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Sois toujours bien habillé, même pour mendier.

proverbs indiensSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le Bruit de l'eau

Chanson neuve et toujours la même
Que la rivière dit au vent,
À l’objet inerte et mouvant,
Au soir brun comme au matin blême.

Pour moi, tu n’es pas un emblème
Du bruit humain si décevant,
Chanson neuve et toujours la même
Que la rivière dit au vent.

Dans la solitude que j’aime
Tu berces mon esprit rêvant,
Et tu m’apaises bien souvent
Quand je grince ou quand je blasphème,
Chanson neuve et toujours la même.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Valeriu Butulescu

Léonidas a habillé ses soldats en rouge pour que l'on ne voie pas le sang s'écoulant sur leur corps. Cache tes blessures pour tromper l'ennemi!

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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Eugene Sue

Tu es laid... sois terrible, on oubliera ta laideur. Tu es vieux... sois énergique, on oubliera ton âge.

Eugene Sue dans Mystères de ParisSignalez un problèmeDes citations similaires
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L'Ami

Il était brun, très pâle, et toujours en grand deuil ;
Ses paroles claquaient avec un bruit de flammes,
Et de courtes lueurs plus froides que des lames
Illuminaient parfois la brume de son œil.

Un même goût pour l’art et pour les sombres drames,
Le même âge, la même angoisse du cercueil,
Un égal infini de tristesse et d’orgueil
Eurent vite enchaîné nos esprits et nos âmes.

À la longue, pourtant, cet être souple et noir
M’inquiéta sans trêve et tellement, qu’un soir,
Je me dis en moi-même : « Oh ! si c’était le diable ! »

— « Alors, devina-t-il, vous me préférez Dieu ?
« Soit ! je m’en vais, mon cher, mais pour cadeau d’adieu,
« Je vous laisse la Peur, la Peur irrémédiable !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Celui qui n'a pas de respect pour les dieux et pour lui-même, bien qu'il respire, ne vit pas.

proverbs sanskritsSignalez un problèmeDes citations similaires
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Valeriu Butulescu

Comme la rivičre; toujours autre et toujours la męme.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le véritable amour est de toujours vouloir le meilleur pour quelqu’un, même si cela ne t’inclue pas.

auteur inconnu/anonymeSignalez un problèmeDes citations similaires
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Edmond Rostand

Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles, si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles!

Edmond Rostand dans Cyrano de BergeracSignalez un problèmeDes citations similaires
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Qui est ami du coeur est ami de la bourse

Qui est ami du coeur est ami de la bourse,
Ce dira quelque honnête et hardi demandeur,
Qui de l'argent d'autrui libéral dépendeur
Lui-même à l'hôpital s'en va toute la course.

Mais songe là-dessus qu'il n'est si vive source
Qu'on ne puisse épuiser, ni si riche prêteur
Qui ne puisse à la fin devenir emprunteur,
Ayant affaire à gens qui n'ont point de ressource.

Gordes, si tu veux vivre heureusement romain,
Sois large de faveur, mais garde que ta main
Ne soit à tous venants trop largement ouverte.

Par l'un on peut gagner même son ennemi,
Par l'autre bien souvent on perd un bon ami,
Et quand on perd l'argent, c'est une double perte.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Douleur muette

Pas de larmes extérieures !
Sois le martyr mystérieux ;
Cache ton âme aux curieux
Chaque fois que tu les effleures.

Au fond des musiques mineures
Épanche ton rêve anxieux.
Pas de larmes extérieures !
Sois le martyr mystérieux ;

Tais-toi, jusqu’à ce que tu meures !
Le vrai spleen est silencieux
Et la Conscience a des yeux
Pour pleurer à toutes les heures !
Pas de larmes extérieures !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Emmanuel Kant

Agis de façon telle que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personne que dans tout autre, toujours en même temps comme fin, et jamais simplement comme moyen.

Emmanuel Kant dans Métaphysique de mœurs (1785), traduction par Alain RenautSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Dan Costinaş
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Vivons, Gordes, vivons, vivons, et pour le bruit

Vivons, Gordes, vivons, vivons, et pour le bruit
Des vieillards ne laissons à faire bonne chère :
Vivons, puisque la vie est si courte et si chère,
Et que même les rois n'en ont que l'usufruit.

