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J'aime les compliments, surtout quand ils me sont faits de près.

citation de Sophie ArnouldSignalez un problèmeDes citations similaires
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Mihail Bulgakov

Ce sont des faits. Et les faits sont la chose la plus obstinée du monde.

Mihail Bulgakov dans Le Maître et Marguerite, translated by Claude LignySignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
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Carlo Collodi

Tous les pères sont les mêmes! Vient toujours un moment où ils ne voudraient pas être regardés par leur fils avec les yeux qu'ils leur ont faits.

Carlo Collodi dans Les aventures de PinocchioSignalez un problèmeDes citations similaires
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Les Petits Taureaux

Ils ont pour promenoir
Des vallons verts et mornes.
Quels prés, matin et soir,
Ils ont pour promenoir !
A peine à leur front noir
On voit poindre les cornes.
Ils ont pour promenoir
Des vallons verts et mornes.

Ils ne peuvent rester
Une minute en place.
Où qu’ils soient à brouter,
Ils ne peuvent rester.
Aussi font-ils pester
Le vacher qui se lasse.
Ils ne peuvent rester
Une minute en place.

Autour des grands taureaux
Tous trois font les bravaches !
Quels meuglements ! quels trots
Autour des grands taureaux !
Ils ne sont pas bien gros,
Mais ils courent les vaches !
Autour des grands taureaux,
Tous trois font les bravaches !

Chacun fait plus d’un saut
Sur la génisse blonde.
Pour elle quel assaut !
Chacun fait plus d’un saut.
Elle en a l’air tout sot,
La pauvre pudibonde.
Chacun fait plus d’un saut
Sur la génisse blonde.

Le pauvre petit chien
Fortement les agace.
Il est si bon gardien,
Le pauvre petit chien.
Si tous trois sont très bien,
Avec plus d’une agace
Le pauvre petit chien
Fortement les agace.

Il est estropié
Par les coups qu’il attrape,
A toute heure épié,
Il est estropié.
De la tête et du pied
C’est à qui d’eux le frappe.
Il est estropié
Par les coups qu’il attrape.

Quand ils sont altérés
Ils vont boire à la Creuse.
Ils s’échappent des prés
Quand ils sont altérés.
Oh ! les doux effarés
Sur la côte pierreuse !
Quand ils sont altérés,
Ils vont boire à la Creuse.

Ils marchent dans les buis,
Lents comme des tortues ;
Sur le bord où je suis
Ils marchent dans les buis.
Leurs pieds n’ont pour appuis
Que des roches pointues ;
Ils marchent dans les buis
Lents comme des tortues.

Moi, je fume, observant
Le liège de ma ligne
Qui bouge si souvent ;
Moi, je fume, observant ;
Eux, vont le mufle au vent,
La prunelle maligne ;
Moi, je fume, observant
Le liège de ma ligne.

Ils s’arrêtent fourbus
Sous l’orme ou sous le tremble.
Dans les endroits herbus
Ils s’arrêtent fourbus.
Joignant leurs nez camus
Ils se lèchent ensemble.
Ils s’arrêtent fourbus
Sous l’orme ou sous le tremble.

A vous ces triolets
Que j’ai faits sur la brande !
Chers petits bœufs follets,
A vous ces triolets.
Aux prés ruminez-les,
La saveur en est grande ;
A vous ces triolets
Que j’ai faits sur la brande

Oh ! quel charme ! C’était
Par une nuit d’automne ;
Le grillon chuchotait.
Oh ! quel charme c’était !
L’étang brun reflétait
La lune monotone.
Oh ! quel charme ! C’était
Par une nuit d’automne !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Baruch Spinoza

Les hommes se trompent quand ils se croient libres; cette opinion consiste en cela seul qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés.

Baruch Spinoza dans EthiqueSignalez un problèmeDes citations similaires
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Les Cheveux champêtres

En plein air, sans une épingle,
Ils aiment à paresser,
Et la brise qui les cingle
A l'air de les caresser,
Ils vont sous les branches torses
Des vieux chênes roux et bruns,
Et la feuille et les écorces
Les grisent de leurs parfums.

Dans la campagne déserte,
Au fond des grands prés muets,
Ils dorment dans l’herbe verte
Et se coiffent de bluets ;
Le soleil les importune,
Mais ils aiment loin du bruit
Le glacis du clair de lune
Et les frissons de la nuit.

