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Jean-Paul Sartre

Exister c'est être là simplement... Tout est gratuit, ce jardin, cette ville et moi-même. Quand il arrive qu'on s'en rende compte, ça vous tourne le cœur et tout se met à flotter.

Jean-Paul Sartre dans La NauséeSignalez un problèmeDes citations similaires
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Des citations similaires

Le Val des ronces

Quand on arrive au Val des Ronces
On l’inspecte, le cœur serré,
Ce gouffre épineux, bigarré
De rocs blancs qu’un torrent noir ponce.

Partout, sous ce tas qui s’engonce,
Guette un dard, toujours préparé,
Qui, triangulaire, acéré,
Si peu qu’il vous pique, s’enfonce.

S’y risquer ? le sourcil se fronce !
En sort-on, une fois entré ?
Qu’on appelle ? pas de réponse...
C’est si loin, si seul, si muré !

Puis, ce fouillis démesuré
Innombrablement vous dénonce
Ces aspics, dont du rouge fonce
Le jaunâtre et le mordoré :
On n’est pas du tout rassuré
Quand on arrive au Val des Ronces !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Tout ce qu'Egypte en pointe façonna

Tout ce qu'Egypte en pointe façonna,
Tout ce que Grèce à la corinthienne,
A l'ionique, attique ou dorienne,
Pour l'ornement des temples maçonna :

Tout ce que l'art de Lysippe donna,
La main d'Apelle ou la main phidienne,
Soulait orner cette ville ancienne,
Dont la grandeur le ciel même étonna :

Tout ce qu'Athène eut onques de sagesse,
Tout ce qu'Asie eut onques de richesse,
Tout ce qu'Afrique eut onques de nouveau,

S'est vu ici. O merveille profonde !
Rome vivant fut l'ornement du monde,
Et morte elle est du monde le tombeau.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Cornelia Păun Heinzel

Temps

Chaque moment a sa propre signification,
Pour moi, pour vous, pour lui.
Dans chaque instant il y a une action majeure
pour moi, pour vous, pour lui.
Chaque moment est décisif
Pour moi, pour vous, pour lui.
Chaque moment peut changer votre vie.
Aujourd’hui, demain, après-demain, pour toujours
Le bon, mauvais, ou pas du tout.
Pour un seul instant,
Vous pouvez être un grand roi
Sur moi, sur vous, sur tout,
Dans un seul moment
Vous pouvez perdre tout, un peu ou rien...

poésie de Cornelia Păun HeinzelSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Dan Costinaş
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Paul Verlaine

Il pleure dans mon cœur

Il pleut doucement sur la ville (Arthur Rimbaud)

Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits!
Pour un cœur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie!

Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui s'écœure.
Quoi! Nulle trahison?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine!

poésie de Paul VerlaineSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par anonyme
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Vous trouverez votre force en vous-même, dans les profondeurs de votre être que vous n'avez encore jamais osé regarder. Sachez que vous possédez tout ce dont vous avez besoin pour accomplir aujourd'hui tout ce qu'il y a de bon et de bien dans votre vie.

citation de Ruth FishelSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Il fait bon voir, Paschal, un conclave serré

Il fait bon voir, Paschal, un conclave serré,
Et l'une chambre à l'autre également voisine
D'antichambre servir, de salle et de cuisine,
En un petit recoin de dix pieds en carré :

Il fait bon voir autour le palais emmuré,
Et briguer là-dedans cette troupe divine,
L'un par ambition, l'autre par bonne mine,
Et par dépit de l'un être l'autre adoré :

Il fait bon voir dehors toute la ville en armes
Crier : le Pape est fait, donner de faux alarmes,
Saccager un palais : mais plus que tout cela

Fait bon voir, qui de l'un, qui de l'autre se vante,
Qui met pour celui-ci, qui met pour celui-là,
Et pour moins d'un écu dix cardinaux en vente.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Le Val des Ronces

Quand on arrive au Val des Ronces
On l'inspecte, le coeur serré,
Ce gouffre épineux, bigarré
De rocs blancs qu'un torrent noir ponce.

Partout, sous ce tas qui s'engonce,
Guette un dard, toujours préparé,
Qui, triangulaire, acéré,
Si peu qu'il vous pique, s'enfonce.

