Si tu ne sens pas que la mer pourrait te servir de pseudyme, tu n'as jamais goûté un instant de solitude.
Emil Cioran dans Le Crépuscule des pensées (1940)
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Des citations similaires
Qui sait déguster ne boit plus jamais de vin mais goûte des secrets.
citation de Salvador Dali
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A chaque instant, j’ai le choix entre l’instant présent ou l’instant pensant ...
citation de David Ciussi
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Le bonheur de demain n'existe pas. Le bonheur, c'est tout de suite ou jamais. Ce n'est pas organiser, enrichir, dorer, capitonner la vie, mais savoir la goûter à tout instant.
citation de René Barjavel
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Savoure l'instant présent ; l'énergie de cet instant traversera les frontières.
citation de Corita Kent
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Dans la solitude de mon cœur
Je me sens mourir
Comme la pale goutte de rosée
Sur l'herbe de mon jardin
Dans les nuances réunies du crépuscule
tanka de Kasa no Iratsume
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La mer: récital pour clavecin et cristaux de sable.
Dan Costinaş dans L'ombre de la mer et autres confessions (2012)
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Si vous traitez une personne pour ce qu'elle devrait et pourrait être, elle deviendra ce qu'elle devrait et pourrait être.
citation de Goethe
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Les hommes chantent parce qu’ils ont goûté à la mort.
citation de Tristan Tzara
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M. Smith: Il y a une chose que je ne comprends pas. Pourquoi à la rubrique de l'état civil, dans le journal, donne-t-on toujours l'âge des personnes décédées et jamais celui des nouveau-nés? C'est un non-sens.
réplique de La cantatrice chauve, scénario de Eugène Ionesco (11 mai 1950)
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La mer, bleu absolu
La mer, bleu absolu.
La mer, calme absolu.
Dans mon coeur presque un cri
de joie. Et tout est calme.
poésie de Sandro Penna (1939)
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L'homme cherche un principe au nom duquel il pourrait mépriser l'homme; il invente un autre monde pour pouvoir calomnier et salir celui-ci; en fait, il ne saisit jamais que le néant et fait de ce néant un "Dieu", une "vérité" appelés à juger et à condamner cette existence-ci.
Friedrich Nietzsche dans Le crépuscule des idoles (1888)
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Le bonheur ne s'acquiert pas, il ne réside pas dans les apparences, chacun d'entre nous le construit à chaque instant de sa vie avec son coeur.
proverbs africains
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Croissez et multipliez
Ne sortant pas de faire jeûne,
Une fois, le père Lucas,
Sincère, et du fond de son âme,
Disait à ses quatre grands gars,
Tous, de l’aîné jusqu’au plus jeune,
Bien en âge de prendre femme :
« Mes enfants, faut peupler d’son espèc’ ! Ya pas d’trêve !
Faut q’tout c’qui vit engendre ! et qu’toujours s’accroissant,
Les êtr’ les uns aux autr’, sans fin, se r’pass’ leur sang,
Tel’ qu’aux racin’ des arb’ la terr’ coule sa sève.
Tout’ femelle est un champ où l’bon mâle i’ doit s’mer
La grain’ d’humanité qu’est dans l’grenier d’son être :
B’sogn’ douce et ben commod’ ! Puisqu’ y a besoin q’d’aimer,
Et q’sans plaisi’ pour l’homm’, l’enfant pourrait pas naître.
Dans c’champ-là qu’est l’plus nobl’ faut fair’ de beaux sillons,
Q’l’homme y mèn’ la charrue au c’mand’ment d’la nature,
Avec la bell’ chaleur du sang pour aiguillon
D’l’amour qui doit tout l’temps penser à sa culture !
Dans ceux chos’là, faut pas, trop à sa fantaisie,
Écouter les conseils du vice et d’la boisson.
En s’mant, i’ faut toujours songer à la moisson,
Féconder sérieusement l’épous’ qu’on a choisie.
Faut êt’ chaud, mais d’instinct réglé comm’ ceux bêt’ fauves ;
D’êt’ trop paillard ou d’l’êt pas assez… C’est un tort !