Comme les rameaux des saules
Se penchant sur les marais,
Ils flottent sur ses épaules,
À la fois tristes et frais.
Quand, plus frisés que la mousse,
Ils se sont éparpillés,
On dirait de l’or qui mousse,
Autour des blancs oreillers.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Bernard de Fontenelle

Quand je n'aime plus, j'ai autant d'envie de ne plus être aimé, que j'en ai d'être aimé quand j'aime.

citation de Bernard de FontenelleSignalez un problèmeDes citations similaires
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Albert Einstein

Si les faits ne correspondent pas à la théorie, changez les faits.

citation de Albert EinsteinSignalez un problèmeDes citations similaires
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Quand je t'aime

Quand je t'aime
J'ai l'impression d'être un roi
Un chevalier d'autrefois
Le seul homme sur la terre
Quand je t'aime
J'ai l'impression d'être à toi
Comme la rivière au delta
Prisonnier volontaire

Refrain:

Quand je t'aime
Tous mes gestes me ramènent
A tes lèvres ou à tes bras
A l'amour avec toi

Quand je t'aime
Il est minuit ou midi
En enfer au paradis
N'importe où mais ensemble
Quand je t'aime
Je ne sais plus si je suis
Un mendiant ou un messie
Mais nos rêves se ressemblent

Au refrain:

Quand je t'aime
J'ai des fleurs au bout des doigts
Et le ciel que je te dois
Est un ciel sans étoile
Quand je t'aime
J'ai la fièvre dans le sang
Et ce plaisir innocent
Me fait peur, me fait mal

Au refrain:

Quand je t'aime
J'ai l'impression d'être un roi
Un chevalier d'autrefois
Le seul homme sur la terre
Quand je t'aime
J'ai l'impression d'être à toi
Comme la rivière au delta
Prisonnier volontaire
Quand je t'aime
Il est minuit ou midi
En enfer au paradis
N'importe où mais ensemble
Quand je t'aime
Je ne sais plus si je suis
Un mendiant ou un messie
Mais nos rêves se ressemblent
Quand je t'aime.

chanson interprété par Demis RoussosSignalez un problèmeDes citations similaires
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La terre y est fertile, amples les édifices

La terre y est fertile, amples les édifices,
Les poêles bigarrés, et les chambres de bois,
La police immuable, immuables les lois,
Et le peuple ennemi de forfaits et de vices.

Ils boivent nuit et jour en Bretons et Suisses,
Ils sont gras et refaits, et mangent plus que trois
Voilà les compagnons et correcteurs des rois,
Que le bon Rabelais a surnommés saucisses.

Ils n'ont jamais changé leurs habits et façons,
Ils hurlent comme chiens leurs barbares chansons,
Ils content à leur mode et de tout se font croire :

Ils ont force beaux lacs et force sources d'eau,
Force prés, force bois. J'ai du reste, Belleau,
Perdu le souvenir, tant ils me firent boire.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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La Chanson des yeux

J’aime tes yeux d’azur qui, tout pailletés d’or,
Ont une lueur bleue et blonde,
Tes yeux câlins et clairs où le rêve s’endort,
Tes grands yeux bougeurs comme l’onde.

Jusque dans leurs regards savants et nuancés,
Si doux qu’ils te font deux fois femme,
Ils reflètent le vol de tes moindres pensers
Et sont les vitres de ton âme.

Dans la rue on subit leur charme ensorceleur ;
Ils étonnent sur ton passage,
Car ils sont plus jolis et plus fleurs que la fleur
Que tu piques à ton corsage.

Oui, tes yeux sont si frais sous ton large sourcil,
Qu’en les voyant on se demande
S’ils n’ont pas un arôme harmonieux aussi,
Tes longs yeux fendus en amande.

Dans le monde on les voit pleins de morosité,
Ils sont distraits ou sardoniques
Et n’ont pour me parler amour et volupté
Que des œillades platoniques ;

Mais, tout seuls avec moi sous les rideaux tremblants,
Ils me font te demander grâce,
Et j’aspire, enlacé par tes petits bras blancs,
Ce qu’ils me disent à voix basse.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Ionuţ Caragea

Quand on aime, on amasse ses espoirs dans les chambrettes du coeur. Quand on n’est pas aimé, on amasse sa tristesse au creux des paumes.

aphorisme de Ionuţ Caragea de Aphorismes jaillis de l’écume des flots, Éditions Stellamaris, Brest, France (2018)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Les Reflets

Mon œil halluciné conserve en sa mémoire
Les reflets de la lune et des robes de moire,
Les reflets de la mer et ceux des cierges blancs
Qui brûlent pour les morts près des rideaux tremblants.
Oui, pour mon œil épris d’ombre et de rutilance,
Ils ont tant de souplesse et tant de nonchalance
Dans leur mystérieux et glissant va-et-vient,
Qu’après qu’ils ont passé mon regard s’en souvient.
Leur fascination m’est douce et coutumière :
Âmes de la clarté, soupirs de la lumière,
Ils imprègnent mon art de leur mysticité
Et filtrent comme un rêve en mon esprit hanté ;
Et j’aime ces baisers de la lueur qui rôde,
Qu’ils me viennent de l’onde ou bien de l’émeraude !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Valeriu Butulescu

Les prophčtes? Plus ils sont payés, plus ils sont optimistes.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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Cornelia Păun Heinzel

Pantouns des saisons

Dans la vie est toujours un printemps
Avec la danse au vent de fleurs des champs.
Dans mon âme est toujours un printemps
Quand je suis tranquille, contente.

