Deux choses remplissent mon esprit d'une admiration et d'un respect incessants: le ciel étoilé au dessus de moi et la loi morale en moi.
Emmanuel Kant dans Critique de la raison pratique
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie! | En roumain
Des citations similaires
Toi, Moi, une éternité
Toi, Moi, une éternité
une éternité d'amour
Toi, Moi, la même entité
inséparable nuit et jour.
Toi, Moi, un bonheur,
un bonheur en réunion.
Toi, Moi, une espérance,
une espérance en ascension,
Toi, Moi, une rêverie,
une rêverie en adoration.
Toi, Moi, un désir infini,
un désir en communion.
Toi, Moi, un paradis aperçu...
Toi, Moi, quand avons-nous vécu?
poésie de Ecaterina Chifu de Toi-Moi, une eternite / Tu-Eu, o eternitate (1998)
Ajouté par Ecaterina Chifu
Commentez! | Vote! | Copie! | En roumain
De quelque autre sujet que j'écrive, Jodelle,
De quelque autre sujet que j'écrive, Jodelle,
Je sens mon coeur transi d'une morne froideur,
Et ne sens plus en moi cette divine ardeur
Qui t'enflamme l'esprit de sa vive étincelle.
Seulement quand je veux toucher le los de celle
Qui est de notre siècle et la perle et la fleur,
Je sens revivre en moi cette antique chaleur,
Et mon esprit lassé prendre force nouvelle.
Bref, je suis tout changé, et si ne sais comment,
Comme on voit se changer la vierge en un moment,
A l'approcher du Dieu qui telle la fait être.
D'où vient cela, Jodelle ? il vient, comme je crois,
Du sujet, qui produit naïvement en moi
Ce que par art contraint les autres y font naître.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Un plus savant que moi, Paschal, ira songer
Un plus savant que moi, Paschal, ira songer
Avecques l'Ascréan dessus la double cime :
Et pour être de ceux dont on fait plus d'estime,
Dedans l'onde au cheval tout nu s'ira plonger.
Quant à moi, je ne veux, pour un vers allonger,
M'accourcir le cerveau : ni pour polir ma rime,
Me consumer l'esprit d'une soigneuse lime,
Frapper dessus ma table ou mes ongles ronger.
Aussi veux-je, Paschal, que ce que je compose
Soit une prose en rime ou une rime en prose,
Et ne veux pour cela le laurier mériter.
Et peut-être que tel se pense bien habile,
Qui trouvant de mes vers la rime si facile,
En vain travaillera, me voulant imiter.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Il existe une loi de la vie humaine presque aussi certaine que la loi de la gravité. Pour vivre pleinement, nous devons apprendre à utiliser les choses et aimer les gens plutôt que d'aimer les choses et d'utiliser les gens.
citation de John Powell
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
L'Étoile d'un fou
À force de songer, je suis au bout du songe ;
Mon pas n’avance plus pour le voyage humain,
Aujourd’hui comme hier, hier comme demain,
Rengaine de tourment, d’horreur et de mensonge !
Il me faut voir sans cesse, où que mon regard plonge,
En tous lieux, se dresser la Peur sur mon chemin ;
Satan fausse mes yeux, l’ennui rouille ma main,
Et l’ombre de la Mort devant moi se prolonge.
Reviens donc, bonne étoile, à mon triste horizon.
Unique espoir d’un fou qui pleure sa raison,
Laisse couler sur moi ta lumière placide ;
Luis encore ! et surtout, cher Astre médecin,
Accours me protéger, si jamais dans mon sein
Serpentait l’éclair rouge et noir du Suicide.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Amore scusami
Amore scusami
Si je reste là
Devant toi comme ça
Mais j'ai compris qu'en te laissant partir
J'allais souffrir
Amore bacciami
Au revoir mon amour
Embrasse-moi
Et promets-moi de n'a pas oublier
Que je t'aimais
Ce n'étais rien je t'assure
Qu'un simple jeu, rien de mieux
Que des baisers mêlés de rire
A coeur perdu sous le ciel bleu
Pour moi c'était l'aventure
Mais j'ai compris peu à peu
Sans avoir osé te le dire
Que j'avais trouvé beaucoup mieux
Alors excuse-moi
Si je reste là
Devant toi, comme ça
Mais j'ai compris qu'en te laissant partir
J'allais souffrir
Amore bacciami
Au revoir mon amour
Embrasse-moi
Et promets-moi de ne pas oublier
Que je t'aimais
Je t'aimais
Je t'aimais.