Le jour s'éteint au soir, et au matin reluit,
Et les saisons refont leur course coutumière :
Mais quand l'homme a perdu cette douce lumière,
La mort lui fait dormir une éternelle nuit,

Donc imiterons-nous le vivre d'une bête ?
Non, mais devers le ciel levant toujours la tête,
Goûterons quelquefois la douceur du plaisir,

Celui vraiment est fol, qui changeant l'assurance
Du bien qui est présent en douteuse espérance,
Veut toujours contredire à son propre désir.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Si celui qui s'apprête à faire un long voyage

Si celui qui s'apprête à faire un long voyage
Doit croire celui-là qui a jà voyagé,
Et qui des flots marins longuement outragé,
Tout moite et dégouttant s'est sauvé du naufrage,

Tu me croiras, Ronsard, bien que tu sois plus sage,
Et quelque peu encor (ce crois-je) plus âgé,
Puisque j'ai devant toi en cette mer nagé,
Et que déjà ma nef découvre le rivage.

Donques je t'avertis que cette mer romaine,
De dangereux écueils et de bancs toute pleine,
Cache mille périls, et qu'ici bien souvent,

Trompé du chant pipeur des monstres de Sicile,
Pour Charybde éviter tu tomberas en Scylle,
Si tu ne sais nager d'une voile à tout vent.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Cousin, parle toujours des vices en commun,

Cousin, parle toujours des vices en commun,
Et ne discours jamais d'affaires à la table,
Mais surtout garde-toi d'être trop véritable,
Si en particulier tu parles de quelqu'un.

Ne commets ton secret à la foi d'un chacun,
Ne dis rien qui ne soit pour le moins vraisemblable
Si tu mens, que ce soit pour chose profitable
Et qui ne tourne point au déshonneur d'aucun.

Surtout garde-toi bien d'être double en paroles,
Et n'use sans propos de finesses frivoles,
Pour acquérir le bruit d'être bon courtisan.

L'artifice caché, c'est le vrai artifice :
La souris bien souvent périt par son indice,
Et souvent par son art se trompe l'artisan.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Toutes les histoires ou les films se terminent par "heureux pour toujours" nous donnant un sentiment de sécurité, que tout va bien et que l'avenir est entre nos mains.
Mais je ne suis pas ici pour vous promettre un avenir en or. Je ne suis là que pour vous faire prendre conscience d'un monde avec toutes les incertitudes et insécurités dont la vie est faite.

Camelia Opriţa dans Les pensées (décembre 2018)Signalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Gian Luigi Zampieri - Direttore d'orchestra
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Espérez-vous que la postérité

Espérez-vous que la postérité
Doive, mes vers, pour tout jamais vous lire ?
Espérez-vous que l'oeuvre d'une lyre
Puisse acquérir telle immortalité ?

Si sous le ciel fût quelque éternité,
Les monuments que je vous ai fait dire,
Non en papier, mais en marbre et porphyre,
Eussent gardé leur vive antiquité.

Ne laisse pas toutefois de sonner,
Luth, qu'Apollon m'a bien daigné donner :
Car si le temps ta gloire ne dérobe,

Vanter te peux, quelque bas que tu sois,
D'avoir chanté, le premier des François,
L'antique honneur du peuple à longue robe.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Arrête un peu, mon Coeur, où vas-tu si courant?

Arrête un peu, mon Coeur, où vas-tu si courant?
- Je vais trouver les yeux qui sain me peuvent rendre.
- Je te prie, attends-moi. - Je ne te puis attendre,
Je suis pressé du feu qui me va dévorant.

- Il faut bien, ô mon coeur! que tu sois ignorant,
De ne pouvoir encor ta misère comprendre:
Ces yeux d'un seul regard te réduiront en cendre:
Ce sont tes ennemis, t'iront-ils secourant?

- Envers ses ennemis, si doucement on n'use;
Ces yeux ne sont point tels. - Ah! c'est ce qui t'abuse:
Le fin berger surprend l'oiseau par des appâts.

- Tu t'abuses toi-même, ou tu brûles d'envie,
Car l'oiseau malheureux s'envole à son trépas,
Moi, je vole à des yeux qui me donnent la vie.

poésie de Philippe DesportesSignalez un problèmeDes citations similaires
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Walt Whitman

Et rien, pas même Dieu, n'est plus grand pour chacun que lui-même.

