Nervosité,
ma femme taciturne et
la chaleur qui pèse
haïku de Sumitaku Kenshin, traduction par Makoto Kemmoku
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Des citations similaires
La femme pèse si lourdement sur l'homme parce qu'on lui interdit de se reposer sur soi: il se délivrera en la délivrant, c'est-à-dire en lui donnant quelque chose à "faire" en ce monde.
citation de Simone de Beauvoir
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Une femme qui a un amant est un ange, une femme qui a deux amants est un monstre, une femme qui a trois amants est une femme.
citation de Victor Hugo
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Ce sont les qualités et non la beauté d'une femme qui font les mariages heureux. La femme qui nous aime sait se faire jolie.
citation de Honoré de Balzac
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Une femme fidèle est une femme qui ne peut vivre qu'un amour à la fois.
citation de Edward Lytton
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Une femme qui se croit intelligente réclame les mêmes droits que l'homme. Une femme intelligente y renonce.
citation de Colette
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Le plus grand, le seul ennemi de l'émancipation de la femme est la femme.
Otto Weininger dans Sexe et caractère
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Il n'y a qu'une antistrophe entre femme folle à la messe et femme molle à la fesse.
citation de François Rabelais
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Chaleur de printemps,
cette odeur de cheveux
dans l’ascenseur
haïku de Imazumi Ugai
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La Maladie
La maladie est une femme
Invisible comme un remord
Qui flétrit, tout prêts pour la mort,
La bouche rose et l’œil de flamme.
Elle vous surprend dans sa trame
Et vous plante sa dent qui mord.
La maladie est une femme
Invisible comme un remord.
Qu’elle soit noble, étrange, infâme,
Avec elle on a toujours tort !
Elle vous vide, elle vous tord
La chair, l’esprit, le cœur et l’âme ;
La maladie est une femme.
poésie de Maurice Rollinat
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La Chair
La chair de femme sèche ou grasse
Est le fruit de la volupté
Tour à tour vert, mûr et gâté
Que le désir cueille ou ramasse.
Mystérieuse dans sa grâce,
Exquise dans son âcreté,
La chair de femme sèche ou grasse
Est le fruit de la volupté.
Pas un seul homme ne s’en lasse.
Chacun avec avidité
Y mordrait pour l’éternité.
Et pourtant, c’est un feu qui passe,
La chair de femme sèche ou grasse !
poésie de Maurice Rollinat
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La chair
La chair de femme sèche ou grasse
Est le fruit de la volupté
Tour à tour vert, mûr et gâté
Que le désir cueille ou ramasse.
Mystérieuse dans sa grâce,
Exquise dans son âcreté,
La chair de femme sèche ou grasse
Est le fruit de la volupté.
Pas un seul homme ne s'en lasse.
Chacun avec avidité
Y mordrait pour l'éternité.
Et pourtant, c'est un feu qui passe,
La chair de femme sèche ou grasse !
poésie de Maurice Rollinat
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Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne
Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne,
Ô vase de tristesse, ô grande taciturne,
Et t'aime d'autant plus, belle, que tu me fuis,
Et que tu me parais, ornement de mes nuits,
Plus ironiquement accumuler les lieues
Qui séparent mes bras des immensités bleues.
Je m'avance à l'attaque, et je grimpe aux assauts,
Comme après un cadavre un choeur de vermisseaux,
Et je chéris, ô bête implacable et cruelle!
Jusqu'à cette froideur par où tu m'es plus belle!
poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du mal
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Une femme sans parfum est une femme sans avenir.
citation de Coco Chanel
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La rieuse
Ses rires grands ouverts qui si crânement mordent
Sur le fond taciturne et murmurant des prés,
Sont métalliques, frais, liquides, susurrés,
Aux pépiements d'oiseaux ressemblent et s'accordent.
Excités par la danse, ils se gonflent, débordent
En cascades de cris tumultueux, serrés,
De hoquets glougloutants, fous et démesurés,
Qui la virent, la plient, la soulèvent, la tordent.
On la surnomme la Rieuse.
La santé la fait si joyeuse
Qu'elle vit sa pensée en ses beaux yeux ardents ;
Son âme chante tout entière
Dans sa musique coutumière,
Sur le robuste émail de ses trente-deux dents.
poésie de Maurice Rollinat
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Femme qui gagne et poule qui pond, sont le diable à la maison.
proverbe français
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Glose
Le temps passe, le temps vient,
Tout est ancien, tout est nouveau;
Ce qui est mal, ce qui est bien
Pèse et médite à tout propos;
N’espère pas et n’aie pas peur,
Ce qui est flot en flot s’en va,
Si on te demande ou on te leurre,
A toute chose reste froid.