chanson interprété par Dalida, la musique de Vito Pallavicini, Gino Mescoli, Jean Broussolle (1964)
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
L'Ange gardien
Archange féminin dont le bel œil, sans trêve,
Miroite en s’embrumant comme un soleil navré,
Apaise le chagrin de mon cœur enfiévré,
Reine de la douceur, du silence et du rêve.
Inspire-moi l’effort qui fait qu’on se relève,
Enseigne le courage à mon corps éploré,
Sauve-moi de l’ennui qui me rend effaré,
Et fourbis mon espoir rouillé comme un vieux glaive.
Rallume à ta gaîté mon pauvre rire éteint ;
Use en moi le vieil homme, et puis, soir et matin,
Laisse-moi t’adorer comme il convient aux anges !
Laisse-moi t’adorer loin du monde moqueur,
Au bercement plaintif de tes regards étranges,
Zéphyrs bleus charriant les parfums de ton cœur !
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
À la Circé moderne
Puisqu’un irrésistible appeau
Attire à toi toute mon âme,
Et que toute ma chair proclame
Le magnétisme de ta peau :
Irrite, mais sans le proscrire,
Le désir qui me ronge, et puis
Viens emparadiser mes nuits,
Ensorceleuse au froid sourire.
Aux bruits mouillés, tendres et fous
De nos baisers démoniaques,
Comme deux serpents maniaques
Dans le mystère enlaçons-nous !
Chère onduleuse, mauvais ange,
Abeille de la volupté,
Donne-moi ton corps enchanté
Et reçois mon âme en échange !
Mon désir s’enroule et se tord
Autour de ton beau corps de marbre,
— Ainsi le lierre autour de l’arbre —
Horrible et doux, il rampe et mord.
Tes grands yeux caves et funèbres
Sont si libertins quand tu veux,
Et j’aspire dans tes cheveux
Tant de parfums et de ténèbres !
Moderne Circé, tes poisons
Auraient perdu le cœur d’Ulysse ;
Harcèle-moi de ta malice,
Salis-moi de tes trahisons !
Insulte-moi ! mais, ma maîtresse,
Laisse-moi repaître ma faim,
Dussé-je mourir à la fin,
Empoisonné par ta caresse !
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Muse, qui autrefois chantas la verte Olive
Muse, qui autrefois chantas la verte Olive,
Empenne tes deux flancs d'une plume nouvelle,
Et te guidant au ciel avecques plus haute aile,
Vole où est d'Apollon la belle plante vive.
Laisse, mon cher souci, la paternelle rive,
Et portant dsormais une charge plus belle,
Adore ce haut nom dont la gloire immortelle
De notre pôle arctique à l'autre pôle arrive.
Loue l'esprit divin, le courage indomptable,
La courtoise douceur, la bonté charitable,
Qui soutient la grandeur et la gloire de France.
Et dis : Cette princesse et si grande et si bonne
Porte dessus son chef de France la couronne :
Mais dis cela si haut, qu'on l'entende à Florence.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Il me poursuivait pas à pas et, moi, je me prenais pour son étoile du berger.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Je n’ose
je veux te dire une chose
si tu pouvais m’ecouter!
tu m’ecoutes... mais je n’ose
non, je n’ose te parler.
je te sais bonne et tres douce:
mais je te crains malgre moi.
l’oiseau tremble dans la mousse
et je tremble devant toi.
j’ai bien des choses a dire
mais je ne peux pas, j’ai peur...
