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Valeriu Butulescu

Métamorphose: je suis la larve de mon propre cadavre.

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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Des citations similaires

Mon propre moi est à la fois mon ami et mon ennemi.

proverbs sanskritsSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Je suis malade

Je ne rêve plus je ne fume plus
Je n'ai même plus d'histoire
Je suis sale sans toi
Je suis laide sans toi
Je suis comme un orphelin dans un dortoir

Je n'ai plus envie de vivre dans ma vie
Ma vie cesse quand tu pars
Je n'aie plus de vie et même mon lit
Ce transforme en quai de gare
Quand tu t'en vas

Je suis malade
Complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir

Je suis malade parfaitement malade
T'arrive on ne sait jamais quand
Tu repars on ne sait jamais où
Et ça va faire bientôt deux ans
Que tu t'en fous

Comme à un rocher
Comme à un péché
Je suis accroché à toi
Je suis fatigué je suis épuisé
De faire semblant d'être heureuse quand ils sont là

Je bois toutes les nuits
Mais tous les whiskies
Pour moi on le même goût
Et tous les bateaux portent ton drapeau
Je ne sais plus où aller tu es partout

Je suis malade
Complètement malade
Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort quand toi tu dors

Je suis malade
Parfaitement malade
Tu m'as privé de tous mes chants
Tu m'as vidé de tous mes mots
Pourtant moi j'avais du talent avant ta peau

Cet amour me tue
Si ça continue je crèverai seul avec moi
Près de ma radio comme un gosse idiot
Écoutant ma propre voix qui chantera

Je suis malade
Complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir

Je suis malade
C'est ça je suis malade
Tu m'as privé de tous mes chants
Tu m'as vidé de tous mes mots
Et j'ai le coeur complètement malade
Cerné de barricades
T'entends je suis malade.

chanson interprété par DalidaSignalez un problèmeDes citations similaires
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Je ne

J'ai déjà perdu mon adresse,
J'ai oublié celui d'avant.
Je n'en sais plus de carresse...
Je ne suis plus, ni mari, ni amant.

Je n'ai plus de sentiments;
Je les ai perdu dans l'armée.
Je n'ai plus aucun armement...
Je suis totalement desarmé.

Je suis vide de tout ce que j'aimais,
Je n'ai plus de présent, c'est foutu;
Je vis juste du vide, du jamais...
Je ne sais plus, je n'en sais plus.

Je me cherche jusqu'à la fin de la vue,
Je te cherche, te palper lettres en Braille.
Je t'attends, mon autrui, toi, ma brue...
Je suis nu de moi-même, je me caille!

poésie de Daniel Aurelian Rădulescu (11 novembre 2013)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Le Fantôme d'Ursule

Une nuit, — vous allez bien sûr être incrédule,
J’étais au coin du feu, lorsqu’en me retournant,
Je vis debout dans l’ombre un hideux revenant
Minuit sonnait alors à ma vieille pendule.

— « Me reconnais-tu, hein ? » dit-il en ricanant :
Et son ricanement fit un bruit de capsule.
Il ajouta : « je suis le fantôme d’Ursule :
« Je te parlais d’amour jadis, mais maintenant,

« J’aurai, vivant cadavre échappé de ma bière,
« Une loquacité féroce de barbière
« Pour te parler de mort, à travers mon linceul.

Cela dit, l’être blanc s’enfuit dans les ténèbres.
Et j’entends chaque nuit, lorsque je suis tout seul,
Un long chuchotement de paroles funèbres.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Johann Heinrich Pestalozzi

C'est par mon coeur que je suis ce que suis.

citation de Johann Heinrich PestalozziSignalez un problèmeDes citations similaires
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Jacques Prevert

Pour toi mon amour

Je suis allé au marché aux oiseaux
Et j’ai acheté des oiseaux
Pour toi
Mon amour
Je suis allé au marché aux fleurs
Et j’ai acheté des fleurs
Pour toi
Mon amour
Je suis allé au marché à la ferraille
Et j’ai acheté des chaînes
De lourdes chaînes
Pour toi
Mon amour
Et je suis allé au marché aux esclaves
Et je t’ai cherchée
Mais je ne t’ai pas trouvée
Mon amour

poésie de Jacques PrevertSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par anonyme
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Valeriu Butulescu

Qu'est-ce qu'un suicidé? Son propre bourreau ou sa propre victime?

aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve GomezSignalez un problèmeDes citations similaires
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Charles Baudelaire

Le Vampire

Toi qui, comme un coup de couteau,
Dans mon coeur plaintif es entrée;
Toi qui, forte comme un troupeau
De démons, vins, folle et parée,

De mon esprit humilié
Faire ton lit et ton domaine;
— Infâme à qui je suis lié
Comme le forçat à la chaîne,

Comme au jeu le joueur têtu,
Comme à la bouteille l'ivrogne,
Comme aux vermines la charogne
— Maudite, maudite sois-tu!

J'ai prié le glaive rapide
De conquérir ma liberté,
Et j'ai dit au poison perfide
De secourir ma lâcheté.

