S’il joue avec le feu, le poème y gagne ses cendres.
aphorisme de François Vaucluse
Ajouté par Veronica Șerbănoiu
Commentez! | Vote! | Copie!
Des citations similaires
L'essentiel n'est pas la flûte, ni ce qu'elle joue, mais le visage derrière la flûte et qui en joue.
Colette dans Gigi
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
La jalousie éteint l'amour comme les cendres éteignent le feu.
citation de Ninon de Lenclos
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
L’obscurité d’un poème n’est qu’une trop grande lumière.
aphorisme de François Vaucluse
Ajouté par Veronica Șerbănoiu
Commentez! | Vote! | Copie!
Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.
citation de Alfred Bougeard
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
La poésie ne se laisse pas traduire ; le monde n’est donc qu’un poème – d’ailleurs indéchiffrable.
aphorisme de François Vaucluse
Ajouté par Veronica Șerbănoiu
Commentez! | Vote! | Copie!
Femme qui gagne et poule qui pond, sont le diable à la maison.
proverbe français
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Poème non écrit. – L’aphorisme commence et s’interrompt à son dernier vers. – Il se passe de métaphores, il en est une.
aphorisme de François Vaucluse
Ajouté par Veronica Șerbănoiu
Commentez! | Vote! | Copie!
Les chevaux ont gagné beaucoup de batailles, sans rien comprendre à l'évolution de l'histoire.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Plus encore dans le poème, c’est dans l’aphorisme que le mot est dieu.
Emil Cioran dans Croyances et religions
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
Déjeuner du matin
Il a mis le café
Dans la tasse
Il a mis le lait
Dans la tasse de café
Il a mis le sucre
Dans le café au lait
Et il a reposé la tasse
Sans me parler
Il a allumé
Une cigarette
Il a fait des ronds
Avec la fumée
Il a mis les cendres
Dans le cendrier
Sans me parler
Sans me regarder
Il s'est levé
Il a mis
Son chapeau sur sa tête
Il a mis
Son manteau de pluie
Parce qu'il pleuvait
Et il est parti
Sous la pluie
Sans une parole
Sans me regarder
Et moi j'ai pris
Ma tête dans ma main
Et j'ai pleuré.
poésie de Jacques Prevert
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
A chaque occasion où l'on peut regarder la peur en face, on gagne en force, en courage et en confiance. Il faut faire les choses qui nous semblent impossibles.
citation de Eleanor Roosevelt
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
Quel jeu est-ce là? Si on perd, on meurt tout de suite, si on gagne, on meurt dans de terribles souffrances.
aphorisme de Mikhaïl Kouzmine de Une maison chauffée par les utopies, traduction par Sophie Benech
Ajouté par Dan Costinaş
Commentez! | Vote! | Copie!
Les cieux extérieurs sont un poème que répète le ciel intérieur ; mais cette voix silencieuse ne peut être entendue que par ceux qui ont l'audace, le courage et la persévérance de marcher pas à pas sur la route illuminée.
citation de Dane Rudhyar
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!
Les questions
Les questions
Les questions
qui insistent
Dans la bouche
le feu de l'attente
Sur les lèvres
meurent les certitudes
On ne sait pas qui
et quoi
Comment
dire ces mots?
Le vent frais
sur le visage
A qui appartient-il?
A personne?
Les questions
sont les bâtons du retour
Elles posent les jalons
de la route
Sans savoir
poésie de Eric Dubois de Mais qui lira le dernier poème (1 septembre 2012)
Ajouté par Cornelia Păun Heinzel
Commentez! | Vote! | Copie!
Pays d'accueil
Je me retourne dans la memoire
D'un temps de rêve que je rejuge
Dans le présent, l'antan qui purge
Et qui est devenu histoire.
Je le tatoo -s'est infligé
Par le courent d'une vie des crises-
Se rejoignant d'un fleur de lys
Dans un parfum, sans regretter.
Je suis souvent au bout de larmes
Me retrouvant jeune du passé
Vecu dans un pays rassé,
Que j'ai laissé, j'y ai quitté charmes.
Là-bas j'ai perdu ma jeunesse,
J'ai gagné la maturité
Parmi les rêves, la dureté...
J'ai gagné mes vieilles promesses.
Je vols les yeux ouverts sur routes
Sans fin et qui m'ammenent heureux
Parmi des jens que j'aimais trop...
Eux m'ont donné perdués redoutes.
C'etait juste mon pays d'accueuil;
Banis du vrai, du naturel
Que je l'ai cru mon éternel...
Le retrouvant, en pis, en deuil.
J'ai hate d'un vite retour aux sources,
La où valeur existe, s'exige...
Elle seule me donne la terre promise
Que j'ai connu, que je retrousse.
J'ai fait serment de loyauté
Pour le Québec, au Canada...
Je jure à tous, je jure à moi
D'en revenir vers liberté.
C'est là, la place de mes enfants,
Petits roumains rendus adultes
Qui eux laissent coeurs libres, s'exultent
De joie... porteurs des gènes charmantes.