je te vois deja sourire
et ton sourire est moqueur.
ta bouche est comme une rose...
tu vas te railler de moi
je suis si gauche et je n’ose
lever les yeux devant toi!
ton port est un port de reine
ton regard est imposant
alors, tu comprends sans peine
pourquoi je t’admire tant
je te voudrais souveraine
et moi je serais ton roi
meme etant sur de ta haine
j’aimerais mourir pour toi
je suis bete, c’est possible
pourtant, je sais bien aimer
mon cœur n’est pas insensible
mais je ne puis m’exprimer
ah! si je savais te dire
l’amour que je sens pour toi
non, tu ne voudrais plus rire
et tu n’aimerais que moi.
poésie de Iulia Hașdeu
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie! | En roumain
Les Étoiles bleues
Au creux de mon abîme où se perd toute sonde,
Maintenant, jour et nuit, je vois luire deux yeux,
Amoureux élixirs de la flamme et de l'onde,
Reflets changeants du spleen et de l’azur des cieux.
Ils sont trop singuliers pour être de ce monde,
Et pourtant ces yeux fiers, tristes et nébuleux,
Sans cesse en me dardant leur lumière profonde
Exhalent des regards qui sont des baisers bleus.
Rien ne vaut pour mon cœur ces yeux pleins de tendresse
Uniquement chargés d’abreuver mes ennuis :
Lampes de ma douleur, phares de ma détresse,
Les yeux qui sont pour moi l’étoile au fond d’un puits,
Adorables falots mystiques et funèbres
Zébrant d’éclairs divins la poix de mes ténèbres.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Mon propre moi est à la fois mon ami et mon ennemi.
proverbs sanskrits
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
Que ferai-je, Morel ? Dis-moi, si tu l'entends
Que ferai-je, Morel ? Dis-moi, si tu l'entends,
Ferai-je encore ici plus longue demeurance,
Ou si j'irai revoir les campagnes de France,
Quand les neiges fondront au soleil du printemps ?
Si je demeure ici, hélas, je perds mon temps
A me repaître en vain d'une longue espérance :
Et si je veux ailleurs fonder mon assurance,
Je fraude mon labeur du loyer que j'attends.
Mais faut-il vivre ainsi d'une espérance vaine ?
Mais faut-il perdre ainsi bien trois ans de ma peine ?
Je ne bougerai donc. Non, non, je m'en irai.
Je demourrai pourtant, si tu le me conseilles.
Hélas, mon cher Morel, dis-moi que je ferai,
Car je tiens, comme on dit, le loup par les oreilles.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Seigneur, apprends-moi l’art des petits pas. Je ne demande pas de miracles ni de visions, mais je demande la force pour le quotidien! Rends-moi attentif et inventif pour saisir au bon moment les connaissances et expériences qui me touchent particulièrement. Affermis mes choix dans la répartition de mon temps. Donne-moi de sentir ce qui est essentiel et ce qui est secondaire. Je demande la force, la maîtrise de soi et la mesure, que je ne me laisse pas emporter par la vie, mais que j’organise avec sagesse le déroulement de la journée. Aide-moi à faire face aussi bien que possible à l’immédiat et à reconnaître l’heure présente comme la plus importante. Donne-moi de reconnaître avec lucidité que la vie s’accompagne de difficultés, d’échecs, qui sont occasions de croître et de mûrir. Fais de moi un homme capable de rejoindre ceux qui gisent au fond. Donne-moi non pas ce que je souhaite, mais ce dont j’ai besoin. Apprends-moi l’art des petits pas! Ainsi soit-il.
citation de Antoine de Saint-Exupéry
Ajouté par Carmen Catana
Commentez! | Vote! | Copie!
La Musique
La musique souvent me prend comme une mer!