Walt Whitman dans Feuilles d'herbeSignalez un problèmeDes citations similaires
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Mihai Eminescu

Glose

Le temps passe, le temps vient,
Tout est ancien, tout est nouveau;
Ce qui est mal, ce qui est bien
Pèse et médite à tout propos;
N’espère pas et n’aie pas peur,
Ce qui est flot en flot s’en va,
Si on te demande ou on te leurre,
A toute chose reste froid.

D’innombrables choses on voit,
On en entend sonner beaucoup,
Qui pourrait retenir cela,
Et qui pourrait écouter tout ?...
Toi, tu dois d’asseoir d’un côté,
Te retrouvant dans ton maintien,
Dans les bruits de la vanité
Le temps passe, le temps vient.

Que ne penche pas par son aiguille
La balance du froid penseur
Vers l’instant léger qui oscille
Pour le faux masque du bonheur,
Qui surgit de sa mort peut-être
Et retombe dans le chaos;
Pour celui qui peut le connaître
Tout est ancien, tout est nouveau.

En spectateur au grand théâtre
Dans ce monde imagine-toi;
Sous masques tristes ou folâtres
Son jeu, tu le devineras.
S’il se dispute ou s’il en pleure,
Tu dois méditer dans ton coin
Pour saisir dans leur art trompeur
Ce qui est mal, ce qui est bien.

Car l’avenir et le passé
Sont les deux faces de la feuille,
Voit tout au bout le point d’entrée
Celui qui exerce son œil;
Tout ce qui fut ou qui sera
Se trouve dans les faits, les mots,
Quant à leur vanité déjà
Pèse et médite à tout propos.

Aux mêmes moyens destinés
Se soumet tout ce qui existe,
Et depuis des milliers d’années
Le monde est gai, le monde est triste;
D’autres masques, la même pièce,
D’autres voix, mais le même chœur,
Même trompé, dans ta détresse,
N’espère pas et n’aie pas peur.

N’espère pas quand les salauds
Pour le triomphe se battront,
Ils l’emporteront, les idiots,
Malgré ta belle étoile au front;
Ne t’en fais pas, ils vont chercher
Entre eux-mêmes se ployer bas,
Ne sois jamais leur associé:
Ce qui est flot, en flot s’en va.

Pareil à un chant de sirène,
On vous attire en guet-apens;
Pour changer les acteurs sur scène
On vous attrappe en vous leurrant;
A côté glisse vite et sors,
Ignore leurs propos flatteurs,
De ton sentier en dehors
Si l’on te mande ou on te leurre.

Evite cependant leurs coups,
Face aux calomnies tais-toi bien;
Renonce à tes conseils surtout
Si tu connais leurs vrais moyens;
Ils peuvent parler à leur aise,
Vive en ce monde qui vivra
Et afin que rien ne te plaise,
A toute chose reste froid.

A toute chose reste froid,
Si l’on te mande ou on te leurre,
Ce qui est flot en flot s’en va,
N’espère pas et n’aie pas peur;
Pèse et médite à tout propos
Ce qui est mal, ce qui est bien,
Tout est ancien, tout est nouveau:
Le temps passe, le temps vient.

poésie de Mihai Eminescu (1883), traduction par Paul MiclauSignalez un problèmeDes citations similaires
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Ô marâtre nature

Ô marâtre nature (et marâtre es-tu bien,
De ne m'avoir plus sage ou plus heureux fait naître),
Pourquoi ne m'as-tu fait de moi-même le maître,
Pour suivre ma raison et vivre du tout mien ?

Je vois les deux chemins, et ce mal, et de bien :
Je sais que la vertu m'appelle à la main dextre,
Et toutefois il faut que je tourne à semestre,
Pour suivre un traître espoir, qui m'a fait du tout sien.

Et quel profit en ai-je ? O belle récompense !
Je me suis consumé d'une vaine dépense,
Et n'ai fait autre acquêt que de mal et d'ennui.

L'étranger recueillit le fruit de mon service,
je travaille mon corps d'un indigne exercice,
Et porte sur mon front la vergogne d'autrui.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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