Reste quand même une amertume
D'un voyageur perpetuel
Amoureux d'un pays auquel
Il doit naissance... L'autre est coutume.
poésie de Daniel Aurelian Rădulescu (27 avril 2011)
Ajouté par Daniel Aurelian Rădulescu
Commentez! | Vote! | Copie!
Le Rossignol
Quand le soleil rit dans les coins,
Quand le vent joue avec les foins,
À l’époque où l’on a le moins
D’inquiétudes ;
Avec Mai, le mois enchanteur
Qui donne à l’air bonne senteur,
Il nous revient, l’oiseau chanteur
Des solitudes.
Il habite les endroits frais,
Pleins de parfums et de secrets,
Sur les lisières des forêts
Et des prairies ;
Sur les bords d’un lac ombragé,
Auprès d’un manoir très âgé
Ou d’un cimetière chargé
De rêveries.
Le doux ignorant des hivers
Hante les fouillis d’arbres verts,
Et voit le soleil à travers
L’écran des feuilles ;
C’est là que tu passes tes jours,
Roi des oiselets troubadours,
Et que pour chanter tes amours
Tu te recueilles.
Tandis que l’horizon blêmit,
Que la berge se raffermit,
Et que sur les ajoncs frémit
La libellule ;
Tandis qu’avec des vols ronfleurs,
Parfois obliques et frôleurs,
L’abeille rentre ivre de fleurs
Dans sa cellule ;
Lui, le bohème du printemps,
Il chante la couleur du temps ;
Et saules pleureurs des étangs,
Vieilles églises
Ayant du lierre à plus d’un mur,
Toute la plaine et tout l’azur
Écoutent vibrer dans l’air pur
Ses vocalises.
Quand il pousse dans sa langueur
Des soupirs filés en longueur,
C’est qu’il souffre avec tout son cœur,
Toute son âme !
Sa voix pleurant de chers hymens
A des sons tellement humains,
Que l’on dirait par les chemins
Des cris de femme !
Alors elle rend tout pensifs
Les petits chênes, les grands ifs ;
Et mêlée aux ruisseaux furtifs,
Aux bons visages
De la vache et de la jument,
Cette voix est assurément
La plainte et le gémissement
Des paysages.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Le Vagabond
Tombé, le vagabond qui rampe avec effort,
S’arrête et gît, agonisant
Dans de la boue,
Et sur sa joue
De grosses larmes vont glissant ;
Voilà ce qu’il marmotte avant sa triste mort :
« À jeun, des heur’, puis des heur’, pieds nus, j’ai marché
Sous l’orage grondant des cieux
Couleur de suie,
Et sous la pluie,
Et sous l’éclair brûlant mes yeux,
À travers les ajoncs, la ronce et le rocher.
Je n’peux pas plus app’ler que fair’ sign’ de ma main,
Et voici que le soir étend
Son drap fantôme
Sus l’bois, sus l’chaume,
Sus l’guéret, l’pacage et l’étang ;
I’ n’ya donc plus q’la mort qui pass’ra dans mon ch’min !
Je lutt’ cont’ le trépas, tel que l’jour à sa fin.
Comm’ lui, je m’sens me consumer,
Tremblant, livide.
Mon bissac vide
N’a pas de quoi me ranimer ! »
— Et la nuit, dans les trous, le pauvre est mort de faim.
poésie de Maurice Rollinat
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!
Quand le ru de la fontaine
Quand le ru de la fontaine
Ŕ la saison s’éclaircit;
Que naît la fleur d’églantier
Et qu’au bois le rossignol
Module, répčte, affine
Sa chanson qu’il veut parfaite,
Je dois reprendre la mienne.
Amour de terre lointaine,
Pour vous j’ai le cśur dolent,
Et n’y puis trouver remčde
Si je n’entends votre appel,
Par attrait de douce union,
En verger ou sous courtine,
Avec l’amie désirée.
Si mon cśur n’en a pouvoir,
Ce n’est merveille qu’il brűle:
Dieu n’a point voulu qu’on vît
Jamais plus belle chrétienne,
Ni juive ni Sarrazine…
Il est bien nourri de manne
Qui gagne un peu son amour!
Mon désir sans fin n’aspire
Qu’ŕ elle seule entre toutes.
Mon vouloir, je crois, m’abuse,
Si me la prend Convoitise:
Car plus poignante est qu’épine
Douleur que Joie guérira,
Mais ne veux pas qu’on m’en plaigne.
Et sans bref de parchemin
J’envoie ce vers que l’on chante
En simple langue romane,
Ŕ Uc le Brun, par Filhol.
J’aime que ceux du Poitou,
Du Berry et de Guyenne,
Et les Bretons, s’en réjouissent.
poésie de Jaufre Rudel de Les troubadours (1966), traduction par René Nelli et René Lavaud
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!
La femme est un grand enfant qu'on amuse avec des joujoux, qu'on endort avec des louanges et qu'on séduit avec des promesses.
citation de Sophie Arnould
Ajouté par George Budoi
Commentez! | Vote! | Copie!
Ne regardez pas en arrière avec colère, ni devant avec crainte, mais autour de vous avec conscience.
citation de James Thurber
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!