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Valeriu Butulescu

Cette cour surréaliste où le chat aboie et le chien miaule.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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Valeriu Butulescu

Le meilleur chien est le chien détaché.

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Mon épinette

Jean fait la cour à Jeannette
Dans mon salon campagnard,
Aux sons de mon épinette.

Fou de sa mine finette
Et de son grand œil mignard,
Jean fait la cour à Jeannette

Dont la voix de serinette
Mêle un branle montagnard
Aux sons de mon épinette.

Avec une chansonnette
Au refrain très égrillard
Jean fait la cour à Jeannette.

— Là-bas, plus d’une rainette
Coasse dans le brouillard,
Aux sons de mon épinette.

La lune à la maisonnette,
Sourit, — timide et gaillard,
Jean fait la cour à Jeannette.

Il suit partout la brunette,
De l’étagère au placard,
Aux sons de mon épinette.

Aussi calin que Minette
Qui se pourlèche à l’écart,
Jean fait la cour à Jeannette.

Il effleure sa cornette
D’un baiser ; — puis, sur le tard,
Aux sons de mon épinette,

Pendant que la grande Annette
Endort son petit moutard,
Jean fait la cour à Jeannette
Aux sons de mon épinette.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Le Chien enragé

Le chien noir me poursuit dans l’orage
A travers de hideux pays plats,
Et tous deux, tristes comme des glas,
Nous passons labour et pâturage.

Il franchit buisson, mur et barrage…
Et je n’ai pas même un échalas !
Le chien noir me poursuit dans l’orage
A travers de hideux pays plats.

Et, songeant aux martyrs de la rage
Qu’on étouffe entre deux matelas,
Je chemine, effroyablement las,
Presqu’à bout de force et de courage…
Le chien noir me poursuit dans l’orage !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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La Mauvaise Rencontre

Il fait un de ces temps où la sueur vous trempe,
Où l’on est de plomb pour marcher,
Gorge sèche et feu dans les tempes.
Sur le haut d’un petit rocher
Un grand chat noir se tient juché,
Tandis que juste au bas une vipère rampe.

D’où vient ce chat lisse et narquois
Qui n’a pas du tout l’air de vivre dans les bois ?
Pourquoi, si tard, cette vipère
N’est-elle pas dans son repaire ?

L’une, par sa langue fourchue,
L’autre, par le vert de ses yeux,
Illuminent, mystérieux,
Leur coin de lumière déchue.

Le silence plein de féerie
Parfois est coupé seulement
D’un sarcastique sifflement,
D’une amère miaulerie.

Et, par ce soleil au déclin,
Le reptile et le beau félin
Sont d’une horreur inoubliable.
Il semble qu’en ce lieu discret
Sous deux formes vous apparaît
La personne même du diable !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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La Conscience

La Conscience voit dans nous
Comme le chat dans les ténèbres.
Tous ! les obscurs et les célèbres,
L’impie et le moine à genoux,

Nous cachons en vain nos dessous
À ses regards froids et funèbres !
La Conscience voit dans nous
Comme le chat dans les ténèbres.

Tant que l’Esprit n’est pas dissous,
Et que le sang bat les vertèbres,
Elle déchiffre nos Algèbres,
Et plonge au fond de nos remous.
La Conscience voit dans nous !

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La Corne

La nuit est noire opaque. Au bas d’une âpre côte
Paissent bœufs et taureaux, masses lentes, qui vont
Chargés d’horreur, avec un beuglement profond,
Dans le silence affreux de l’herbe humide et haute.

Ici rampe un crapaud, une grenouille saute,
Là, miaule un hibou dans un tronc d’arbre. Ils sont
Comme eux secrets, obscurs, invisibles, ils ont
Autour, dessus, dessous, le mystère pour hôte.

Mais voici l’air s’éclaircissant.
Une lune en demi-croissant
A percé les nuages mornes...

Et, vers cette corne des cieux,
Ébahis se lèvent les yeux
De toutes ces bêtes à cornes.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Un vieux chat aime les jeunes souris.

