La page principale | Les derniers ajouts | Liste des auteurs | Citations au hazard | Vote! | Les derniers commentaries | Ajoutez une citation

Blaise Pascal

C'est donc la pensée qui fait l'être de l'homme, et sans quoi on ne peut le concevoir.

Blaise Pascal dans Pensées (1670)Signalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Des citations similaires

Vous pouvez devenir la personne que vous aimeriez être, à la condition d’y croire avec suffisamment de conviction et d’agir en accord avec votre idéal. Tout ce que l’esprit peut concevoir, tout ce en quoi il peut croire, il peut aussi le réaliser.

citation de Napoléon HillSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!

Share
Confucius

Nulle pierre ne peut être polie sans friction, nul homme ne peut parfaire son expérience sans épreuves.

citation de ConfuciusSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Heureux celui qui peut longtemps suivre la guerre

Heureux celui qui peut longtemps suivre la guerre
Sans mort, ou sans blessure, ou sans longue prison !
Heureux qui longuement vit hors de sa maison
Sans dépendre son bien ou sans vendre sa terre !

Heureux qui peut en cour quelque faveur acquerre
Sans crainte de l'envie ou de quelque traïson !
Heureux qui peut longtemps sans danger de poison
Jouir d'un chapeau rouge ou des clefs de saint Pierre !

Heureux qui sans péril peut la mer fréquenter !
Heureux qui sans procès le palais peut hanter !
Heureux qui peut sans mal vivre l'âge d'un homme !

Heureux qui sans souci peut garder son trésor,
Sa femme sans soupçon, et plus heureux encor
Qui a pu sans peler vivre trois ans à Rome !

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!

Share
Iulia Hașdeu

Pourquoi?

Tiens! îl a passé tout à l’heure
L’œil farouche, le front baissé
Îl n’a point souri, et je pleure...
Ah! pourquoi donc a-t-il passé?

Îl m’en veut, îl est en colère:
Son cœur pour moi s’est-il glacé?
Je n’ai rien fait pour lui déplaire
Ah! pourquoi donc a-t-il passé?

Îl a regardé mă fenêtre
Îl n’avait pas l’air trop pressé
Hélas! îl m’aime encor peut-être...
Mais pourquoi donc est-il passé?

poésie de Iulia HașdeuSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Le Distrait

Le bon père Sylvain, ayant bu sa chopine,
Des bras et du bonnet opine
Pour le patron du cabaret
Qui vient de l’appeler en riant : « Vieux distrait !
« C’est ben vrai ! Je l’dis sans mystère,
Si j’suis l’plus fin buveur de vin
J’suis aussi l’plus distrait d’la terre,
Fait, goguenardement, le vieux père Sylvain.
En vill’, cheux nous, où que j’me mouve,
Quoi que j’dise ou que j’fasse’, ya pas !
Mêm’ dans les affair’ du trépas,
J’suis toujours distrait, et j’le prouve :
Il faut dir’ que c’jour-là, ma foi !
Les gens fur’ coupab’ autant q’moi.
L’nouveau-né d’ma voisine étant donc mort-défunt,
J’fus à l’enterr’ment comm’ chacun.
Asseyez-vous ! qu’on m’dit, pèr’ Sylvain ! J’prends une chaise,
J’étais pas mal, sans être à l’aise...
C’était par un ch’ti temps d’décembre
Qui brouillait l’jour gris dans la chambre ;
Les uns étaient en réflexion,
D’aut’ pleuraient, sans faire attention.
V’là q’celui qui port’ les p’tits morts
Arrive et dit : « Où donc q’ya l’corps ? »
On cherch’ partout, à gauche, à droite,
Tant qu’enfin l’pèr’, v’nant à trouver,
M’fait signe en colèr’ de m’lever :
J’m’étais ben assis d’sus la boîte !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Dans un futur proche, c’est le fait de nous honorer les uns les autres, d’œuvrer à la restauration et à la protection de l’environnement qui définira un être humain spirituel sans quoi la Terre nous conduira à l’extinction, car nous n’aurons pas appris comment être humain.

citation de Richard MossSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Je deviens ce que je vois en moi même. Tout ce que la pensée me suggère, je peux le faire, tout ce que la pensée me révèle, je peux le devenir. Telle devrait être l’inébranlable foi de l’homme en lui-même, car Dieu habite en lui.

citation de Sri AurobindoSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!

