Cueille dès maintenant les fleurs de la vie car la mort est si pressée que le frêle bouton qui s'ouvre aujourd'hui aura bientôt trépassé.
Walt Whitman dans dialogue du film américain Le cercle des poètes disparus
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Votre vie aujourd'hui est le résultat de ce que vous avez pensé hier.Votre vie demain sera déterminée de ce que vous pensez aujourd'hui.
citation de John C. Maxwell
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Ce que nous faisons aujourd'hui, en ce moment, aura un effet cumulatif sur tous nos demains.
citation de Alexandra Stoddard
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Ce que nous faisons aujourd'hui, en ce moment, aura un effet cumulatif sur tous nos demains.
citation de Alexandra Stoddard
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Qui commence par avoir des certitudes aura bientôt des doutes ; qui commence par avoir des doutes aura bientôt des certitudes.
citation de Francis Bacon
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Souvent, les gens qui critiquent ta vie sont les mêmes qui ne connaissent pas le prix que tu as payé pour être là où tu es aujourd’hui.
auteur inconnu/anonyme
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C'est aujourd'hui que commence le reste de ta vie.
citation de Dale Carnegie
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Les Morts-vivants
Heureux qui vit sans se connaître
Indéfiniment établi
Dans la paix de son propre oubli,
À la surface de son être !
Car les clairvoyants du destin
Vivent la mort lente et soufferte,
Sentant partout la tombe ouverte
Au bord de leur pas incertain.
Ils ont usé la patience
Comme ils ont épuisé l’orgueil ;
Toute leur âme est un cercueil
Où se débat la conscience.
Leur existence n’est, au fond,
Qu’une spectrale survivance
Où se confesse par avance
L’inanité de ce qu’ils font.
Le doute dans sa foi d’artiste,
De penseur et de citoyen,
Hélas ! ils n’ont plus le moyen
D’échapper à ce mal si triste !
Épaves de l’humanité,
Cœurs vides, naufragés suprêmes,
Ils traînent le dégoût d’eux-mêmes
À travers la fatalité.
Hors des mirages, des mensonges,
Des espérances, des projets,
Ils sentent qu’ils sont des objets
Fantomatisés par des songes.
D’où leur viendrait-il un secours,
Puisque leur volonté s’achève
En constatant la fin du rêve
À chaque degré de son cours ?
Comme un fruit doué de pensée
Qui guetterait obstinément
Le graduel enfoncement
De la vermineuse percée,
Chacun d’eux, exact à nourrir
Sa funéraire inquiétude,
Espionne sa décrépitude,
Se regarde et s’entend mourir.
L’idée horrible qui les hante
Poursuit leur fièvre et leur torpeur !
Ils se reposent dans la peur,
Ils agissent dans l’épouvante.
De tous les néants du passé
Leur avenir grouille et s’encombre,
Et leur Aujourd’hui n’est que l’ombre
De leur lendemain trépassé.
Si bien que la Mort qui les frôle
Assiste même à leur présent
Et que son œil stérilisant
Y lit par-dessus leur épaule.
poésie de Maurice Rollinat
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Non, je ne regrette rien
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien.
Ni le bien, qu'on ma fait
Ni le mal tout ça m'est bien égal!
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien.
C'est payé, balayé, oublié,
je me fous du passé.
Avec mes souvenirs,
j'ai allumé le feu,
mes chagrins, mes plaisirs,
je n'ai plus besoin deux!
Balayés les amours,
et tous leurs trémolos,
balayés pour toujours,
je repars à zéro.
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien.
Car ma vie, car mes joies,
aujourd'hui
ça commence avec toi.
chanson interprété par Edith Piaf
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Maraud, qui n'es maraud que de nom seulement,
Maraud, qui n'es maraud que de nom seulement,
Qui dit que tu es sage, il dit la vérité :
Mais qui dit que le soin d'éviter pauvreté
Te ronge le cerveau, ta face le dément.
Celui vraiment est riche et vit heureusement
Qui, s'éloignant de l'une et l'autre extrémité,
Prescrit à ses désirs un terme limité :
Car la vraye richesse est le contentement.
Sus donc, mon cher Maraud, pendant que notre maître,
Que pour le bien public la nature a fait naître,
Se tourmente l'esprit des affaires d'autrui,
Va devant à la vigne apprêter la salade :
Que sait-on qui demain sera mort ou malade ?
Celui vit seulement, lequel vit aujourd'hui.
poésie de Joachim du Bellay
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Que pourriez-vous faire aujourd’hui pour mettre un peu de magie dans votre vie ?
citation de Erik Pigani
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Soir de pluie
Sur l'eau d'un vitreux mat, vert bouteille foncé,
Des ronds, comme au compas, sont tracés par la pluie,
Chacun d'eux, forme frêle à l'instant même enfuie,
Étant par un semblable aussitôt remplacé.
Et puis, ce ne sont plus que des ombres de cercle,
Des fantômes de ronds toujours plus affaiblis
Sur le moutonnement, les plis et les replis
De l'eau vague où le soir met son brumeux couvercle.
Cette nuit, la rivière aura
Tout son malfaisant scélérat
De lianes-serpents, d'herbes qui vous empoignent.
On sent couver là , sur ce bord,
Tant d'horreur humide et de mort
Que l'on frémit, pendant que les pas s'en éloignent.
poésie de Maurice Rollinat
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Une résurrection
Autrefois, un pauvre arbre, au coin d’une prairie,
M’avait toujours frappé les yeux
Par son dénudé soucieux
Et par l’air écrasé de sa sommeillerie.
Or, après bien des ans, ce soir, je le retrouve.
Et, c’est un ébahissement
Tout mêlé d’attendrissement.
Comme un trouble ravi qu’à son aspect j’éprouve.