S'y risquer ? le sourcil se fronce !
En sort-on, une fois entré ?
Qu'on appelle ? pas de réponse...
C'est si loin, si seul, si muré !

Puis, ce fouillis démesuré
Innombrablement vous dénonce
Ces aspics, dont du rouge fonce
Le jaunâtre et le mordoré
On n'est pas du tout rassuré
Quand on arrive au Val des Ronces !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Albert Einstein

Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément.

citation de Albert EinsteinSignalez un problèmeDes citations similaires
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Je deviens ce que je vois en moi même. Tout ce que la pensée me suggère, je peux le faire, tout ce que la pensée me révèle, je peux le devenir. Telle devrait être l’inébranlable foi de l’homme en lui-même, car Dieu habite en lui.

citation de Sri AurobindoSignalez un problèmeDes citations similaires
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Par dessus tout soyez intéressé par vous-même, soyez avec vous-même, aimez-vous vous-même; la sécurité ultime se trouve seulement dans la connaissance de soi. Soyez honnête avec vous-même et rien ne vous trahira.

citation de Nisargadatta MaharajSignalez un problèmeDes citations similaires
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La Mort du cochon

Moi, qui l’avais vu si petit,
Je fus tout chagrin de sa perte,
Et cette pauvre masse inerte
Ne m’inspira nul appétit.

Lorsque chacun se divertit
Et festoya dans l’herbe verte,
Moi, qui l’avais vu si petit,
Je fus tout chagrin de sa perte.

Mais la porchère compatit
A son sort, dans la cour déserte,
Car, en voyant sa bête ouverte,
Ce sanglot de son cœur sortit :
« Moi qui l’avais vu si petit ! »

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le Marchand d'habits

Marchand d’habits ! Ta voix de cuivre et de rogomme
Me surprend tout à coup, me hèle en tapinois ;
Et toujours dans mon âme elle pénètre, comme
Un fantôme canaille, ironique et sournois.

Entouré de bouquins, devant mon cher pupitre,
J’ai beau dompter le spleen et l'à-quoi-bon moqueur,
Pour me martyriser ton cri perce ma vitre
Et vient en ricanant se planter dans mon cœur.

Fatalement alors je cours à la fenêtre ;
Mais, cette fois, je sens frissonner tout mon être
En rencontrant ton œil obliquement tourné.

Et nous nous regardons tous les deux, sans rien dire :
Et tu pars satisfait, sachant que ce damné
Va passer la journée entière à te maudire !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Walt Whitman

Je ne comprends pas qu'il puisse exister quelque chose de plus merveilleux que moi-même.

Walt Whitman dans Feuilles d'herbeSignalez un problèmeDes citations similaires
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Non pour ce qu'un grand roi ait été votre père,

Non pour ce qu'un grand roi ait été votre père,
Non pour votre degré et royale hauteur,
Chacun de votre nom veut être le chanteur,
Ni pour ce qu'un grand roi soit ores votre frère.

La nature, qui est de tous commune mère,
Vous fit naître, Madame, avecques ce grand heur,
Et ce qui accompagne une telle grandeur,
Ce sont souvent des dons de fortune prospère.

Ce qui vous fait ainsi admirer d'un chacun,
C'est ce qui est tout vôtre, et qu'avec vous commun
N'ont tous ceux-là qui ont couronnes sur leurs têtes :

Cette grâce et douceur, et ce je ne sais quoi,
Que quand vous ne seriez fille ni soeur de roi,
Si vous jugerait-on être ce que vous êtes.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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De quelque autre sujet que j'écrive, Jodelle,

De quelque autre sujet que j'écrive, Jodelle,
Je sens mon coeur transi d'une morne froideur,
Et ne sens plus en moi cette divine ardeur
Qui t'enflamme l'esprit de sa vive étincelle.

Seulement quand je veux toucher le los de celle
Qui est de notre siècle et la perle et la fleur,
Je sens revivre en moi cette antique chaleur,
Et mon esprit lassé prendre force nouvelle.

Bref, je suis tout changé, et si ne sais comment,
Comme on voit se changer la vierge en un moment,
A l'approcher du Dieu qui telle la fait être.

