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Emile Zola

J'aime les ragoûts littéraires fortement épicés, les œuvres de dédacence où une sorte de sensibilité maladive remplace la santé plantureuse des époques classiques. Je suis de mon âge.

Emile Zola dans Mes haines (1866)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Des citations similaires

J'aime la liberté, et languis en service

J'aime la liberté, et languis en service,
Je n'aime point la cour, et me faut courtiser,
Je n'aime la feintise, et me faut déguiser,
J'aime simplicité, et n'apprends que malice ;

Je n'adore les biens, et sers à l'avarice,
Je n'aime les honneurs, et me les faut priser,
Je veux garder ma foi, et me la faut briser,
Je cherche la vertu, et ne trouve que vice !

Je cherche le repos, et trouver ne le puis,
J'embrasse le plaisir, et n'éprouve qu'ennuis,
Je n'aime à discourir, en raison je me fonde :

J'ai le corps maladif, et me faut voyager,
Je suis né pour la Muse, on me fait ménager ;
Ne suis-je pas, Morel, le plus chétif du monde ?

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
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Charles Baudelaire

À Celle qui est trop gaie

Ta tête, ton geste, ton air
Sont beaux comme un beau paysage;
Le rire joue en ton visage
Comme un vent frais dans un ciel clair.

Le passant chagrin que tu frôles
Est ébloui par la santé
Qui jaillit comme une clarté
De tes bras et de tes épaules.

Les retentissantes couleurs
Dont tu parsèmes tes toilettes
Jettent dans l'esprit des poètes
L'image d'un ballet de fleurs.

Ces robes folles sont l'emblème
De ton esprit bariolé;
Folle dont je suis affolé,
Je te hais autant que je t'aime!

Quelquefois dans un beau jardin
Où je traînais mon atonie,
J'ai senti, comme une ironie,
Le soleil déchirer mon sein,

Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j'ai puni sur une fleur
L'insolence de la Nature.

Ainsi je voudrais, une nuit,
Quand l'heure des voluptés sonne,
Vers les trésors de ta personne,
Comme un lâche, ramper sans bruit,

Pour châtier ta chair joyeuse,
Pour meurtrir ton sein pardonné,
Et faire à ton flanc étonné
Une blessure large et creuse,

Et, vertigineuse douceur!
À travers ces lèvres nouvelles,
Plus éclatantes et plus belles,
T'infuser mon venin, ma soeur!

poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du malSignalez un problèmeDes citations similaires
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Adorant

J'adore la lumiere,
Je t'aime, mon jour...
Je fais priere
Pour ton retour.

J'adore la lune,
Je t'aime, la nuit.
T'es ma fortune
Tout tu m'as appris.

J'adore la vie,
Je l'aime telle quelle.
Je t'ai saissie
En eternelle.

Je t'aime sans fin,
J'adore comme t'es.
T'es mon destin...
Je t'aimerai!

poésie de Daniel Aurelian Rădulescu (12 juillet 2010)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Réponse d'un sage

Un jour qu’avec sollicitude
Des habitants d’une cité
L’avaient longuement exhorté
À sortir de sa solitude :

« Qu’irais-je donc faire à la ville ?
Dit le songeur au teint vermeil,
Regardant mourir le soleil,
D’un air onctueux et tranquille.

Ici, de l’hiver à l’automne,
Dans la paix des yeux, du cerveau,
J’éprouve toujours de nouveau
La surprise du monotone.

Mes pensers qu’inspirent, composent,
Les doux bruits, les molles couleurs,
Sont des papillons sur des fleurs,
Voltigeant plus qu’ils ne se posent.

Fuir pour les modes, les usages
D’un enfer artificiel
Le grand paradis naturel ?
Non ! je reste à mes paysages.

Chez eux, pour moi, je le proclame !
Le temps se dévide enchanté.
J’ai l’extase de la santé,
Le radieux essor de l’âme.

Mon cœur après rien ne soupire.
Je tire mon ravissement
De l’espace et du firmament.
C’est tout l’infini que j’aspire !

Vos noirs fourmillements humains
Courant d’incertains lendemains ?...
J’aime mieux ces nuages roses !

Et je finirai dans ce coin
Mon court passage de témoin,
Devant l’éternité des choses.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Elizabeth Barrett Browning

Comment t'aimé-je?

