Je déteste le sommeil. J'ai dormi de nombreuses ères et je dormirai encore autant.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
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Des citations similaires
Autant comme l'on peut en un autre langage
Autant comme l'on peut en un autre langage
Une langue exprimer, autant que la nature
Par l'art se peut montrer, et que par la peinture
On peut tirer au vif un naturel visage :
Autant exprimes-tu, et encor davantage,
Avecques le pinceau de ta docte écriture,
La grâce, la façon, le port et la stature
De celui qui d'Énée a décrit le voyage.
Cette même candeur, cette grâce divine,
Cette même douceur et majesté latine
Qu'en ton Virgile on voit, c'est celle même encore
Qui française se rend par ta céleste veine.
Des Masures sans plus, à faute d'un Mécène
Et d'un autre César, qui ses vertus honore.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
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Je n'ai jamais détesté un homme après une rupture au point de lui rendre ses diamants.
citation de Zsa Zsa Gabor
Ajouté par Simona Enache
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On ne reste pas parce qu'on aime certaines personnes; on s'en va parce qu'on en déteste d'autres. Il n'y a que le moche qui vous fasse agir. On est lâches.
Boris Vian dans L'arrache-coeur
Ajouté par Veronica Şerbănoiu
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Le Vieux Haineux
Ce mort qui vient là-bas fut un propriétaire
Qui lui fit dans sa vie autant de mal qu’il put.
Donc, le voilà debout, travail interrompu,
Pour voir son ennemi qu’enfin on porte en terre.
Regardant s’avancer la bière, il rit, se moque,
Et, tous ses vieux griefs fermentés en longueur
Que son clair souvenir haineusement évoque,
Un à un, triomphants, se lèvent dans son cœur.
Mais, pendant qu’il ricane au défunt détesté,
La terre, l’eau, l’azur, les airs et la clarté,
Tout est amour, tendresse, oubli, calme ! Il commence
À subir peu à peu cet entour de clémence ;
Toujours plus la Nature, en son large abandon,
Lui prêche le respect du mort et le pardon,
À la miséricorde enfin son âme s’ouvre,
Et, lorsque le cercueil passe en face de lui,
Il montre en son œil terne une larme qui luit,
Et, coudant le genou, s’incline et se découvre.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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Certains sont morts tout en étant encore vivants. D'autres vivent encore aprčs leur mort.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
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Ce vent, agité comme un sommeil de comptable.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
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Terre de cultivateurs
Laissé au bord du Richelieu en brise d'azur,
Printemps, du tout début, souffle penseé,
Qui frotte les rives par petites vagues casssées
A l'infinit, se ravissant du nouveau temps qui nait nature.
Je cours au long de la rivière pour les quelques appels
De ce matin; pour Paul Loiselle et pour Normand Chaput...
Sur places que je connais, autant de lines comme ciel,
Où cachent petites assises; Calixa Lavallée, Ville de Varenne... partout.
La terre géante renait du blanc, s'accouple au bleu,
Avec le vert, comme un tapis,
Qui chauffe parbrise et donne de larmes qui courrent le yeux,
Tennants d'une disque de phare... coullisses autant jelées.
Comme une mélange d'argent, mercure, des silos brillent
Dans un soleil qui veut partout, pour soi, plein de miroirs...
Mêmes dans l'asphalte, qui me promene comme une anguille,
Collant, pour que le rêve s'arrête et recommence devoir.
A l'orizont, la grange d'un brun intense, casse la vue
Pour un reveil que la vie tourne d'un fade reel
Et, je me laisse, comme un robot, pensée perdue...
Dans un salut, faible réponse, encore une fois perpetuel...
poésie de Daniel Aurelian Rădulescu (20 mars 2014)
Ajouté par Daniel Aurelian Rădulescu
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Ici de mille fards la traïson se déguise
Ici de mille fards la traïson se déguise,
Ici mille forfaits pullulent à foison,
Ici ne se punit l'homicide ou poison,
Et la richesse ici par usure est acquise
Ici les grands maisons viennent de bâtardise,
Ici ne se croit rien sans humaine raison,
Ici la volupté est toujours de saison,
Et d'autant plus y plaît que moins elle est permise.
Pense le demeurant. Si est-ce toutefois
Qu'on garde encore ici quelque forme de lois,
Et n'en est point du tout la justice bannie.
Ici le grand seigneur n'achète l'action,
Et pour priver autrui de sa possession
N'arme son mauvais droit de force et tyrannie.
poésie de Joachim du Bellay de Les Regrets (1558)
Ajouté par Dan Costinaş
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L'Introuvable
Ton amour est-il pur comme les forêts vierges,
Berceur comme la nuit, frais comme le Printemps ?
Est-il mystérieux comme l’éclat des cierges,
Ardent comme la flamme et long comme le temps ?