Vers ma pâle étoile,
Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther,
Je mets à la voile;
La poitrine en avant et les poumons gonflés
Comme de la toile
J'escalade le dos des flots amoncelés
Que la nuit me voile;
Je sens vibrer en moi toutes les passions
D'un vaisseau qui souffre;
Le bon vent, la tempête et ses convulsions
Sur l'immense gouffre
Me bercent. D'autres fois, calme plat, grand miroir
De mon désespoir!
poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du mal
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
C'est ores, mon Vineus, mon cher Vineus, c'est ore
C'est ores, mon Vineus, mon cher Vineus, c'est ore,
Que de tous les chétifs le plus chétif je suis,
Et que ce que j'étais, plus être je ne puis,
Ayant perdu mon temps, et ma jeunesse encore.
La pauvreté me suit, le souci me dévore,
Tristes me sont les jours, et plus tristes les nuits.
O que je suis comblé de regrets et d'ennuis !
Plût à Dieu que je fusse un Pasquin ou Marphore,
Je n'aurais sentiment du malheur qui me point :
Ma plume serait libre et si ne craindrais point
Qu'un plus grand contre moi pût exercer son ire.
Assure-toi, Vineus, que celui seul est roi
A qui même les rois ne peuvent donner loi,
Et qui peut d'un chacun à son plaisir écrire.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
La Vie en Rose
Des yeux qui font baiser les miens,
Un rire qui se perd sur sa bouche,
Voila le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens
Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas,
Je vois la vie en rose.
Il me dit des mots d'amour,
Des mots de tous les jours,
Et ca me fait quelque chose.
Il est entre dans mon coeur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause.
C'est lui pour moi. Moi pour lui
Dans la vie,
Il me l'a dit, l'a jure pour la vie.
Et des que je l'apercois
Alors je sens en moi
Mon coeur qui bat
Des nuits d'amour a ne plus en finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Des enuis des chagrins, des phases
Heureux, heureux a en mourir.
Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas,
Je vois la vie en rose.
Il me dit des mots d'amour,
Des mots de tous les jours,
Et ca me fait quelque chose.
Il est entre dans mon coeur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause.
C'est toi pour moi. Moi pour toi
Dans la vie,
Il me l'a dit, l'a jure pour la vie.
Et des que je l'apercois
Alors je sens en moi
Mon coeur qui bat
chanson interprété par Edith Piaf
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
La Dame en cire
Je regardais tourner le mannequin,
Et j’admirais sa taille, sa poitrine,
Ses cheveux d’or et son minois taquin,
Lorsque j’ai vu palpiter sa narine
Et son cou mince à forme vipérine.
— « Elle vit donc ! » me dis-je, épouvanté :
Et depuis lors, à toute heure hanté
Par un amour que rien ne peut occire,
J’ai la peur et la curiosité
De voir entrer chez moi la dame en cire.
Par tous les temps, sous un ciel africain,
Et sous la nue inquiète ou chagrine,
Comme un nageur que poursuit un requin,
Sans pouvoir fuir je reste à sa vitrine,
Et là j’entends mon cœur qui tambourine.
J’ai beau me dire : « Horreur ! Insanité ! »
Il est des nuits d’affreuse obscurité,
— Tant je l’évoque et tant je la désire !
Où je conçois la possibilité
De voir entrer chez moi la dame en cire !
Telle qu’elle est en robe de nankin,
Avec ses yeux couleur d’aigue-marine
Et son sourire attirant et coquin,
La pivoteuse à bouche purpurine
Dans mon cerveau s’installe et se burine
Je m’hallucine avec avidité,
Et je m’enfonce, ivre d’étrangeté,
Dans un brouillard que ma raison déchire,
Car c’est mon rêve ardemment souhaité
De voir entrer chez moi la dame en cire.
ENVOI
Ô toi qui m’as si souvent visité,
Satan ! vieux roi de la perversité,
Fais-moi la grâce, ô sulfureux Messire,
Par un minuit lugubrement tinté,
De voir entrer chez moi la dame en cire !
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Toutes choses par un pouvoir immortel, de près ou de loin, de manière secrète, les unes aux autres sont reliées. Si bien que tu ne peux cueillir une fleur sans troubler une étoile.
citation de Francis Thompson
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!