Un tramway hors de ses rails se considére comme indépendant.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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Des citations similaires
Je considère l'amour comme l'unique attitude digne de la vie de l'homme.
citation de Salvador Dali
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Froid, insensible, immobile, cet homme là, je le considére comme un dieu.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
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Apprends à apprécier la vie, chaque matin, dès ton réveil. Considère chaque journée nouvelle comme un miracle et la joie te sera donnée.
citation de Dugpa Rimpoché
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Parmi mes propres travaux, je considère le tableau des paysans mangeurs de pommes de terre, que j'ai peint à Nuenen comme étant en fin de compte ce que j'ai fait de mieux.
Vincent Van Gogh dans lettre à sa sœur Wilhelmina (1887)
Ajouté par Dan Costinaş
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Attaquer l'art est un acte atroce et honteux qui doit être condamné avec véhémence. La culture est la base de notre identité et doit être défendue, certainement pas utilisée comme porte-parole d'autres formes de protestation. De plus, notre patrimoine culturel doit être protégé des effets du changement climatique. Par conséquent, ce geste ne peut être considéré comme une expression justifiée de protestation.
Dans ce monde, nous devons être courtois envers tout le monde si nous voulons être traités avec la même courtoisie.
Camelia Opriţa dans Les pensées (octobre 2022)
Ajouté par Gian Luigi Zampieri - Direttore d'orchestra
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Le Tunnel
Au milieu d’un tunnel profond comme le vide,
Où l’horreur et la nuit pendent leurs attirails,
Une femme, tordant sa nudité livide,
Est couchée en travers sur les terribles rails.
La voûte et les murs froids, pleins de larmes funèbres,
Écoutent s’étouffer de longs cris surhumains ;
Et coupé par le vent qui court dans ces ténèbres,
Un homme est là qui grince en se frottant les mains.
Tout à coup, un bruit sourd et deux prunelles rouges
Naissent à l’horizon. — « Misérable ! tu bouges,
« Tu geins, et tu te mords ; mais, le train marche, lui !
« La descente le pousse et le retard l’active !
« Entends-tu le sifflet de la locomotive ?... »
Et la campagne dort et la lune reluit.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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Qui voudra voir tout ce qu'ont pu nature
Qui voudra voir tout ce qu'ont pu nature,
L'art et le ciel, Rome, te vienne voir :
J'entends s'il peut ta grandeur concevoir
Par ce qui n'est que ta morte peinture.
Rome n'est plus : et si l'architecture
Quelque ombre encor de Rome fait revoir,
C'est comme un corps par magique savoir
Tiré de nuit hors de sa sépulture.
Le corps de Rome en cendre est dévalé,
Et son esprit rejoindre s'est allé
Au grand esprit de cette masse ronde.
Mais ses écrits, qui son los le plus beau
Malgré le temps arrachent du tombeau,
Font son idole errer parmi le monde.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
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Le scélérat a ses vertus, comme l'honnête homme a ses faiblesses.
Pierre Choderlos de Laclos dans Les Liaisons dangereuses (1782)
Ajouté par Simona Enache
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Le Touriste
Le plein midi darde ses flèches
Dans l’air chaud comme une fournaise.
Je chemine tout à mon aise,
Loin des fiacres et des calèches.
Ici, promenades et pêches.
J’aime ça, ne vous en déplaise ;
Le plein midi darde ses flèches
Dans l’air chaud comme une fournaise.
Cher pays, comme tu m’allèches
Par tes rocs et ta terre glaise !
Je n’ai pas de jument anglaise,
Mais j’ai deux jambes toujours fraîches.
Le plein midi darde ses flèches.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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Le roi Agamemnon a été mis hors de sa propre crypte pour faire place aux touristes.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
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Avec ses vêtements ondoyants et nacrés
Avec ses vêtements ondoyants et nacrés,
Même quand elle marche on croirait qu'elle danse,
Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés
Au bout de leurs bâtons agitent en cadence.
Comme le sable morne et l'azur des déserts,
Insensibles tous deux à l'humaine souffrance
Comme les longs réseaux de la houle des mers
Elle se développe avec indifférence.
Ses yeux polis sont faits de minéraux charmants,
Et dans cette nature étrange et symbolique
Où l'ange inviolé se mêle au sphinx antique,
Où tout n'est qu'or, acier, lumière et diamants,
Resplendit à jamais, comme un astre inutile,
La froide majesté de la femme stérile.
poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du mal
Ajouté par Simona Enache
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La Tricoteuse
Tu tricotais ton bas de laine,
Toute rose et toute mignarde,
O ma friponne campagnarde,
Quand je t’abordai hors d’haleine.
