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Alfred de Musset

Il y a des femmes que leur bon naturel et la sincérité de leur cœur empêchent d'avoir deux amants à la fois.

citation de Alfred de MussetSignalez un problèmeDes citations similaires
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Des citations similaires

La Dernière Nuit

Or, ce fut par un soir plein d’un funèbre charme,
Qu’après avoir suivi des chemins hasardeux
Ils s’assirent enfin dans un vallon hideux
Où maint reptile errant commençait son vacarme.

Et tandis que l’orfraie avec son cri d’alarme
Clapotait lourdement dans un vol anxieux,
Sous la compassion sidérale des cieux
Ils gémirent longtemps sans verser une larme[.]

Tout à coup, le buisson les vit avec stupeur
Unir dans un baiser leurs lèvres violettes
Ricanant à la fois de tendresse et de peur.

Et puis, les deux amants joignirent leurs squelettes,
Crispèrent leur étreinte en ne faisant plus qu’un
Et moururent ensemble au bord du fossé brun.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Les Vierges

Le cœur des vierges de vingt ans
Est inquiet comme la feuille,
Et tout leur corps aspire et cueille
Les confidences du Printemps.

Le jour, aux parfums excitants
Du lilas et du chèvrefeuille,
Le cœur des vierges de vingt ans
Est inquiet comme la feuille.

Le soir, sur le bord des étangs,
Chacune rôde et se recueille,
Et leur secret que l'ombre accueille
Fait sourire ou pleurer longtemps
Le cœur des vierges de vingt ans.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Tristesse des bœufs

Voilà ce que me dit en reniflant sa prise
Le bon vieux laboureur, guêtré de toile grise.
Assis sur un des bras de sa charrue, ayant
Le visage en regard du soleil rougeoyant :

« Ces pauv’ bêt’ d’animaux n’comprenn’ pas q’ la parole.
T’nez ! j’avais deux bœufs noirs !... Pour labourer un champ
C’était pas d’ leur causer ; non ! leur fallait du chant
Qui s’ mêle au souffl’ de l’air, aux cris d’ l’oiseau qui vole !

Alors, creusant l’ sillon entr’ buissons, chên’s et viornes,
Vous les voyiez filer, ben lent’ment, dans ceux fonds,
Tels que deux gros lumas, l’un cont’ l’aut’, qui s’en vont
Ayant tiré d’ leu têt’ tout’ la longueur des cornes.

L’ sillon fini, faisant leur demi-rond d’eux-mêmes,
I’s en r’commençaient un auprès, juste à l’endroit :
J’avais qu’à l’ver l’soc qui, rentré doux, r’glissait droit...
Ainsi, toujours pareil, du p’tit jour au soir blême.

C’était du bel ouvrage aussi m’suré q’ leur pas,
Q’ ça soit pour le froment, pour l’avoin’, pour le seigle,
Tous ces sillons étaient jumeaux, droits comme un’ règle,
Et l’écart entr’ chacun comm’ pris par un compas.

Par exempl’, fallait pas, dam’ ! q’ la chanson les quitte !
À preuv’ que quand, des fois, j’ la laissais pour prend’ vent,
I’ s’arrêtaient d’un coup, r’tournaient l’ mufle en bavant,
Et beurmaient tous les deux pour en d’mander la suite.

Mais, c’est pas tout encor, dans l’air de la chanson
I v’laient d’ la même tristesse ayant toujou l’ mêm’ son,
À cell’ du vent et d’ l’arb’ toujou ben accordée.
Mais d’ la gaieté ? jamais i’ n’en voulur’ un brin !

Ça tombait ben pour moi qui chantais mon chagrin.
Ya donc des animaux qu’ont du choix dans l’idée
Et qu’ont l’ naturel trist’ puisque, jamais joyeux,
Dans la couleur des bruits c’est l’noir qu’i’s aim’ le mieux.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Lèvres pâmées

Les lèvres des femmes pâmées
Ont des sourires qui font peur
Dans la convulsive torpeur
Qui les tient à demi fermées.

Quand leurs plaintes inanimées
S’exhalent comme une vapeur,
Les lèvres des femmes pâmées
Ont des sourires qui font peur.