D’innombrables choses on voit,
On en entend sonner beaucoup,
Qui pourrait retenir cela,
Et qui pourrait écouter tout ?...
Toi, tu dois d’asseoir d’un côté,
Te retrouvant dans ton maintien,
Dans les bruits de la vanité
Le temps passe, le temps vient.
Que ne penche pas par son aiguille
La balance du froid penseur
Vers l’instant léger qui oscille
Pour le faux masque du bonheur,
Qui surgit de sa mort peut-être
Et retombe dans le chaos;
Pour celui qui peut le connaître
Tout est ancien, tout est nouveau.
En spectateur au grand théâtre
Dans ce monde imagine-toi;
Sous masques tristes ou folâtres
Son jeu, tu le devineras.
S’il se dispute ou s’il en pleure,
Tu dois méditer dans ton coin
Pour saisir dans leur art trompeur
Ce qui est mal, ce qui est bien.
Car l’avenir et le passé
Sont les deux faces de la feuille,
Voit tout au bout le point d’entrée
Celui qui exerce son œil;
Tout ce qui fut ou qui sera
Se trouve dans les faits, les mots,
Quant à leur vanité déjà
Pèse et médite à tout propos.
Aux mêmes moyens destinés
Se soumet tout ce qui existe,
Et depuis des milliers d’années
Le monde est gai, le monde est triste;
D’autres masques, la même pièce,
D’autres voix, mais le même chœur,
Même trompé, dans ta détresse,
N’espère pas et n’aie pas peur.
N’espère pas quand les salauds
Pour le triomphe se battront,
Ils l’emporteront, les idiots,
Malgré ta belle étoile au front;
Ne t’en fais pas, ils vont chercher
Entre eux-mêmes se ployer bas,
Ne sois jamais leur associé:
Ce qui est flot, en flot s’en va.
Pareil à un chant de sirène,
On vous attire en guet-apens;
Pour changer les acteurs sur scène
On vous attrappe en vous leurrant;
A côté glisse vite et sors,
Ignore leurs propos flatteurs,
De ton sentier en dehors
Si l’on te mande ou on te leurre.
Evite cependant leurs coups,
Face aux calomnies tais-toi bien;
Renonce à tes conseils surtout
Si tu connais leurs vrais moyens;
Ils peuvent parler à leur aise,
Vive en ce monde qui vivra
Et afin que rien ne te plaise,
A toute chose reste froid.
A toute chose reste froid,
Si l’on te mande ou on te leurre,
Ce qui est flot en flot s’en va,
N’espère pas et n’aie pas peur;
Pèse et médite à tout propos
Ce qui est mal, ce qui est bien,
Tout est ancien, tout est nouveau:
Le temps passe, le temps vient.
poésie de Mihai Eminescu (1883), traduction par Paul Miclau
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À l'aube
Brûlé par l’énorme lumière
Irradiant du ciel caillé,
— Stupéfait, recroquevillé,
Hâlé, sali par la poussière,
Le pauvre paysage mort
Se ranime à l’heure nocturne,
Et puis, murmurant taciturne,
Extasié, rêve et s’endort.
La bonne ombre le rafraîchit ;
Et toute propre resurgit
Sa mélancolique peinture.
Avec l’aurore se levant,
La rosée, au souffle du vent,
Pleure pour laver la nature.
poésie de Maurice Rollinat
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A l'aube
Brûlé par l'énorme lumière
Irradiant du ciel caillé,
- Stupéfait, recroquevillé,
Hâlé, sali par la poussière,
Le pauvre paysage mort
Se ranime à l'heure nocturne,
Et puis, murmurant taciturne,
Extasié, rêve et s'endort.
La bonne ombre le rafraîchit ;
Et toute propre resurgit
Sa mélancolique peinture.
Avec l'aurore se levant,
La rosée, au souffle du vent,
Pleure pour laver la nature.
poésie de Maurice Rollinat
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Chaque femme porte en elle une promesse de réconciliation avec sa féminité. Lorsqu’elle parvient à honorer sa vraie nature, la femme rencontre sa part sacrée et en comprend le sens profond. Elle s’enrichit au contact de sa force douce et s’embellit. Cette beauté sereine contribue à l’équilibre du monde.
citation de Monique Grande
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Les Deux Serpents
Fuis la femme, crains la vipère,
En tous lieux, en toute saison,
Et prends garde à leur trahison,
Même à l’heure où ton âme espère !
Ces deux serpents-là font la paire :
L’Amour est jumeau du Poison.
Fuis la femme, crains la vipère,
En tous lieux, en toute saison !
Avec le soupçon pour compère,
Avec la Mort pour horizon,
Cours la Vie ! et que la Raison
Soit toujours ton point de repère !
Fuis la femme, crains la vipère !
poésie de Maurice Rollinat
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