— Suis-je encore loin de la plaine ?
— Oui, monsieur, fis-tu goguenarde,
Tu tricotais ton bas de laine,
Toute rosé et toute mignarde.
Or, j’avais bu comme Silène,
Et j’étais d’humeur si gaillarde,
Que je dis : « Tant pis ! je m’attarde ! »
Et quand je partis à grand’peine,
Tu tricotais ton bas de laine.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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N’est-ce pas une chose singulière que la nuit, dans laquelle notre globe baigne pendant tant d’heures, ait été si rarement reproduite? Elle a pourtant ses beautés, ses effets pittoresques, ses magies et ses séductions.
Theophile Gautier dans Souvenirs de théâtre
Ajouté par Simona Enache
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Soyez votre propre lampe, votre île, votre refuge.Ne voyez pas de refuge hors de vous-même.
citation de Bouddha
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Soyez votre propre lampe, votre île, votre refuge. Ne voyez pas de refuge hors de vous-même.
citation de Bouddha
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La Marchande d'écrevisses
Aux portes des cafés où s’attablent les vices,
Elle va tous les soirs offrant des écrevisses
Sur un petit clayon tapissé de persil.
Elle a l’œil en amande orné d’un grand sourcil
Et des cheveux frisés blonds comme de la paille.
Or, ses lèvres en fleur qu’un sourire entre-bâille,
Tentent les carabins qui fument sur les bancs,
Et comme elle a des seins droits, et que, peu tombants
Ses jupons laissent voir sa jambe ronde et saine,
Chacun d’eux lui chuchote un compliment obscène.
poésie de Maurice Rollinat
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Comme on connaît ses saints, on les honore.
proverbe français
Ajouté par Simona Enache
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Les Yeux morts
De ses grands yeux chastes et fous
Il ne reste pas un vestige :
Ces yeux qui donnaient le vertige
Sont allés où nous irons tous.
En vain, ils étaient frais et doux
Comme deux bluets sur leur tige ;
De ses grands yeux chastes et fous
Il ne reste pas un vestige.
Quelquefois, par les minuits roux
Pleins de mystère et de prestige,
La morte autour de moi voltige,
Mais je ne vois plus que les trous
De ses grands yeux chastes et fous !
poésie de Maurice Rollinat
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S'il était une religion sur la terre hors de laquelle il n'y eût que peine éternelle, et qu'en quelque lieu du monde un seul mortel n'eût pas été frappé de son évidence, le Dieu de cette religion serait le plus inique et le plus cruel des tyrans.
Jean-Jacques Rousseau dans L'Emile (1762)
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Le Baby
Frais comme l’herbe qui pousse,
Dans la ferme où je me plus,
Le baby suçait son pouce.
Le merle qui se trémousse
Dans les buissons chevelus
Frais comme l’herbe qui pousse,
Le roc où l’éclair s’émousse
L’attiraient ; roi des joufflus,
Le baby suçait son pouce.
Il se roulait dans la mousse
Et grimpait sur les talus
Frais comme l’herbe qui pousse.
Longtemps, devant la frimousse
Des petits ânons poilus,
Le baby suçait son pouce.
La flaque où l’on s’éclabousse
Tentait ses pieds résolus
Frais comme l’herbe qui pousse.
Près du chat qui se courrouce
Et des bons vieux chiens goulus,
Le baby suçait son pouce.
Oh ! dans l’eau de son qui mousse
Les pourceaux hurluberlus
Frais comme l’herbe qui pousse !
Il suivait tout ce qui glousse
Et devant les bœufs râblus,
Le baby suçait son pouce.
À la voix lointaine et douce
D’un glas ou d’un angélus,
Frais comme l’herbe qui pousse,
Dans la nuit vitreuse et rousse,
Sous les chênes vermoulus,
Le baby suçait son pouce.
Mais la mort vient et nous pousse !
Il fut un de ses élus
Frais comme l’herbe qui pousse.
Un jour on me dit : « Il tousse. »
Pourtant, chétif et perclus,
Le baby suçait son pouce.
La mort le prit sans secousse :
Et jaune, hélas ! n’étant plus
Frais comme l’herbe qui pousse
Le baby suçait son pouce.
poésie de Maurice Rollinat
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