Le ridicule qu’on a augmente toujours en proportion qu’on s’en défend.
Pierre Choderlos de Laclos dans Les Liaisons dangereuses (1782)
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Des citations similaires
La tragédie stimule le sens du ridicule, car le ridicule est une attitude de défi: il faut rire de notre impuissance face aux forces de la nature.
Charlie Chaplin dans Ma vie
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Les gens dont le propre comportement est le plus ridicule sont toujours au premier plan pour calomnier les autres.
citation de Moliere
Ajouté par Doina Maria Tudor
Commentez! | Vote! | Copie!
La vie se rétracte ou se dilate à proportion de notre courage.
citation de Anais Nin
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
Celui qui augmente sa sagesse , allonge sa vie.
citation de Jack Rosenthal
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
On n’imagine pas combien il faut d’esprit pour n’être pas ridicule.
citation de Chamfort
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
Ce n'est pas là le langage d'un homme à qui on dispute son droit et qui le défend les armes et la force à la main.
Blaise Pascal dans Pensées (1670)
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Bohémiens en voyage
La tribu prophétique aux prunelles ardentes
Hier s'est mise en route, emportant ses petits
Sur son dos, ou livrant à leurs fiers appétits
Le trésor toujours prêt des mamelles pendantes.
Les hommes vont à pied sous leurs armes luisantes
Le long des chariots où les leurs sont blottis,
Promenant sur le ciel des yeux appesantis
Par le morne regret des chimères absentes.
Du fond de son réduit sablonneux, le grillon,
Les regardant passer, redouble sa chanson;
Cybèle, qui les aime, augmente ses verdures,
Fait couler le rocher et fleurir le désert
Devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvert
L'empire familier des ténèbres futures.
poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du mal
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Comme la rivičre; toujours autre et toujours la męme.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Comme l'écume: toujours fragile et toujours au-dessus.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Pantouns des saisons
Dans la vie est toujours un printemps
Avec la danse au vent de fleurs des champs.
Dans mon âme est toujours un printemps
Quand je suis tranquille, contente.
Dans la vie est toujours l’été,
Et le soleil et la chaleur sont arrivés.
Dans mon âme est toujours l’été,
Quand je peux faire ce à quoi j’ai pensé.
Dans la vie est toujours l’automne,
Quand tombent et feuilles et pommes.
Dans mon âme est toujours l’automne,
Quand j’aime très fort un homme.
Je crois que la vie est l’hiver
Avec le blanc, dans le monde entier.
Dans mon âme est toujours l’hiver
Quand j’aime tout ce que je dois faire.
poésie de Cornelia Păun Heinzel de Pantouns Lettres de Malaisie (1 septembre 2013)
Ajouté par Cornelia Păun Heinzel
Commentez! | Vote! | Copie!
Le genre humain a toujours été en progrès et continuera toujours de l’être à l’avenir: ce qui ouvre une perspective à perte de vue dans le temps.
citation de Emmanuel Kant
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Balzac
Balzac est parmi nous le grand poète en prose,
Et jamais nul esprit sondeur du gouffre humain,
N’a fouillé plus avant la moderne névrose,
Ni gravi dans l’Art pur un plus âpre chemin.
D’un siècle froid, chercheur, hystérique et morose
Il a scruté le ventre et disséqué la main ;
Et son œuvre est un parc sensitif où la rose
Fait avec l’asphodèle un ténébreux hymen.
Mineur amer, piochant la houille des idées,
Il est le grand charmeur des âmes corrodées
Par le chancre du spleen, du doute et du remord ;
Et la société, ridicule et tragique,
Mire ses passions dans ce cristal magique,
Double comme la vie et nu comme la mort.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Le temps amène toujours la vérité. C'est dommage qu' il ne l'amène toujours à temps.
Pierre Choderlos de Laclos dans Lettres inédites (1904)
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Le temps est élastique. Avec un peu d'adresse on peut avoir l'air d'être toujours dans un endroit et être toujours dans un autre.
Jean Cocteau dans Les parents terribles
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Le Jambon
Je le vois toujours, ce jambon,
Avec un appétit nouveau.
Fier, il pendait au soliveau
Antique et noir comme un charbon.
Oh ! devait-il être assez bon !
Gros comme une cuisse de veau !
Je le vois toujours, ce jambon.
Avec un appétit nouveau.
Il me hantait pour tout de bon
L’estomac comme le cerveau,
Mais je viens d’en manger. Bravo !