Lis-tu dans la nature ainsi qu’en un grand livre ?
En toi, l’instinct du mal a-t-il gardé son mors ?
Préfères-tu, — trouvant que la douleur enivre,
Le sanglot des vivants au mutisme des morts ?
Avide de humer l’atmosphère grisante,
Aimes-tu les senteurs des sapins soucieux,
Celles de la pluie âcre et de l’Aube irisante
Et les souffles errants de la mer et des cieux ?
Et les chats, les grands chats dont la caresse griffe,
Quand ils sont devant l’âtre accroupis de travers,
Saurais-tu déchiffrer le vivant logogriphe
Qu’allume le phosphore au fond de leurs yeux verts ?
Es-tu la confidente intime de la lune,
Et, tout le jour, fuyant le soleil ennemi,
As-tu l’amour de l’heure inquiétante et brune
Où l’objet grandissant ne se voit qu’à demi ?
S’attache-t-il à toi le doute insatiable,
Comme le tartre aux dents, comme la rouille au fer ?
Te sens-tu frissonner quand on parle du diable,
Et crois-tu qu’il existe ailleurs que dans l’enfer ?
As-tu peur du remords plus que du mal physique,
Et vas-tu dans Pascal abreuver ta douleur ?
Chopin est-il pour toi l’Ange de la musique,
Et Delacroix le grand sorcier de la couleur ?
As-tu le rire triste et les larmes sincères,
Le mépris sans effort, l’orgueil sans vanité ?
Fuis-tu les cœurs banals et les esprits faussaires
Dans l’asile du rêve et de la vérité ?
— Hélas ! autant vaudrait questionner la tombe !
La bouche de la femme est donc close à jamais
Que, nulle part, le Oui de mon âme n’en tombe ?...
Je l’interroge encore et puis encore... mais,
Hélas ! autant vaudrait questionner la tombe !...
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
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Heureux ceux qui meurent dans leur sommeil. Ils ne sauront jamais qu'ils sont morts!
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
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Un sourire coûte moins cher que l’électricité, mais donne autant de lumière.
auteur inconnu/anonyme
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Je suis un Cioran allègre, autant dire que je n’existe pas.
aphorisme de François Vaucluse
Ajouté par Veronica Șerbănoiu
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Le sage doit quitter la vie avec autant de décence qu'il se retire d'un festin.
citation de Démophile
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Une femme se réclame d'autant de pays natals qu'elle a eu d'amours heureuses.
citation de Colette
Ajouté par Simona Enache
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Je trouvais d'autant plus affreux de mourir que je n'avais pas de raison de vivre.
citation de Simone de Beauvoir
Ajouté par Simona Enache
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Chant I
Écrire de nombreux livres est sans fin;
Et moi qui en ai tant écrit en prose et en vers
Pour autrui, je veux maintenant écrire pour moi-même —
Écrire mon histoire pour le meilleur de moi
Comme lorsque l'on peint son portrait pour un ami,
Qui le garde dans un tiroir et le contemple
Longtemps après qu'il a cessé de vous aimer,
Pour rassembler ce qu'il fut et ce qu'il est.
Moi, qui ainsi écris, suis encore ce qu'on appelle jeune:
Pas encore assez éloignée des rivages de la vie
Dans le voyage intérieur pour ne plus entendre
Ce murmure venu de l'Infini alentour,
Auquel sourient les nourrissons dans le sommeil
Et qu'on s'émerveille de leur sourire; non, pas si loin,
Mais je revois ma mère à son poste, doigt levé
Près de la porte de la chambre d'enfant,
Chut, chut — trop de bruit! Et ses doux yeux
De se projeter pour démentir son propos
Dans la turbulence enfantine. Elle nous a quittés,
Et assise, je sens la main de mon père,
Lentement caresser mes boucles sur son genou;
Et j'entends Assunta disant sa plaisanterie
(Elle sait qu'il la préfère à tout autre),
Combien de scudi d'or avait-il fallu pour faire
Ces bouclettes blondes? O, main paternelle,
Caresse, appuie lourdement les pauvres cheveux,
Tire, pousse la petite tête plus près de ton genou!
Je suis trop jeune, oui, pour rester seule assise.
poésie de Elizabeth Barrett Browning
Ajouté par Simona Enache
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C'est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu'il en a reçu.
citation de Albert Einstein
Ajouté par Simona Enache
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Un sourire coûte moins cher que l'électricité, mais il donne autant de lumière.
citation de Abbé Pierre
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Pourquoi les anciens grecs ont-ils bâti autant de ruines?
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
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La vie est un sommeil,'amour en est le rêve et vous aurez vécu si vous avez aimé.
citation de Alfred de Musset
Ajouté par anonyme
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