Hélas! le poison et le glaive
M'ont pris en dédain et m'ont dit:
"Tu n'es pas digne qu'on t'enlève
À ton esclavage maudit,

Imbécile! — de son empire
Si nos efforts te délivraient,
Tes baisers ressusciteraient
Le cadavre de ton vampire!"

poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du malSignalez un problèmeDes citations similaires
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La Putréfaction

Au fond de cette fosse moite
D’un perpétuel suintement,
Que se passe-t-il dans la boîte,
Six mois après l’enterrement ?

Verrait-on encor ses dentelles ?
L’œil a-t-il déserté son creux ?
Les chairs mortes ressemblent-elles
À de grands ulcères chancreux ?

La hanche est-elle violâtre
Avec des fleurs de vert-de-gris,
Couleurs que la Mort idolâtre,
Quand elle peint ses corps pourris ?

Pendant qu’un pied se décompose,
L’autre sèche-t-il, blanc, hideux,
Ou l’horrible métamorphose
S’opère-t-elle pour les deux ?

Le sapin servant d’ossuaire
Se moisit-il sous les gazons ?
Le cadavre dans son suaire
A-t-il enfin tous ses poisons ?

Sous le drap que mangent et rouillent
L'humidité froide et le pus,
Les innombrables vers qui grouillent
Sont-ils affamés ou repus ?

Que devient donc tout ce qui tombe
Dans le gouffre ouvert nuit et jour ?
— Ainsi, j’interrogeais la tombe
D’une fille morte d’amour.

Et la tombe que les sceptiques
Rayent toujours de l’avenir,
Me jeta ces mots dramatiques
Qui vivront dans mon souvenir :

« Les seins mignons dont tu raffoles,
« Questionneur inquiétant,
« Et les belles lèvres si folles,
« Les lèvres qui baisèrent tant,

« Toutes ces fleurs roses et blanches
« Sont les premières à pourrir
« Dans la prison des quatre planches,
« Que nulle main ne peut ouvrir.

« Mais, quant à l’âme, revit-elle ?
« Avec son calme ou ses remords,
« Faut-il crier qu’elle est mortelle
« Ou qu’elle plane sur les morts ?

« Je ne sais ! Mais apprends que l’ombre
« Que l’homme souffre en pourrissant :
« Le cadavre est un muet sombre,
« Qui ne dit pas ce qu’il ressent !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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L’œuvre est son propre au-delà. – Mais le fragment, son propre en deçà.

aphorisme de François VaucluseSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Veronica Șerbănoiu
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William Shakespeare

Corambis: Par le ciel! c’est le propre de notre âge, — de voir trop loin, comme c’est le propre de la jeunesse — de se livrer, à ses caprices.

réplique de Hamlet, Acte II, Scène 1, scénario de William Shakespeare (1599), traduction par François-Victor HugoSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Dan Costinaş
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Charles Baudelaire

Une nuit que j'étais près d'une affreuse Juive

Une nuit que j'étais près d'une affreuse Juive,
Comme au long d'un cadavre un cadavre étendu,
Je me pris à songer près de ce corps vendu
À la triste beauté dont mon désir se prive.

Je me représentai sa majesté native,
Son regard de vigueur et de grâces armé,
Ses cheveux qui lui font un casque parfumé,
Et dont le souvenir pour l'amour me ravive.

Car j'eusse avec ferveur baisé ton noble corps,
Et depuis tes pieds frais jusqu'à tes noires tresses
Déroulé le trésor des profondes caresses,

Si, quelque soir, d'un pleur obtenu sans effort
Tu pouvais seulement, ô reine des cruelles!
Obscurcir la splendeur de tes froides prunelles.

poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du malSignalez un problèmeDes citations similaires
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A son livre

Mon livre (et je ne suis sur ton aise envieux),
Tu t'en iras sans moi voir la Cour de mon Prince.
Hé, chétif que je suis, combien en gré je prinsse
Qu'un heur pareil au tien fût permis à mes yeux ?

Là si quelqu'un vers toi se montre gracieux,
Souhaite-lui qu'il vive heureux en sa province :
Mais si quelque malin obliquement te pince,
Souhaite-lui tes pleurs et mon mal ennuyeux.

Souhaite-lui encor qu'il fasse un long voyage,
Et bien qu'il ait de vue éloigné son ménage,
Que son coeur, où qu'il voise, y soit toujours présent :

Souhaite qu'il vieillisse en longue servitude,
Qu'il n'éprouve à la fin que toute ingratitude,
Et qu'on mange son bien pendant qu'il est absent.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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C'est ores, mon Vineus, mon cher Vineus, c'est ore

C'est ores, mon Vineus, mon cher Vineus, c'est ore,
Que de tous les chétifs le plus chétif je suis,
Et que ce que j'étais, plus être je ne puis,
Ayant perdu mon temps, et ma jeunesse encore.

