Comme les temples angkoriens, mes aphorismes ne sont jamais finis. Ils me confirment que nos actes ne sont que des projets.
aphorisme de François Vaucluse
Ajouté par Veronica Șerbănoiu
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Des citations similaires
Je dis mes principes, et je le dis à dessein: car ils ne sont pas, comme ceux des autres femmes, donnés au hasard, sans examen et suivis par habitude, ils sont le fruit de mes profondes réflexions; je les ai créés, et je puis dire que je suis mon ouvrage.
Pierre Choderlos de Laclos dans Les Liaisons dangereuses (1782)
Ajouté par Simona Enache
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La chimere
S’il est vrai que les amoureux
sont partout et toujours heureux
en germinal comme en brumaire
c’est qu’il n’est pas d’effroi pour eux
car ils on foi dans la chimere.
s’ils aiment les sentiers ombreux
et la paix des soirs vaporeux
et la nature, auguste mere
s’ils sont reveurs et langoureux
c’est qu’ils adorent la Chimere.
on se rit de leurs songe-creux
mais ici-bas les amoureux
de nos jours, comme aux temps d’Homere
sont peut etre les seuls heureux:
car c’est le bonheur - la Chimere.
poésie de Iulia Hașdeu
Ajouté par Simona Enache
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J’écris des aphorismes pour ne pas rompre un silence bien nécessaire. Ils sont si brefs qu’ils paraissent écrits en langage intérieur.
aphorisme de François Vaucluse
Ajouté par Veronica Șerbănoiu
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Mes aphorismes sont des sagas écrites à l’encre sympathique, pour les lecteurs pressés.
aphorisme de François Vaucluse
Ajouté par Veronica Șerbănoiu
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La plupart des êtres sont assoupis et l’ignorent. Ils sont nés endormis. Ils vivent dans leur sommeil et meurent sans même se rendre compte qu’ils ont passé leur vie endormis. Ils ne saisissent jamais le charme et la beauté de cette aventure que nous appelons l’existence.
citation de Anthony de Mello
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Les hommes se trompent quand ils se croient libres; cette opinion consiste en cela seul qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés.
Baruch Spinoza dans Ethique
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Si mes écrits, Ronsard, sont semés de ton los
Si mes écrits, Ronsard, sont semés de ton los,
Et si le mien encor tu ne dédaignes dire,
D'être enclos en mes vers ton honneur ne désire,
Et par là je ne cherche en tes vers être enclos.
Laissons donc, je te prie, laissons causer ces sots,
Et ces petits galants, qui, ne sachant que dire,
Disent, voyant Ronsard et Bellay s'entr'écrire,
Que ce sont deux mulets qui se grattent le dos.
Nos louanges, Ronsard, ne font tort à personne :
Et quelle loi défend que l'un à l'autre en donne,
Si les amis entre eux des présents se font bien ?
On peut comme l'argent trafiquer la louange,
Et les louanges sont comme lettres de change,
Dont le change et le port, Ronsard, ne coûte rien.
poésie de Joachim du Bellay
Ajouté par Poetry Lover
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Les Seins
J’ai fait ces vers subtils, polis comme des bagues,
Pour immortaliser la gloire de tes seins
Que mon houleux désir bat toujours de ses vagues.
Qu’ils y fleurissent donc éternellement sains,
Et que dans la roideur fière des pics de glace
Ils narguent à jamais les siècles assassins !
Sur ta chemise, enfant, mon œil baise la place
Qu’use le frottement de leurs boutons rosés,
Et voilà que déjà le vertige m’enlace.
Si j’osais ! Tu souris, semblant me dire : « Osez !
Mes seins voluptueux sont friands de vos lèvres
Et de larmes d’amour veulent être arrosés. »
Et pour m’indemniser des nuits où tu m’en sèvres,
Tu ne les caches plus que sous tes noirs cheveux
Drus comme les buissons que mordillent les chèvres.
Ivresse ! Ils sont alors à moi tant que je veux :
Car mes doigts chatouilleurs ont des caresses lentes
S’entrecoupant d’arrêts et de frissons nerveux.
Et quand vibrent sur vous mes lèvres harcelantes,
Libellules d’amour dont vous êtes les fleurs,
Votre incarnat rougit, pointes ensorcelantes !
Rubis des seins, vous en rehaussez les pâleurs
Et vous vous aiguisez, jusqu’à piquer ma joue
Comme le bec lutin des oiselets siffleurs.
Et tu frémis avec une adorable moue
Tandis qu’au cliquetis de tes bracelets d’or
Ta main dans ma crinière indomptable se joue !
En vain la bise hurle au fond du corridor,
Tu souris de langueur sur le sopha d’ébène
Devant l’âtre paisible où la flamme s’endort.
Moi, je brûle affolé, je me contiens à peine ;
Et pourtant mon désir qui rampe à tes genoux
Sait que sa patience a toujours bonne aubaine.