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Un vieux chat n'apprendra pas comment danser.

proverbs marocainsSignalez un problèmeDes citations similaires
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Valeriu Butulescu

Le chat est un ancien tigre qui a subi trois programmes de restructuration.

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Valeriu Butulescu

Le ministre grognait si bien qu'un vrai chien en serait mort de jalousie.

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La Mort du cochon

Moi, qui l’avais vu si petit,
Je fus tout chagrin de sa perte,
Et cette pauvre masse inerte
Ne m’inspira nul appétit.

Lorsque chacun se divertit
Et festoya dans l’herbe verte,
Moi, qui l’avais vu si petit,
Je fus tout chagrin de sa perte.

Mais la porchère compatit
A son sort, dans la cour déserte,
Car, en voyant sa bête ouverte,
Ce sanglot de son cœur sortit :
« Moi qui l’avais vu si petit ! »

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Valeriu Butulescu

Le rossignol est proche de la perfection" dit le chien. "Malheureusement, il ne sait pas aboyer.

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L'Angoisse

Depuis que l’Horreur me fascine,
Je suis l’oiseau de ce serpent.
Je crois toujours qu’on m’assassine,
Qu’on m’empoisonne ou qu’on me pend.

L’Unité se double et se triple
Devant mon œil épouvanté,
Et le Simple devient multiple
Avec une atroce clarté.

Pour mon oreille, un pied qui frôle
Les marches de mon escalier,
Sur les toits un chat qui miaule,
Dans la rue un cri de roulier,

Le sifflet des locomotives,
Le chant lointain du ramoneur,
Tout bruit a des notes plaintives
Et se tonalise en mineur.

En vain tout le jour, dans la nue
Je plonge un œil aventureux,
Sitôt que la nuit est venue
Je courbe mon front malheureux,

Car, devenant verte et hagarde,
La lune interroge ma peur,
Et si fixement me regarde,
Que je recule avec stupeur.

Le lit de bois jaune où je couche
Me fait l’effet d’un grand cercueil.
Ce que je vois, ce que je touche,
Sons, parfums, tout suinte le deuil.

Partout mon approche est honnie,
On me craint comme le malheur,
Et l'on trouve de l’ironie
Au sourire de ma douleur.

Mon rêve est plein d’ombres funèbres,
Et le flambeau de ma raison
Lutte en vain contre les ténèbres
De la folie... à l’horizon.

La femme que j’aimais est morte,
L’ami qui me restait m’a nui,
Et le Suicide à ma porte
Cogne et recogne, jour et nuit.

Enfin, Satan seul peut me dire
S’il a jamais autant souffert,
Et si mon cœur doit le maudire
Ou l’envier dans son enfer.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Marcher d'un grave pas, et d'un grave sourcil,

Marcher d'un grave pas, et d'un grave sourcil,
Et d'un grave souris à chacun faire fête,
Balancer tous ses mots, répondre de la tête,
Avec un Messer non, ou bien un Messer si :

Entremêler souvent un petit E cosi,
Et d'un Son Servitor contrefaire l'honnête,
Et comme si l'on eût sa part en la conquête,
Discourir sur Florence, et sur Naples aussi :

Seigneuriser chacun d'un baisement de main,
Et suivant la façon du courtisan Romain,
Cacher sa pauvreté d'une brave apparence :

Voilà de cette cour la plus grande vertu,
Dont souvent mal monté, mal sain, et mal vêtu,
Sans barbe et sans argent on s'en retourne en France.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Le rabbin: Je vais garder ma religion car j'en connais toutes les prières. Tout réapprendre serait trop de travail. Même si l'islam, c'est bien.

réplique de Le Chat du rabbin, scénario de Sandrina Jardel (2011)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Jean Cocteau

Le chef d'oeuvre n'est, après tout, qu'un numéro de chien savant sur une terre peu solide.

Jean Cocteau dans Journal d'un inconnuSignalez un problèmeDes citations similaires
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Sur une croix

Dans ce pays lugubre et si loin de la foule,
Un cimetière d’autrefois,
Bien souvent m’attirait avec sa grande croix
Dont la tête et les bras se terminaient en boule.