Dit’ vous ben qu’vous êt’ vu, quand l’amour joint les corps,
Par le grand oeil d’en haut dont pas un homm’ se sauve.
Dieu merci ! vous n’êt’ pas des poussifs à teint pâle,
Vous avez bonn’ poitrine et fort tempérament,
Vous d’vez donc tous les quat’ faire offic’ de bons mâles,
Accomplir sans tricher vot’ destin d’engross’ment.
Mangez fort ! et fait’-vous du sang, des muscl’, des os !
Buvez ! mais sans jamais perd’ la raison d’un’ ligne ;
Pas trop d’pein’ ! Ceux qui s’us’ au travail sont des sots.
Réglez la sueur du corps ainsi q’le jus d’la vigne !
Comm’ faut q’la femm’ soit pure avec des yeux ardents,
Q’fièr’ dans les bras d’l’époux qui n’cherch’ qu’à la rend’ mère
Ell’ yoffr’ l’instant d’bonheur qui fait claquer ses dents
Pour que leur vie ensemb’ ne soit jamais amère.
Voyez-vous ? l’trôn’ d’un’ femme ? C’est l’lit d’son cher époux.
C’est là q’jeune ell’ pratiq’ l’amour sans badinage,
Et q’vieille ell’ prend, des fois, encore un r’pos ben doux
Au long d’son vieux, après les soucis du ménage.
Là-d’sus buvons un coup ! dans ceux chos’ de l’amour
J’vous souhait’ de pas vous j’ter comme un goret qui s’vautre,
Et que, pour chacun d’vous, l’plus cher désir toujours :
Ça soit d’faire des enfants qui puiss’ en faire d’autres !
poésie de Maurice Rollinat
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Je n'ai jamais pensé que cette voûte ronde
Je n'ai jamais pensé que cette voûte ronde
Couvrît rien de constant : mais je veux désormais,
Je veux, mon cher Morel, croire plus que jamais
Que dessous ce grand Tout rien ferme ne se fonde,
Puisque celui qui fut de la terre et de l'onde
Le tonnerre et l'effroi, las de porter le faix,
Veut d'un cloître borner la grandeur de ses faits,
Et pour servir à Dieu abandonner le monde.
Mais quoi ? que dirons-nous de cet autre vieillard,
Lequel ayant passé son âge plus gaillard
Au service de Dieu, ores César imite ?
Je ne sais qui des deux est le moins abusé :
Mais je pense, Morel, qu'il est fort malaisé
Que l'un soit bon guerrier, ni l'autre bon ermite.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
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À Macondo, il ne s’est rien passé, il ne se passe rien et il ne se passera jamais rien. Ce village est un village heureux.
Gabriel García Márquez dans Cent ans de solitude (1967), traduction par Claude et Carmen Durand
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Dieu n'est pas un exemple qu'on pourrait manipuler comme un jouet. Il est l'Universel, le Vrai même, et tout le reste en est un échantillon.
Hegel dans La Raison dans l'histoire
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L'amour éternel, ça n'existe pas: c'est pourquoi l'Eglise avait décrété le mariage indissoluble.
Marie-Claire Blais dans L'instant fragile (1995)
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Un Dieu suppose une création, c'est-? -dire un instant où il n'y eut rien, ou bien un instant où tout fut dans le chaos. Si l'un ou l'autre de ces états était un mal, pourquoi votre Dieu le laissait-il subsister? Etait-il un bien, pourquoi le change-t-il? Mais si tout est bien maintenant, votre Dieu n'a plus rien ? faire: or, s'il est inutile, peut-il être puissant, et s'il n'est pas puissant peut-il être Dieu; si la nature se meut elle-même enfin, ? quoi sert le moteur?
Marquis de Sade dans Justine
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L'Homme et la mer
Homme libre, toujours tu chériras la mer!
La mer est ton miroir; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets:
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remords,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables!
poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du mal
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Un court moment passé avec une personne que l'on aime et que l'on ne voit pas souvent, on pourrait en dire: C'est un court moment dont on savoure le souvenir longtemps.
citation de Jules Renard
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