Share
Friedrich Nietzsche

C'est l'homme qui a créé la femme. De quoi donc? D'une côte de son dieu - de son "idéal".

Friedrich Nietzsche dans Le crépuscule des idoles (1888)Signalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Ballade du concours de Blois

Je meurs de seuf auprès de la fontaine,
Chaud comme feu, et tremble dent à dent;
En mon pays suis en terre lointaine;
Lez un brasier frissonne tout ardent;
Nu comme un ver, vêtu en président,
Je ris en pleurs et attends sans espoir;
Confort reprends en triste désespoir;
Je m'éjouis et n'ai plaisir aucun;
Puissant je suis sans force et sans pouvoir,
Bien recueilli, débouté de chacun.

Rien ne m'est sûr que la chose incertaine;
Obscur, fors ce qui est tout évident;
Doute ne fais, fors en chose certaine;
Science tiens à soudain accident;
Je gagne tout et demeure perdant;
Au point du jour dis: "Dieu vous doint bon soir!"
Gisant envers, j'ai grand paour de choir;
J'ai bien de quoi et si n'en ai pas un;
Echoite attends et d'homme ne suis hoir,
Bien recueilli, débouté de chacun.

De rien n'ai soin, si mets toute ma peine
D'acquérir biens et n'y suis prétendant;
Qui mieux me dit, c'est cil qui plus m'ataine,
Et qui plus vrai, lors plus me va bourdant;
Mon ami est, qui me fait entendant
D'un cygne blanc que c'est un corbeau noir;
Et qui me nuit, crois qu'il m'aide à pourvoir;
Bourde, verté, aujourd'hui m'est tout un;
Je retiens tout, rien ne sait concevoir,
Bien recueilli, débouté de chacun.

Prince clément, or vous plaise savoir
Que j'entends mout et n'ai sens ne savoir:
Partial suis, à toutes lois commun.
Que sais-je plus? Quoi? Les gages ravoir,
Bien recueilli, débouté de chacun.

poésie de Francois VillonSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Ce n'est le fleuve tusque au superbe rivage,

Ce n'est le fleuve tusque au superbe rivage,
Ce n'est l'air des Latins, ni le mont Palatin,
Qui ores, mon Ronsard, me fait parler latin,
Changeant à l'étranger mon naturel langage.

C'est l'ennui de me voir trois ans et davantage,
Ainsi qu'un Prométhée, cloué sur l'Aventin,
Où l'espoir misérable et mon cruel destin,
Non le joug amoureux, me détient en servage.

Eh quoi, Ronsard, eh quoi, si au bord étranger
Ovide osa sa langue en barbare changer
Afin d'être entendu, qui me pourra reprendre

D'un change plus heureux ? nul, puisque le français,
Quoiqu'au grec et romain égalé tu te sois,
Au rivage latin ne se peut faire entendre.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!

Share
Goethe

Tout est plus simple qu’on ne peut l’imaginer et en même temps plus enchevêtré qu’on ne saurait le concevoir.

Goethe dans Sentences en proseSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!

Share
Inayat Khan

Parce qu’il est homme, l’homme peut aimer un être, mais son âme, qui est lumière de Dieu, peut aimer non seulement le monde, mais encore un millier de monde, car le cœur humain est plus vaste que l’univers tout entier.

citation de Inayat KhanSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Le Bourreau monomane

Oh ! les saisons, été, printemps, hiver, automne,
Comme c’est long ! Que faire ? À quoi donc s’occuper ?
Maintenant qu’il n’a plus de têtes à couper,
Il trouve la vie âpre et le temps monotone.

Autrefois, il était le grand justicier
Plus fantastique et plus redouté que le Diable,
L’homme qui décapite un crime irrémédiable
Au tranchant toujours sûr du couperet d’acier.

Son nom, dit quelque part, rendait les gens tout blêmes ;
Lui seul, il pourvoyait légalement la mort ;
Et bien qu’il pût rogner ses frères sans remord,
Sa vue épouvantait les magistrats eux-mêmes.

Et quand la Peur broyait avec son laminoir
Ceux qui doivent subir la peine capitale,
Au fond de leur cachot, la vision fatale
C’était lui, le Monsieur correct en habit noir.

Par les matins glacés, par les aurores tièdes,
Autrefois, il trônait debout sur l’échafaud ;
Et qui donc aurait pu le trouver en défaut
Quand il faisait le signe effroyable à ses aides ?