Car, maintenant, pour l’œil, le serpent de la sève
Qui tette les rameaux, les étouffe et s’y tord,
Le gui, lui rend la vie en aggravant sa mort !
Et l’arbre repommé, débrouillassé d’ennuis,
Gaillardement vert jaune, orgueilleux se relève,
Semblant tout revêtu d’un feuillage de buis.
poésie de Maurice Rollinat
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Une résurrection
Autrefois, un pauvre arbre, au coin d'une prairie,
M'avait toujours frappé les yeux
Par son dénudé soucieux
Et par l'air écrasé de sa sommeillerie.
Or, après bien des ans, ce soir, je le retrouve.
Et, c'est un ébahissement
Tout mêlé d'attendrissement.
Comme un trouble ravi qu'à son aspect j'éprouve.
Car, maintenant, pour l'oeil, le serpent de la sève
Qui tette les rameaux, les étouffe et s'y tord,
Le gui, lui rend la vie en aggravant sa mort !
Et l'arbre repommé, débrouillassé d'ennuis,
Gaillardement vert jaune, orgueilleux se relève,
Semblant tout revêtu d'un feuillage de buis.
poésie de Maurice Rollinat
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Les Clochettes
Maintenant, je suis malheureux
De rencontrer ces fleurs clochettes
À bords dentelés, violettes,
Sur les talus des chemins creux.
Et pourtant ces douces fluettes
Sont encor dans leur coin frileux,
Le perchoir des papillons bleus
Qui s’en font des escarpolettes.
Mais qu’importe ! La canicule
Tire à sa fin. L’été recule...
Et, pour l’oreille de mon cœur
Inquiet et pronostiqueur,
À petits tintements moroses
Ces fleurs sonnent le glas des choses.
poésie de Maurice Rollinat
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Les clochettes
Maintenant, je suis malheureux
De rencontrer ces fleurs clochettes
A bords dentelés, violettes,
Sur les talus des chemins creux.
Et pourtant ces douces fluettes
Sont encor dans leur coin frileux,
Le perchoir des papillons bleus
Qui s'en font des escarpolettes.
Mais qu'importe ! La canicule
Tire à sa fin. L'été recule...
Et, pour l'oreille de mon coeur
Inquiet et pronostiqueur,
A petits tintements moroses
Ces fleurs sonnent le glas des choses.
poésie de Maurice Rollinat
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La flûte
Je n'étais qu'une plante inutile, un roseau.
Aussi je végétais, si frêle, qu'un oiseau
En se posant sur moi pouvait briser ma vie.
Maintenant je suis flûte et l'on me porte envie.
Car un vieux vagabond, voyant que je pleurais,
Un matin en passant m'arracha du marais,
De mon coeur, qu'il vida, fit un tuyau sonore,
Le mit sécher un an, puis, le perçant encore,
Il y fixa la gamme avec huit trous égaux;
Et depuis, quand sa lèvre aux souffles musicaux
Éveille les chansons au creux de mon silence,
Je tressaille, je vibre, et la note s'élance;
Le chapelet des sons va s'égrenant dans l'air;
On dirait le babil d'une source au flot clair;
Et dans ce flot chantant qu'un vague écho répète
Je sais noyer le coeur de l'homme et de la bête.
poésie de Jean Richepin
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Le problème aujourd'hui n'est pas l'énergie atomique, mais le cœur des hommes.
citation de Albert Einstein
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L'Ame du Vin
Un soir, l'âme du vin chantait dans les bouteilles:
"Homme, vers toi je pousse, ô cher déshérité,
Sous ma prison de verre et mes cires vermeilles,
Un chant plein de lumière et de fraternité!
Je sais combien il faut, sur la colline en flamme,
De peine, de sueur et de soleil cuisant
Pour engendrer ma vie et pour me donner l'âme;
Mais je ne serai point ingrat ni malfaisant,
Car j'éprouve une joie immense quand je tombe
Dans le gosier d'un homme usé par ses travaux,
Et sa chaude poitrine est une douce tombe
Où je me plais bien mieux que dans mes froids caveaux.
Entends-tu retentir les refrains des dimanches
Et l'espoir qui gazouille en mon sein palpitant?
Les coudes sur la table et retroussant tes manches,
Tu me glorifieras et tu seras content;
J'allumerai les yeux de ta femme ravie;
À ton fils je rendrai sa force et ses couleurs
Et serai pour ce frêle athlète de la vie
L'huile qui raffermit les muscles des lutteurs.
En toi je tomberai, végétale ambroisie,
Grain précieux jeté par l'éternel Semeur,
Pour que de notre amour naisse la poésie
Qui jaillira vers Dieu comme une rare fleur!"
poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du mal
Ajouté par Simona Enache
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Le Goût des larmes
L’Énigme désormais n’a plus rien à me taire,
J’étreins le vent qui passe et le reflet qui fuit,
Et j’entends chuchoter aux lèvres de la Nuit
La révélation du gouffre et du mystère.
Je promène partout où le sort me conduit
Le savoureux tourment de mon art volontaire ;
Mon âme d’autrefois qui rampait sur la terre
Convoite l’outre-tombe et s’envole aujourd’hui.
Mais en vain je suis mort à la tourbe des êtres :
Mon oreille et mes yeux sont encor des fenêtres
Ouvertes sur leur plainte et leur convulsion ;
Et dans l’affreux ravin des deuils et des alarmes,
Mon esprit résigné, plein de compassion,
Flotte au gré du malheur sur des ruisseaux de larmes.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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Dommage que mes aphorismes ne soient pas assez fragmentaires. – J’aurais voulu les avoir écrits sur des tessons aujourd’hui brisés.
aphorisme de François Vaucluse
Ajouté par Veronica Șerbănoiu
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