Le désir qui les a humées
Recule devant leur stupeur,
Et le mystère enveloppeur
Clôt dans ses gazes parfumées
Les lèvres des femmes pâmées.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Théophile Gautier

J'ai dans mon coeur...

J’ai dans mon cœur, dont tout voile s’écarte,
Deux bancs d’ivoire, une table en cristal,
Où sont assis, tenant chacun leur carte,
Ton faux amour et mon amour loyal.

J’ai dans mon cœur, dans mon cœur diaphane,
Ton nom chéri qu’enferme un coffret d’or;
Prends-en la clef, car nulle main profane
Ne doit l’ouvrir ni ne l’ouvrit encor.

Fouille mon cœur, ce cœur que tu dédaignes
Et qui pourtant n’est peuplé que de toi,
Et tu verras, mon amour, que tu règnes
Sur un pays dont nul homme n’est roi!

poésie de Théophile Gautier de España (1841)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Les Martyrs

L’Horreur et le Dégoût lui bavaient leur poison
Quand la Vieille emmenait sa Manon toute pâle,
Car, un instant après, derrière la cloison,
Il entendait deux voix suffoquer dans un râle.

Ainsi donc ! grinçait-il, le voilà ton destin :
Jusqu’à ce que la mort t’arrache au dispensaire,
Tu pourriras ton cœur dans l’ennui libertin
Et tu vendras ton corps attendu par l’ulcère !

Et moi, j’irais toujours, sans trêve à mes tourments,
Cogner ma jalousie à ton peuple d’amants !
Non ! je hais ta jeunesse et je maudis tes charmes !

Mais il avait pitié de ses pauvres amours
Quand il voyait entrer par la porte en velours
Une apparition ruisselante de larmes.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Chamfort

Il y a peu de vices qui empêchent un homme d'avoir beaucoup d'amis, autant que peuvent le faire de trop grandes qualités.

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Ajouté par Micheleflowerbomb
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Doulcin, quand quelquefois je vois ces pauvres filles

Doulcin, quand quelquefois je vois ces pauvres filles
Qui ont le diable au corps, ou le semblent avoir,
D'une horrible façon corps et tête mouvoir,
Et faire ce qu'on dit de ces vieilles Sibylles :

Quand je vois les plus forts se retrouver débiles,
Voulant forcer en vain leur forcené pouvoir :
Et quand même j'y vois perdre tout leur savoir
Ceux qui sont en votre art tenus des plus habiles :

Quand effroyablement écrier je les oy,
Et quand le blanc des yeux renverser je leur voy,
Tout le poil me hérisse, et ne sais plus que dire.

Mais quand je vois un moine avecques son latin
Leur tâter haut et bas le ventre et le tétin,
Cette frayeur se passe, et suis contraint de rire.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Salvador Dali

- Quel est votre secret pour avoir du succès ? - Offrir du bon miel à la bonne mouche au bon moment et au bon endroit.

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La plupart des gens passent leur vie en cherchant toujours quelque chose d'autre, ils traversent l'existence persuadés que leur objectif est fort lointain alors qu'autour d'eux se trouve tout ce dont ils ont besoin pour atteindre leur but.

citation de Fun-ChangSignalez un problèmeDes citations similaires
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Valeriu Butulescu

Quand les femmes font leur autocritique, elles se découvrent de merveilleux défauts.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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La Plaine

Cette plaine sans un chemin
Figure au fond de la vallée
La solitude immaculée
Vierge de tout passage humain.

Presque nue, elle a du mystère,
Une étrangeté qui provient
De ses teintes d’aspect ancien
Et de son grand silence austère.

Une brise lourde, parfois,
Y laissant sa longue traînée,
Elle exhale l’odeur fanée
Des vieux vergers et des vieux bois.

L’effilé, le cataleptique
De ses arbrisseaux, les vapeurs
De son marécage en torpeur
Lui donnent comme un air mystique.

Dans le jour si pur qui trépasse,
Entre ses horizons pieux,
Elle est pour le cœur et les yeux
Un sanctuaire de l’espace.

Sous ces rameaux dormants et grêles
On rêve d’évocations,
De saintes apparitions,
De rencontres surnaturelles.