Comment t'aimé-je? Laisse-moi t'en compter les façons.
Je t'aime du tréfonds, de l'ampleur et de la cime
De mon âme, lorsque, invisible, elle aspire
Aux fins de l'Être et de la Grâce idéale.
Je t'aime au doux niveau du besoin de chaque jour,
À la lumière du soleil et de la chandelle.
Je t'aime en liberté, comme on tend au Juste;
Je t'aime en pureté, comme on fuit la Louange.
Je t'aime de la passion dont j'usais
Dans les chagrins, et de ma confiance d'enfant.
Je t'aime d'un amour qui semblait perdu
Envers mes saints de jadis, - je t'aime du souffle,
Sourires, larmes de toute ma vie! - et si Dieu en décide,
Je t'aimerai mieux encore dans la mort.

poésie de Elizabeth Barrett BrowningSignalez un problèmeDes citations similaires
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A une putain

Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô bête
En qui vont les péchés d'un peuple, ni creuser
Dans tes cheveux impurs une triste tempête
Sous l'incurable ennui que verse mon baiser.

poésie de Stephane Mallarme de Œuvres complètes (1983)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Le Solitaire

Le vieux qui, vert encore, approchait des cent ans,
Me dit : « Malgré l’soin d’mes enfants
Et les bontés d’mon voisinage,
J’suis seul, ayant perdu tous ceux qui s’raient d’mon âge.

Vous ? vot’ génération ? Ça s’balanc’ ! mais d’la mienne
Ya plus q’moi qui rest’ dans l’pays.
Ceux que j’croyais qui f’raient des anciens m’ont trahi :
I’ sont morts tout jeun’ à la peine.

Chaq’ maison qui n’boug pas, ell’ ! sous l’temps qui s’écoule,
M’rappelle un q’j’ai connu, laboureur ou berger,
À qui j’parl’ sans répons’, que je r’gard’ sans l’toucher ;
Au cimtièr’, j’les vois tous a la fois, comme un’ foule !

C’est pourquoi, quand j’y fais mon p’tit tour solitaire,
Souvent, j’pense, où que j’pos’ le pied,
Q’les morts sont là, tous à m’épier...

Et j’m’imagine, des instants,
Qu’i m’tir’ par les jamb’ ! mécontents
Que j’les ai pas encor rejoindus sous la terre.

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Cornelia Păun Heinzel

Pantouns des saisons

Dans la vie est toujours un printemps
Avec la danse au vent de fleurs des champs.
Dans mon âme est toujours un printemps
Quand je suis tranquille, contente.

Dans la vie est toujours l’été,
Et le soleil et la chaleur sont arrivés.
Dans mon âme est toujours l’été,
Quand je peux faire ce à quoi j’ai pensé.

Dans la vie est toujours l’automne,
Quand tombent et feuilles et pommes.
Dans mon âme est toujours l’automne,
Quand j’aime très fort un homme.

Je crois que la vie est l’hiver
Avec le blanc, dans le monde entier.
Dans mon âme est toujours l’hiver
Quand j’aime tout ce que je dois faire.

poésie de Cornelia Păun Heinzel de Pantouns Lettres de Malaisie (1 septembre 2013)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Quand je t'aime

Quand je t'aime
J'ai l'impression d'être un roi
Un chevalier d'autrefois
Le seul homme sur la terre
Quand je t'aime
J'ai l'impression d'être à toi
Comme la rivière au delta
Prisonnier volontaire

Refrain:

Quand je t'aime
Tous mes gestes me ramènent
A tes lèvres ou à tes bras
A l'amour avec toi

Quand je t'aime
Il est minuit ou midi
En enfer au paradis
N'importe où mais ensemble
Quand je t'aime
Je ne sais plus si je suis
Un mendiant ou un messie
Mais nos rêves se ressemblent

Au refrain:

Quand je t'aime
J'ai des fleurs au bout des doigts
Et le ciel que je te dois
Est un ciel sans étoile
Quand je t'aime
J'ai la fièvre dans le sang
Et ce plaisir innocent
Me fait peur, me fait mal

Au refrain:

Quand je t'aime
J'ai l'impression d'être un roi
Un chevalier d'autrefois
Le seul homme sur la terre
Quand je t'aime
J'ai l'impression d'être à toi
Comme la rivière au delta
Prisonnier volontaire
Quand je t'aime
Il est minuit ou midi
En enfer au paradis
N'importe où mais ensemble
Quand je t'aime
Je ne sais plus si je suis
Un mendiant ou un messie
Mais nos rêves se ressemblent
Quand je t'aime.

chanson interprété par Demis RoussosSignalez un problèmeDes citations similaires
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Charles Baudelaire

Les Métamorphoses du vampire

La femme cependant, de sa bouche de fraise,
En se tordant ainsi qu'un serpent sur la braise,
Et pétrissant ses seins sur le fer de son busc,
Laissait couler ces mots tout imprégnés de musc:
— "Moi, j'ai la lèvre humide, et je sais la science
De perdre au fond d'un lit l'antique conscience.
Je sèche tous les pleurs sur mes seins triomphants,
Et fais rire les vieux du rire des enfants.
Je remplace, pour qui me voit nue et sans voiles,
La lune, le soleil, le ciel et les étoiles!
Je suis, mon cher savant, si docte aux voluptés,
Lorsque j'étouffe un homme en mes bras redoutés,
Ou lorsque j'abandonne aux morsures mon buste,
Timide et libertine, et fragile et robuste,
Que sur ces matelas qui se pâment d'émoi,
Les anges impuissants se damneraient pour moi!"