La pauvreté me suit, le souci me dévore,
Tristes me sont les jours, et plus tristes les nuits.
O que je suis comblé de regrets et d'ennuis !
Plût à Dieu que je fusse un Pasquin ou Marphore,

Je n'aurais sentiment du malheur qui me point :
Ma plume serait libre et si ne craindrais point
Qu'un plus grand contre moi pût exercer son ire.

Assure-toi, Vineus, que celui seul est roi
A qui même les rois ne peuvent donner loi,
Et qui peut d'un chacun à son plaisir écrire.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Je ne commis jamais fraude ni maléfice

Je ne commis jamais fraude ni maléfice,
Je ne doutai jamais des points de notre foi,
Je n'ai point violé l'ordonnance du roi,
Et n'ai point éprouvé la rigueur de justice :

J'ai fait à mon seigneur fidèlement service,
Je fais pour mes amis ce que je puis et doy,
Et crois que jusqu'ici nul ne se plaint de moi,
Que vers lui j'aye fait quelque mauvais office.

Voilà ce que je suis. Et toutefois, Vineus,
Comme un qui est aux dieux et aux hommes haineux
Le malheur me poursuit et toujours m'importune :

Mais j'ai ce beau confort en mon adversité,
C'est qu'on dit que je n'ai ce malheur mérité,
Et que digne je suis de meilleure fortune.

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Le Bohême

Toujours la longue faim me suit comme un recors ;
La ruelle sinistre est mon seul habitacle ;
Et depuis si longtemps que je traîne mes cors,
J’accroche le malheur et je bute à l’obstacle.

Paris m’étale en vain sa houle et ses décors :
Je vais sourd à tout bruit, aveugle à tout spectacle ;
Et mon âme croupit au fond de mon vieux corps
Dont la pâle vermine a fait son réceptacle.

Fantôme grelottant sous mes haillons pourris,
Épave de l’épave et débris du débris,
J’épouvante les chiens par mon aspect funeste !

Je suis hideux, moulu, racorni, déjeté !
Mais je ricane encore en songeant qu’il me reste
Mon orgueil infini comme l’éternité.

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Un bohème

Toujours la longue faim me suit comme un recors ;
La ruelle sinistre est mon seul habitacle ;
Et depuis si longtemps que je traîne mes cors,
J'accroche le malheur et je bute à l'obstacle.

Paris m'étale en vain sa houle et ses décors :
Je vais sourd à tout bruit, aveugle à tout spectacle ;
Et mon âme croupit au fond de mon vieux corps
Dont la pâle vermine a fait son réceptacle.

Fantôme grelottant sous mes haillons pourris,
Epave de l'épave et débris du débris,
J'épouvante les chiens par mon aspect funeste !

Je suis hideux, moulu, racorni, déjeté !
Mais je ricane encore en songeant qu'il me reste
Mon orgueil infini comme l'éternité.

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Le Mauvais Œil

Le mauvais œil me persécute :
Un œil où le blâme reluit,
Où la haine se répercute,
Fixe et vitreux comme celui
Du condamné qu’on exécute.

Sans que jamais il se rebute,
Il me précède ou me poursuit,
Où que j’aille, où que mon pied bute,
Le mauvais œil !

Et je suis tellement en butte
À cet œil jaune qui me nuit
Que je le vois même la nuit ;
Et dompteur dont je suis la brute,
Dans l’ombre il me vrille et me scrute,
Le mauvais œil !

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L'Étoile d'un fou

À force de songer, je suis au bout du songe ;
Mon pas n’avance plus pour le voyage humain,
Aujourd’hui comme hier, hier comme demain,
Rengaine de tourment, d’horreur et de mensonge !

Il me faut voir sans cesse, où que mon regard plonge,
En tous lieux, se dresser la Peur sur mon chemin ;
Satan fausse mes yeux, l’ennui rouille ma main,
Et l’ombre de la Mort devant moi se prolonge.

Reviens donc, bonne étoile, à mon triste horizon.
Unique espoir d’un fou qui pleure sa raison,
Laisse couler sur moi ta lumière placide ;

Luis encore ! et surtout, cher Astre médecin,
Accours me protéger, si jamais dans mon sein
Serpentait l’éclair rouge et noir du Suicide.

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Quand je te dis adieu, pour m'en venir ici

Quand je te dis adieu, pour m'en venir ici,
Tu me dis, mon La Haye, il m'en souvient encore :
Souvienne-toi, Bellay, de ce que tu es ore,
Et comme tu t'en vas, retourne-t'en ainsi.

Et tel comme je vins, je m'en retourne aussi :
Hormis un repentir qui le coeur me dévore,
Qui me ride le front, qui mon chef décolore,
Et qui me fait plus bas enfoncer le sourcil.

Ce triste repentir, qui me ronge et me lime,
Ne vient (car j'en suis net) pour sentir quelque crime,
Mais pour m'être trois ans à ce bord arrêté :

Et pour m'être abusé d'une ingrate espérance,
Qui pour venir ici trouver la pauvreté,
M'a fait (sot que je suis) abandonner la France

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