Or, fin d’automne, un soir que tout était plongé
Dans une mourante lumière,
Je m’arrêtai pour voir la croix du cimetière...
Qu’avait-elle donc de changé ?

De façon peu sensible et pourtant singulière,
Son sommet s’était allongé.
Et, curieusement, saisi, le sang figé,
Immobile comme une pierre,
Vers elle je tenais tendus l’œil et le cou,
Lorsqu’un chat-huant tout à coup
Vint à s’envoler de sa cime !
Et, j’en eus le frisson intime :
Cette bête incarnait l’âme d’un mauvais mort
Sur le haut de la croix méditant son remord.

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Ernest Hemingway

Le chat est d'une honnêteté absolue : les êtres humains cachent, pour une raison ou une autre, leurs sentiments. Les chats non.

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Après avoir longtemps erré sur le rivage

Après avoir longtemps erré sur le rivage
Où l'on voit lamenter tant de chétifs de cour,
Tu as atteint le bord où tout le monde court,
Fuyant de pauvreté le pénible servage.

Nous autres cependant, le long de cette plage,
En vain tendons les mains vers le nautonnier sourd,
Qui nous chasse bien loin ; car, pour le faire court,
Nous n'avons un quatrain pour payer le naulage.

Ainsi donc tu jouis du repos bienheureux,
Et comme font là-bas ces doctes amoureux,
Bien avant dans un bois te perds avec ta dame :

Tu bois le long oubli de tes travaux passés,
Sans plus penser en ceux que tu as délaissés,
Criant dessus le port ou tirant à la rame.

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Jalousie féline

Cependant que juché sur l’un des hauts divans
Le chat jaune poussait de ronronnantes plaintes,
Dans un boudoir gorgé de parfums énervants,

Je veillais la très chère à genoux et mains jointes,
Et mon baiser rôdeur, papillon de ses seins,
Effleurait leurs contours et vibrait à leurs pointes.

Vierges des nourrissons, vampires assassins,
Ils étaient froids et durs comme des pommes vertes
Et plus blancs que le cygne errant sur les bassins.

Voluptueusement elle dormait, et certes,
Jamais femme n’aura, pour mordiller l’amant,
Les dents que laissaient voir ses lèvres entrouvertes.

Très blanche, comme pour un enlinceulement,
Sa robe la couvrait d’un brouillard de guipure,
En sorte que les seins étaient nus seulement.

Et les reflets de l’âtre en livide jaspure
Rampaient sur le divan d’où le chat regardait
Cette gorge d’amour aussi belle qu’impure.

Même dans le sommeil profond elle gardait
Sa morgue ! et telle était sa magique attirance
Qu’irrésistiblement tout mon être y tendait.

Voilà pourquoi je vis avec indifférence
L’œil toujours si câlin du gigantesque chat
Se charger tout à coup de haine et de souffrance

Ô langueur criminelle indigne de rachat !
Je ne pris nulle garde à la jalouse bête,
Quand il aurait fallu que ma main l'écorchât !

En vain, il se tordait les yeux hors de la tête,
En vain, il écumait fou de rage, en grinçant
Comme une girouette au fort de la tempête ;

Je fus aveugle et sourd pour lui ! tout languissant
D’amour et de sommeil, j’accrochais mon extase
À ces deux bouts de seins plus rouges que du sang.

Et je bâillais, râlant je ne sais quelle phrase,
Lorsque soudain je vis le chat jaune vers nous
Ramper lentement comme un crapaud dans la vase.

Oh ! ces poils hérissés ! ces miaulements fous !
— Mais la chambre devint ténébreuse et mouvante,
Puis, plus rien ! et je dus m’endormir à genoux.

Et la paix du cercueil hantait ma chair vivante
Lorsque je fus tiré de ce fatal sommeil
Par un cri surhumain d’horreur et d’épouvante !

Oh ! maudite la lune et maudit le soleil !
Que sous l’homme à jamais la terre se dérobe !
Pourquoi donc pas la mort, plutôt que ce réveil !

— Là, hurlant de douleur, pâle dans une robe
De pourpre, ensanglantant la neige des coussins,
Rachel se débattait sous la bête hydrophobe

Qui miaulait en lui déchiquetant les seins !

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