D'où vient cela, Jodelle ? il vient, comme je crois,
Du sujet, qui produit naïvement en moi
Ce que par art contraint les autres y font naître.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Quand vous êtes inspiré par un but élevé ou un projet extraordinaire, toutes vos pensées brisent leurs chaînes: votre esprit transcende ses limites, votre conscience se déploie dans toutes les directions, et vous vous retrouvez dans un monde nouveau absolument merveilleux... Vous vous rendez compte que vous êtes beaucoup plus brillants que vous auriez pu l'imaginer.

citation de PatanjaliSignalez un problèmeDes citations similaires
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La Bière

Le menuisier entra, son mètre dans la main,
Et dit : « Bonjour ! Celui qu’on enterre demain,
Où donc est-il ? Voyons. Je viens prendre mesure !
Et comme il s’avançait au fond de la masure,
Il vit sur un grabat sinistre et dépouillé
Le mort couvert d’un drap ignoblement souillé.
Vaguement sous la toile on devinait des formes ;
Un bras sortait du linge, et des mouches énormes
Volaient avec fureur tout autour du chevet.
Sur une chaise usée un cierge s’achevait,
Sa lueur expirante éclairait le cadavre
Et laissait entrevoir cette scène qui navre :
Accroupie à l’écart, blême et nue à moitié,
Une femme pleurait en silence ; — Oh ! Pitié,
Pitié pour le chagrin de cette pauvre épouse !
Tandis que son enfant, implacable ventouse,
Mordillait son sein maigre et lui suçait le sang.
Ce petit corps chétif se tordait frémissant,
Les doigts crispés, l’œil blanc et la figure verte :
La puanteur soufflait comme une bouche ouverte,
Et l’âpre canicule en pleine irruption
Épaississait encor l’horrible infection.
L’ouvrier suffoqué recula vers la porte
Et dit : « C’est effrayant ! Que le diable m’emporte
« Si jamais j’ai senti pourriture à ce point !
« Quoi ? Vous gardez ce corps et vous n’étouffez point ?
« Sacrebleu ! Vous avez le cœur bon, citoyenne !
« Moi je fais tous les jours trois cercueils en moyenne :
« L’habit de bois et dont les boutons sont des vis,
« Je le mets à chacun, au père comme au fils,
« Aux riches comme aux gueux, aux filles comme aux vierge,
« Et j’aune mes longueurs à la lueur des cierges.
« Oui, puisque tout le monde a besoin de mon art,
« Je vais du presbytère au fond du lupanar ;
« Eh bien ! depuis vingt ans que je fais ma besogne,
« Je n’ai pas encor vu de pareille charogne !
« La fera qui voudra, sa bière, entendez-vous ! »
— Et, sans lever les yeux, la pauvresse à genoux,
Bleuâtre de fatigue et de douleur suprême,
Répondit simplement : « Je la ferai moi-même.

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De votre Dianet

De votre Dianet (de votre nom j'appelle
Votre maison d'Anet) la belle architecture,
Les marbres animés, la vivante peinture,
Qui la font estimer des maisons la plus belle :

Les beaux lambris dorés, la luisante chapelle,
Les superbes donjons, la riche couverture,
Le jardin tapissé d'éternelle verdure,
Et la vive fontaine à la source immortelle :

Ces ouvrages, Madame, à qui bien les contemple,
Rapportant de l'antiq' le plus parfait exemple,
Montrent un artifice et dépense admirable.

Mais cette grand' douceur jointe à cette hautesse,
Et cet astre bénin joint à cette sagesse,
Trop plus que tout cela vous font émerveillable.

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Pâles esprits, et vous ombres poudreuses

Pâles esprits, et vous ombres poudreuses,
Qui jouissant de la clarté du jour
Fîtes sortir cet orgueilleux séjour,
Dont nous voyons les reliques cendreuses :

Dites, esprits (ainsi les ténébreuses
Rives de Styx non passable au retour,
Vous enlaçant d'un trois fois triple tout,
N'enferment point vos images ombreuses),

Dites-moi donc (car quelqu'une de vous
Possible encor se cache ici dessous)
Ne sentez-vous augmenter votre peine,

Quand quelquefois de ces coteaux romains
Vous contemplez l'ouvrage de vos mains
N'être plus rien qu'une poudreuse plaine ?

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Je suis chez moi, je suis arrivé. Il n'y a qu'ici et maintenant. Bien solide, vraiment libre, je prends refuge en moi-même.

citation de Thich Nhat HanhSignalez un problèmeDes citations similaires
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