sur moi que ne gâte son fruit.
Sous elle geins, plus qu'un ais me fais plat,
De paillarder tout elle me détruit,
En ce bordeau où tenons notre état.

Vente, grêle, gèle, j'ai mon pain cuit.
Ie suis paillard, la paillarde me suit.
Lequel vaut mieux? Chacun bien s'entresuit.
L'un l'autre vaut; c'est à mau rat mau chat.
Ordure aimons, ordure nous assuit;
Nous défuyons honneur, il nous défuit,
En ce bordeau où tenons notre état.

poésie de Francois VillonSignalez un problèmeDes citations similaires
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À l'Insensible

Es-tu femme ou statue ? Hélas ! j’ai beau m’user
Par les raffinements inouïs que j’invente
Pour forcer ta chair morte à devenir vivante ;
J’ai beau me convulser sur ta gorge énervante,
Tu n’as jamais senti la luxure savante
De mon baiser.

Ainsi donc, comme un plomb sur la peau du jaguar,
Ma passion sur toi glisse, et mes pleurs eux-mêmes
Coulent sans t’émouvoir le long de tes mains blêmes ;
Et quand je te supplie à genoux que tu m’aimes,
Je reste épouvanté par les froideurs suprêmes
De ton regard !

Rampant comme un aspic, fidèle comme un chien,
Je laisse piétiner mon cœur sous ta babouche ;
Devant l’inconscient sarcasme de ta bouche,
Je fléchis mon honneur et ma fierté farouche ;
Je me calcine en vain dans l’enfer de ta couche,
Ô rage ! — Eh bien,

Puisque sur ton flanc nu l’amour me fait beugler,
Sans que jamais sur toi ma convoitise morde ;
Puisque toujours passive et sans miséricorde,
Tu veux qu’en tes bras morts et glacés je me torde,
Ce soir, de tes cheveux, je vais faire une corde
Pour t’étrangler !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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La route de l'homme vers le succès est pavée par une épouse sage et minée par une femme sotte.

aphorisme de George Budoi (2011)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Le Petit Renardeau

Au bord de l’étang, le petit renardeau
Suit à pas de loup sa mère la renarde,
Qui s’en va guettant, sournoise et goguenarde,
Le canard sauvage ou bien la poule d’eau.

— Des nuages bruns couvrent d’un noir bandeau
Le soleil sanglant que l’âpre nuit poignarde.
Au bord de l’étang, le petit renardeau
Suit à pas de loup sa mère la renarde.

Sur un bois flottant qui lui sert de radeau,
Soudain la rôdeuse en tremblant se hasarde ;
Et moi, curieux et ravi, je regarde,
Caché par les joncs comme par un rideau,
Au bord de l’étang le petit renardeau.

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William Shakespeare

Lysandre: Hélas! d’après tout ce que j’ai pu lire dans l’histoire — ou appris par ouï-dire, — l’amour vrai n’a jamais suivi un cours facile.

réplique de Le Songe d’une Nuit d’Été, scénario de William Shakespeare (1595), traduction par François-Victor HugoSignalez un problèmeDes citations similaires
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À l'aube

Brûlé par l’énorme lumière
Irradiant du ciel caillé,
— Stupéfait, recroquevillé,
Hâlé, sali par la poussière,

Le pauvre paysage mort
Se ranime à l’heure nocturne,
Et puis, murmurant taciturne,
Extasié, rêve et s’endort.

La bonne ombre le rafraîchit ;
Et toute propre resurgit
Sa mélancolique peinture.

Avec l’aurore se levant,
La rosée, au souffle du vent,
Pleure pour laver la nature.

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A l'aube

Brûlé par l'énorme lumière
Irradiant du ciel caillé,
- Stupéfait, recroquevillé,
Hâlé, sali par la poussière,

Le pauvre paysage mort
Se ranime à l'heure nocturne,
Et puis, murmurant taciturne,
Extasié, rêve et s'endort.

La bonne ombre le rafraîchit ;
Et toute propre resurgit
Sa mélancolique peinture.

Avec l'aurore se levant,
La rosée, au souffle du vent,
Pleure pour laver la nature.

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