Mais tu laisses tomber ton provocant burnous,
Et, moderne houri des paradis arabes,
Tu bondis toute nue en criant : « Aimons-nous ! »
Oh ! comme nous râlons ces magiques syllabes,
Dans la chère seconde où, pour mieux s’enlacer,
Nos jambes et nos bras sont des pinces de crabes !
Ma convoitise enfin peut donc se harasser !
Pas un coin de ton corps où mes lèvres ne paissent
Tu me bois, je t’aspire ! et, pour me délasser,
J’admire tes beaux seins qui s’enflent et s’abaissent.
poésie de Maurice Rollinat
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Les Demoiselles
Rasant la mare de leurs ailes
Que le soleil rend irisées,
Elles ne sont jamais posées,
Les inconstantes demoiselles.
Plus vives que les hirondelles,
Elles voltigent, d’air grisées,
Rasant la mare de leurs ailes
Que le soleil rend irisées.
— « C’est l’image des infidèles
« Par qui nos âmes sont brisées ! »
Ainsi je songe à mes croisées
En regardant les toutes belles
Rasant la mare de leurs ailes.
poésie de Maurice Rollinat
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Les hommes sont devant les idées simples comme des chauves-souris devant la lumière, ils sont aveugles.
citation de Aristote
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Ainsi, ce sont bien nos ancêtres qui sont à l'origine de nos mauvaises passions! Le diable, sous l'apparence du babouin, est notre grand-père.
Charles Darwin dans Carnet de notes (1838)
Ajouté par Simona Enache
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Le principal défaut de mes aphorismes : ils manquent des longueurs qui laisseraient le temps de les comprendre.
aphorisme de François Vaucluse
Ajouté par Veronica Șerbănoiu
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Les seules limites de nos réalisations de demain, ce sont nos doutes et nos hésitations d’aujourd’hui.
citation de Eleanor Roosevelt
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Mes fragments n’en sont pas: ils gardent encore des phrases.
aphorisme de François Vaucluse
Ajouté par Veronica Șerbănoiu
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Les prophčtes? Plus ils sont payés, plus ils sont optimistes.
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
Ajouté par Simona Enache
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La terre y est fertile, amples les édifices
La terre y est fertile, amples les édifices,
Les poêles bigarrés, et les chambres de bois,
La police immuable, immuables les lois,
Et le peuple ennemi de forfaits et de vices.
Ils boivent nuit et jour en Bretons et Suisses,
Ils sont gras et refaits, et mangent plus que trois
Voilà les compagnons et correcteurs des rois,
Que le bon Rabelais a surnommés saucisses.
Ils n'ont jamais changé leurs habits et façons,
Ils hurlent comme chiens leurs barbares chansons,
Ils content à leur mode et de tout se font croire :
Ils ont force beaux lacs et force sources d'eau,
Force prés, force bois. J'ai du reste, Belleau,
Perdu le souvenir, tant ils me firent boire.
poésie de Joachim du Bellay
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Je ne suis pas un intellectuel, un cerveau. Je suis un sot. Je suis né comme ça. En revanche je sais voir, entendre et bouger très vite. Quand j'étais petit je pouvais attraper les souris à la main. La plupart des chorégraphes d'aujourd'hui sont des intellectuels. Ils s'inspirent de Freud, de Jung, de Kierkegaard. Moi je suis moi-même. J'essaie de trouver des équivalences à mes sentiments, à mes sensations mais tout cela est inexplicable. On ne peut trouver que des comparaisons.
citation de George Balanchine
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Les Étoiles bleues
Au creux de mon abîme où se perd toute sonde,
Maintenant, jour et nuit, je vois luire deux yeux,
Amoureux élixirs de la flamme et de l'onde,
Reflets changeants du spleen et de l’azur des cieux.
Ils sont trop singuliers pour être de ce monde,
Et pourtant ces yeux fiers, tristes et nébuleux,
Sans cesse en me dardant leur lumière profonde
Exhalent des regards qui sont des baisers bleus.
Rien ne vaut pour mon cœur ces yeux pleins de tendresse
Uniquement chargés d’abreuver mes ennuis :
Lampes de ma douleur, phares de ma détresse,
Les yeux qui sont pour moi l’étoile au fond d’un puits,
Adorables falots mystiques et funèbres
Zébrant d’éclairs divins la poix de mes ténèbres.
poésie de Maurice Rollinat
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Heureux ceux qui meurent dans leur sommeil. Ils ne sauront jamais qu'ils sont morts!
aphorisme de Valeriu Butulescu, traduction par Genevieve Gomez
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On ne voit jamais les autres tels qu'ils sont. On n'en a que des visions partielles, tronquées, à travers les intérêts du moment.
citation de Eric-Emmanuel Schmitt
Ajouté par Micheleflowerbomb
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