Dans la vie est toujours l’été,
Et le soleil et la chaleur sont arrivés.
Dans mon âme est toujours l’été,
Quand je peux faire ce à quoi j’ai pensé.

Dans la vie est toujours l’automne,
Quand tombent et feuilles et pommes.
Dans mon âme est toujours l’automne,
Quand j’aime très fort un homme.

Je crois que la vie est l’hiver
Avec le blanc, dans le monde entier.
Dans mon âme est toujours l’hiver
Quand j’aime tout ce que je dois faire.

poésie de Cornelia Păun Heinzel de Pantouns Lettres de Malaisie (1 septembre 2013)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Anthony de Mello

La plupart des êtres sont assoupis et l’ignorent. Ils sont nés endormis. Ils vivent dans leur sommeil et meurent sans même se rendre compte qu’ils ont passé leur vie endormis. Ils ne saisissent jamais le charme et la beauté de cette aventure que nous appelons l’existence.

citation de Anthony de MelloSignalez un problèmeDes citations similaires
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Octav Bibere

Les gens ne cherchent pas le bonheur, mais le confort, et une fois qu'ils le trouvent,ils pensent qu'ils sont heureux !

citation de Octav BibereSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Kitzy Bush
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Iulia Hașdeu

La chimere

S’il est vrai que les amoureux
sont partout et toujours heureux
en germinal comme en brumaire
c’est qu’il n’est pas d’effroi pour eux
car ils on foi dans la chimere.

s’ils aiment les sentiers ombreux
et la paix des soirs vaporeux
et la nature, auguste mere
s’ils sont reveurs et langoureux
c’est qu’ils adorent la Chimere.

on se rit de leurs songe-creux
mais ici-bas les amoureux
de nos jours, comme aux temps d’Homere
sont peut etre les seuls heureux:
car c’est le bonheur - la Chimere.

poésie de Iulia HașdeuSignalez un problèmeDes citations similaires
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Il faut, quand on gouverne, voir les hommes tels qu’ils sont, et les choses telles qu’elles devraient être.

citation de Louis de BonaldSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Elizabeth Barrett Browning

Comment t'aimé-je?

Comment t'aimé-je? Laisse-moi t'en compter les façons.
Je t'aime du tréfonds, de l'ampleur et de la cime
De mon âme, lorsque, invisible, elle aspire
Aux fins de l'Être et de la Grâce idéale.
Je t'aime au doux niveau du besoin de chaque jour,
À la lumière du soleil et de la chandelle.
Je t'aime en liberté, comme on tend au Juste;
Je t'aime en pureté, comme on fuit la Louange.
Je t'aime de la passion dont j'usais
Dans les chagrins, et de ma confiance d'enfant.
Je t'aime d'un amour qui semblait perdu
Envers mes saints de jadis, - je t'aime du souffle,
Sourires, larmes de toute ma vie! - et si Dieu en décide,
Je t'aimerai mieux encore dans la mort.

poésie de Elizabeth Barrett BrowningSignalez un problèmeDes citations similaires
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Ballade des lézards verts

Quand le soleil dessèche et mord le paysage,
On a l’œil ébloui par les bons lézards verts :
Ils vont, longue émeraude ayant corps et visage,
Sur les tas de cailloux, sur les rocs entr’ouverts,
Et sur les hauts talus que la mousse a couverts.
Ils sont stupéfiés par la température ;
Près d’eux, maint oiselet beau comme une peinture
File sur l’eau dormante et de mauvais conseil ;
Et le brin d’herbe étreint d’une frêle ceinture
Leurs petits flancs peureux qui tremblent au soleil.

Puis, ils gagnent après tous leurs circuits d’usage
Les abords des lavoirs toujours si pleins de vers ;
Aux grands arbres feuillus qui font le tamisage
De l’air en feu stagnant sur tant de points divers,
Ils préfèrent les houx chétifs et de travers.
Lazzaroni frileux des jardins sans culture,
Côtoyeurs du manoir et de la sépulture,
Ils s’avancent furtifs et toujours en éveil,
Dès qu’un zéphyr plus frais lèche par aventure
Leurs petits flancs peureux qui tremblent au soleil.

Par les chemins brûlés, avides d’arrosage,
Et dans les taillis bruns où cognent les piverts,
Ils s’approchent de l’homme, et leur aspect présage
Quelque apparition du reptile pervers
Qui s’enfle de poison pendant tous les hivers.
Un flot de vif-argent court dans leur ossature
Quand ils veulent s’enfuir ou bien chercher pâture ;
Mais parfois, aplatis dans un demi-sommeil,
Ils réchauffent longtemps, sans changer de posture,
Leurs petits flancs peureux qui tremblent au soleil.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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