C’est pourquoi, deux légers oiseaux
S’étant à l’improviste envolé des roseaux
Et s’élevant tout droit vers la voûte éthérée,

À mesure que leur point noir
Monte, se perd, s’efface... on s’imagine voir
Deux âmes regagnant leur demeure sacrée.

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Valeriu Butulescu

Les Turcs étaient tolérants avec des chrétiens d'Istanbul. Ils leurs permettaient de garder leur foi, mais leur interdisaient absolument de porter des bottes jaunes.

aphorisme de Valeriu Butulescu de Fragmentarium, traduction par Leliana StancuSignalez un problèmeDes citations similaires
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Les Deux Petits Frères

Ils s’en reviennent de l’école,
Un livre dans leur petit sac.
— Au loin, on entend le ressac
De la Creuse qui dégringole.

L’aîné rapporte une bricole,
De la chandelle et du tabac.
Ils s’en reviennent de l’école,
Un livre dans leur petit sac.

Mais la nuit vient ; dans sa rigole
La grenouille fait son coac,
Et tous les deux, ayant le trac
Et tirant leur pied qui se colle,
Ils s’en reviennent de l’école.

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Victor Hugo

Une femme qui a un amant est un ange, une femme qui a deux amants est un monstre, une femme qui a trois amants est une femme.

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La Bonne Chienne

Les deux petits jouaient au fond du grand pacage ;
La nuit les a surpris, une nuit d’un tel noir
Qu’ils se tiennent tous deux par la main sans se voir :
L’opaque obscurité les enclôt dans sa cage.
Que faire ? les brebis qui paissaient en bon nombre,
Les chèvres, les cochons, la vache, la jument,
Sont égarés ou bien muets pour le moment,
Ils ne trahissent plus leur présence dans l’ombre.
Puis, la vague rumeur des mauvaises tempêtes
Sourdement fait gronder l’écho.
Mais la bonne chienne Margot
A rassemblé toutes les têtes
Du grand troupeau... si bien que, derrière les bêtes,
Chacun des deux petits lui tenant une oreille,
Tous les trois, à pas d’escargot,
Ils regagnent enfin, là-haut,
Le vieux seuil où la maman veille.

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La bonne chienne

Les deux petits jouaient au fond du grand pacage ;
La nuit les a surpris, une nuit d'un tel noir
Qu'ils se tiennent tous deux par la main sans se voir
L'opaque obscurité les enclôt dans sa cage.
Que faire ? les brebis qui paissaient en bon nombre,
Les chèvres, les cochons, la vache, la jument,
Sont égarés ou bien muets pour le moment,
Ils ne trahissent plus leur présence dans l'ombre.
Puis, la vague rumeur des mauvaises tempêtes
Sourdement fait gronder l'écho.
Mais la bonne chienne Margot
A rassemblé toutes les têtes
Du grand troupeau... si bien que, derrière les bêtes,
Chacun des deux petits lui tenant une oreille,
Tous les trois, à pas d'escargot,
Ils regagnent enfin, là-haut,
Le vieux seuil où la maman veille.

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Les hommes savent mieux organiser leur vie que les femmes : ils se marient plus tard et meurent plus tôt.

citation de Henri Louis MenckenSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le Mirage

Le ciel ayant figé ses grands nuages roses,
Émeraudés, lilas, cuivreux et violets,
L’étang clair, miroitant dans la douceur des choses,
Renvoya leur image avec tous ses reflets.

Dans l’onde, sous le souffle errant des vents follets,
Gardant leur infini, leurs airs d’apothéoses,
Leur éclat, leur magique et leur lointain complets,
Ils dormaient, invoilés, la langueur de leurs poses.

La voûte et lui fondus, ne faisant qu’un ensemble,
L’étang, du même bleu lisse et profond qui tremble,
Autant qu’elle, vivait ses décors glorieux :

Tel était le pouvoir du plus beau des mirages
Que j’admirais le ciel, sans relever les yeux,
Prenant l’eau pour l’azur avec tous ses nuages.

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Avoir du génie sans avoir du cœur est un non-sens.

citation de MozartSignalez un problèmeDes citations similaires
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