Quand elle eut de mes os sucé toute la moelle,
Et que languissamment je me tournai vers elle
Pour lui rendre un baiser d'amour, je ne vis plus
Qu'une outre aux flancs gluants, toute pleine de pus!
Je fermai les deux yeux, dans ma froide épouvante,
Et quand je les rouvris à la clarté vivante,
À mes côtés, au lieu du mannequin puissant
Qui semblait avoir fait provision de sang,
Tremblaient confusément des débris de squelette,
Qui d'eux-mêmes rendaient le cri d'une girouette
Ou d'une enseigne, au bout d'une tringle de fer,
Que balance le vent pendant les nuits d'hiver.

poésie de Charles Baudelaire de Les Fleurs du malSignalez un problèmeDes citations similaires
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Jacques Prevert

Pour toi mon amour

Je suis allé au marché aux oiseaux
Et j’ai acheté des oiseaux
Pour toi
Mon amour
Je suis allé au marché aux fleurs
Et j’ai acheté des fleurs
Pour toi
Mon amour
Je suis allé au marché à la ferraille
Et j’ai acheté des chaînes
De lourdes chaînes
Pour toi
Mon amour
Et je suis allé au marché aux esclaves
Et je t’ai cherchée
Mais je ne t’ai pas trouvée
Mon amour

poésie de Jacques PrevertSignalez un problèmeDes citations similaires
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Mikhaïl Kouzmine

En relisant ses propres œuvres, l’écrivain trouve enfin un lecteur.

aphorisme de Mikhaïl Kouzmine de Une maison chauffée par les utopies, traduction par Sophie BenechSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Dan Costinaş
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La méditation n'est pas une activité dans l'isolement, mais une action dans la vie quotidienne, faite de coopération, de sensibilité et d'intelligence.

citation de Jiddu KrishnamurtiSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
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Sonnet à la nuit

Mère des cauchemars amoureux et funèbres,
Madone des voleurs, complice des tripots,
Ô nuit, qui fais gémir les hiboux, tes suppôts,
Dans le recueillement de tes froides ténèbres,

Que tu couvres de poix opaque ou que tu zèbres
Les objets las du jour et friands de repos,
Je t’aime, car tu rends mon esprit plus dispos,
Et tu calmes mon cœur, mon sang et mes vertèbres.

Mais, hélas ! dans ta brume où chancellent mes pas,
Mon regard anxieux devine et ne voit pas ;
Et j’écarquille en vain mes prunelles avides !

Oh ! que n’ai-je les yeux du chacal ou du lynx
Pour scruter longuement les grands spectres livides
Que j’entends palpiter sous ta robe de sphinx !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
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Je ne

J'ai déjà perdu mon adresse,
J'ai oublié celui d'avant.
Je n'en sais plus de carresse...
Je ne suis plus, ni mari, ni amant.

Je n'ai plus de sentiments;
Je les ai perdu dans l'armée.
Je n'ai plus aucun armement...
Je suis totalement desarmé.

Je suis vide de tout ce que j'aimais,
Je n'ai plus de présent, c'est foutu;
Je vis juste du vide, du jamais...
Je ne sais plus, je n'en sais plus.

Je me cherche jusqu'à la fin de la vue,
Je te cherche, te palper lettres en Braille.
Je t'attends, mon autrui, toi, ma brue...
Je suis nu de moi-même, je me caille!

poésie de Daniel Aurelian Rădulescu (11 novembre 2013)Signalez un problèmeDes citations similaires
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Le Cœur guéri

Celle que j’aime est une enchanteresse
Au front pudique, aux longs cheveux châtains ;
Compagne et sœur, ma muse et ma maîtresse,
Elle ravit mes soirs et mes matins.
Svelte beauté, sensitive jolie,
Elle a l’œil tendre et la taille qui plie ;
Moi, le suiveur des funèbres convois,
J’ai frémi d’aise au doux son de sa voix,
Et maintenant que l’amour m’électrise,
Toujours, partout, je l’entends, je la vois ;
Mon pauvre cœur enfin se cicatrise.

Geste pensif et qui vous intéresse,
Bouche d’enfant sans rires enfantins,
Étrangeté jusque dans la caresse,
Regards profonds, veloutés et lointains,
Joue inquiète et quelquefois pâlie
Par la souffrance et la mélancolie,
Tête française avec un air suédois,
Pied de gazelle, et jolis petits doigts
Par qui toujours la musique est comprise :
Aussi, je l’aime autant que je le dois,
Mon pauvre cœur enfin se cicatrise.