Cette chair est un vrai bonbon.
— Je le vois toujours ce jambon.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Le Bruit de l'eau
Chanson neuve et toujours la même
Que la rivière dit au vent,
À l’objet inerte et mouvant,
Au soir brun comme au matin blême.
Pour moi, tu n’es pas un emblème
Du bruit humain si décevant,
Chanson neuve et toujours la même
Que la rivière dit au vent.
Dans la solitude que j’aime
Tu berces mon esprit rêvant,
Et tu m’apaises bien souvent
Quand je grince ou quand je blasphème,
Chanson neuve et toujours la même.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
La Buveuse d'absinthe
Elle était toujours enceinte,
Et puis elle avait un air...
Pauvre buveuse d’absinthe !
Elle vivait dans la crainte
De son ignoble partner :
Elle était toujours enceinte.
Par les nuits où le ciel suinte,
Elle couchait en plein air.
Pauvre buveuse d’absinthe !
Ceux que la débauche éreinte
La lorgnaient d’un œil amer :
Elle était toujours enceinte !
Dans Paris, ce labyrinthe
Immense comme la mer,
Pauvre buveuse d’absinthe,
Elle allait, prunelle éteinte,
Rampant aux murs comme un ver...
Elle était toujours enceinte !
Oh ! cette jupe déteinte
Qui se bombait chaque hiver !
Pauvre buveuse d’absinthe !
Sa voix n’était qu’une plainte,
Son estomac qu’un cancer :
Elle était toujours enceinte !
Quelle farouche complainte
Dira son hideux spencer !
Pauvre buveuse d’absinthe !
Je la revois, pauvre Aminte,
Comme si c’était hier :
Elle était toujours enceinte !
Elle effrayait maint et mainte
Rien qu’en tournant sa cuiller ;
Pauvre buveuse d’absinthe !
Quand elle avait une quinte
De toux, — oh ! qu’elle a souffert,
Elle était toujours enceinte ! —
Elle râlait : « Ça m’esquinte !
Je suis déjà dans l’enfer. »
Pauvre buveuse d’absinthe !
Or elle but une pinte
De l’affreux liquide vert :
Elle était toujours enceinte !
Et l’agonie était peinte
Sur son œil à peine ouvert ;
Pauvre buveuse d’absinthe !
Quand son amant dit sans feinte :
« D’débarras, c’en est un fier !
« Elle était toujours enceinte. »
— Pauvre buveuse d’absinthe !
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Dessous ce grand François, dont le bel astre luit
Dessous ce grand François, dont le bel astre luit
Au plus beau lieu du ciel, la France fut enceinte
Des lettres et des arts, et d'une troupe sainte
Que depuis sous Henri féconde elle a produit :
Mais elle n'eut plutôt fait montre d'un tel fruit,
Et plutôt ce beau part n'eut la lumière atteinte,
Que je ne sais comment sa clarté fut éteinte,
Et vit en même temps et son jour et sa nuit.
Hélicon est tari, Parnasse est une plaine,
Les lauriers sont séchés, et France, autrefois pleine
De l'esprit d'Apollon, ne l'est plus que de Mars.
Phoebus s'enfuit de nous, et l'antique ignorance
Sous la faveur de Mars retourne encore en France,
Si Pallas ne défend les lettres et les arts.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Il suffit de prêter attention; les leçons viennent toujours quand vous êtes prêt, et si vous êtes attentifs aux signes vous apprendrez toujours tout ce qui est nécessaire pour l'étape suivante.
citation de Paulo Coelho
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
Si mes écrits, Ronsard, sont semés de ton los
Si mes écrits, Ronsard, sont semés de ton los,
Et si le mien encor tu ne dédaignes dire,
D'être enclos en mes vers ton honneur ne désire,
Et par là je ne cherche en tes vers être enclos.
Laissons donc, je te prie, laissons causer ces sots,
Et ces petits galants, qui, ne sachant que dire,
Disent, voyant Ronsard et Bellay s'entr'écrire,
Que ce sont deux mulets qui se grattent le dos.
Nos louanges, Ronsard, ne font tort à personne :
Et quelle loi défend que l'un à l'autre en donne,
Si les amis entre eux des présents se font bien ?
On peut comme l'argent trafiquer la louange,
Et les louanges sont comme lettres de change,
Dont le change et le port, Ronsard, ne coûte rien.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!