Elle a comblé mon esprit d’allégresse,
Purifié mon art et mes instincts,
Et maintenant, mon âme qui progresse
Plane au-dessus des rêves libertins.
Je suis calmé, je suis chaste ; j’oublie
Ce que je fus ! ma chair est ennoblie ;
Je ne suis plus le poète aux abois
Qui frissonnait d’horreur au fond des bois,
J’aime la nuit, qu’elle soit noire ou grise,
Et, bénissant le philtre que je bois,
Mon pauvre cœur enfin se cicatrise.

La destinée, hélas ! est bien traîtresse,
Mais je souris quand même à mes destins,
Car, dès ce jour, au lieu de ma détresse,
J’ai la saveur des mystiques festins.

Tout à l’amour qui désormais nous lie,
Avec l’espoir je me réconcilie ;
En vain l’ennui me guette en tapinois,
Je ne crains plus cet ennemi sournois :
Le bouclier contre qui tout se brise,
Je l’ai, pour vaincre au milieu des tournois !
Mon pauvre cœur enfin se cicatrise.

Je ne redoute aucun danger, serait-ce
L’Enfer lui-même ! à mes défis hautains
Satan se tait ! l’embûche qu’il me dresse
Je la découvre, et marche à pas certains.
Ma volonté germe et se multiplie ;
Les rêves bleus dont ma tête est remplie
Chassent au loin mes spleens et mes effrois
Pour me parler du Ciel à qui je crois,
Et je pardonne à ceux que je méprise,
Comme le Christ en mourant sur la croix ;
Mon pauvre cœur enfin se cicatrise.

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Les Reflets

Mon œil halluciné conserve en sa mémoire
Les reflets de la lune et des robes de moire,
Les reflets de la mer et ceux des cierges blancs
Qui brûlent pour les morts près des rideaux tremblants.
Oui, pour mon œil épris d’ombre et de rutilance,
Ils ont tant de souplesse et tant de nonchalance
Dans leur mystérieux et glissant va-et-vient,
Qu’après qu’ils ont passé mon regard s’en souvient.
Leur fascination m’est douce et coutumière :
Âmes de la clarté, soupirs de la lumière,
Ils imprègnent mon art de leur mysticité
Et filtrent comme un rêve en mon esprit hanté ;
Et j’aime ces baisers de la lueur qui rôde,
Qu’ils me viennent de l’onde ou bien de l’émeraude !

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Voilà pourquoi je chante

Et revoilà mon coeur entre deux parenthèses
Pour un bonheur fragile
Et que tu m'as prêté
Que je te rendrai si possible
De quelques souvenirs
Faciles à oublier
Quand on écrit l'amour sur du sable en vacances
Il faut savoir qu'un jour la pluie l'effacera
C'est prendre avec son âme
Des risques misérables
Que de croire le soleil moins vulnérable que nous

Voilà pourquoi je chante
Voilà pourquoi je t'aime
Voilà pourquoi ma vie
A besoin de ta vie
La la la la la

Dans tous les trains qui partent
Je t'ai laissé partir
Rien n'est jamais très grave
Rien n'est jamais sérieux
Il faudrait que j'apprenne à t'aimer au présent
Il faudrait que je crois tout
Même tes silences
Et le calme insolent de tes regards d'enfant

Voilà pourquoi je chante
Voilà pourquoi je t'aime
Voilà pourquoi ma vie
A besoin de ta vie

Si je me suis battue debout contre les ombres
Et cachée dans la nuit pour étouffer ma voix
Des bravos et des larmes seront ma récompense
Pour un rideau qui tombe et un autre qui se lève
demain et dans mille ans
Je recommencerai
Voilà pourquoi je chante
Voilà pourquoi je t'aime
Voilà pourquoi ma vie
A besoin de ta vie.

chanson interprété par Dalida, la musique de Jeff Barnel, vers de Pascal Sevran (1978)Signalez un problèmeDes citations similaires
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L'Ange pâle

À la longue, je suis devenu bien morose :
Mon rêve s’est éteint, mon rire s’est usé.
Amour et Gloire ont fui comme un parfum de rose ;
Rien ne fascine plus mon cœur désabusé.

Il me reste pourtant un ange de chlorose,
Enfant pâle qui veille et cherche à m’apaiser ;
Sorte de lys humain que la tristesse arrose
Et qui suspend son âme aux ailes du baiser.

Religieux fantôme aux charmes narcotiques !
Un fluide câlin sort de ses doigts mystiques ;
Le rythme de son pas est plein de nonchaloir.

La pitié de son geste émeut ma solitude ;
À toute heure, sa voix infiltreuse d’espoir
Chuchote un mot tranquille à mon inquiétude.

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Henry Miller

Un homme plein de classiques est un danger pour l'humanité.

citation de Henry MillerSignalez un problèmeDes citations similaires
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