Folle, effarée autour du funèbre tréteau,
La foule se tordait comme un tas de couleuvres
Pour voir de près l’exécuteur des hautes œuvres
Qui du bout de son doigt fait tomber le couteau.

Donc, il ne verra plus grouiller la multitude ;
Il a perdu renom, besogne, revenu.
Il n’est par tout pays qu’un banal inconnu,
Rentier de la misère et de la solitude.

Il sera donc un homme à toute heure hanté
Par l’aspect du triangle oblong de la Justice !
Sempiternellement, il faudra qu’il pâtisse,
Moulu par la vieillesse et par l’oisiveté.

Il n’incarnera plus l’épouvante ! La Veuve,
Il ne la verra plus ! C’est un autre bourreau
Qui va dorénavant la tirer du fourreau,
Chaque fois qu’un jury voudra qu’elle s’abreuve.

Il ne l’essaiera plus sur les grands mannequins,
Le couteau récemment aiguisé par la meule !
Plus de têtes, jamais ! Jamais plus une seule !
Ô rage ! Et les prisons fourmillent de coquins !

Et malheureux cerveau qui brûle et se détraque,
Il n’a plus qu’un désir, chez lui comme en chemin,
C’est de guillotiner encore un être humain ;
Et sa monomanie à toute heure le traque.

L’avis impératif et concis du Parquet,
Voilà ce qu’il attend dans une horrible extase.
Entre l’abbé qui prie et le barbier qui rase,
Il se revoit, hâtant le festin du baquet.

Et partout, dans l’azur comme dans la tempête,
Il évoque une lame et cherche d’un œil fou
La grimace que fait une tête sans cou
Et l’affreux jet de sang qui sort d’un cou sans tête !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Si après quarante ans de fidèle service

Si après quarante ans de fidèle service
Que celui que je sers a fait en divers lieux,
Employant, libéral, tout son plus et son mieux
Aux affaires qui sont de plus digne exercice,

D'un haineux étranger l'envieuse malice
Exerce contre lui son courage odieux,
Et sans avoir souci des hommes ni des dieux,
Oppose à la vertu l'ignorance et le vice,

Me dois-je tourmenter, moi, qui suis moins que rien,
Si par quelqu'un (peut-être) envieux de mon bien
Je ne trouve à mon gré la faveur opportune ?

Je me console donc, et en pareille mer,
Voyant mon cher seigneur au danger d'arrimer,
Il me plaît de courir une même fortune.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!

Share
Edgar Degas

Il faut avoir une haute idée, non pas de ce qu'on fait, mais de ce qu'on pourra faire un jour ; sans quoi ce n'est pas la peine de travailler.

citation de Edgar DegasSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Tu ne crains la fureur de ma plume animée

Tu ne crains la fureur de ma plume animée,
Pensant que je n'ai rien à dire contre toi,
Sinon ce que ta rage a vomi contre moi,
Grinçant comme un mâtin la dent envenimée.

Tu crois que je n'en sais que par la renommée,
Et que quand j'aurai dit que tu n'as point de foi,
Que tu es affronteur, que tu es traître au roi,
Que j'aurai contre toi ma force consommée,

Tu penses que je n'ai rien de quoi me venger,
Sinon que tu n'es fait que pour boire et manger :
Mais j'ai bien quelque chose encore plus mordante.

Et quoi ? l'amour d'Orphée ? et que tu ne sus onc
Que c'est de croire en Dieu ? non. Quel vice est-ce donc ?
C'est, pour le faire court, que tu es un pédante.

poésie de Joachim du BellaySignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Les Deux Mendiants

Reprenant leur chemin,
Tête basse, une main
Au sac bossu qu’ils portent,
Dans la cour, comme ils sortent,

Le petit pauvre épais
Lorgne d’un œil mauvais
Le petit monsieur mince
Dont la bouche se pince.

Le vieux s’en aperçoit.
« T’es jaloux ? Ya pas d’quoi !
Fait-il, d’une voix douce :
Entends-l’donc comme i’ tousse.

I’ cache un sang d’navets
Sous tous ses beaux effets,
Tandis q’toi, sans q’tu triches,

Tu fais rir’ vermillons
Tous les trous d’tes haillons,
Ça t’veng’ ben d’êt’ pas riche !

poésie de Maurice RollinatSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Poetry Lover
Commentez! | Vote! | Copie!

Share

Ce à quoi vous pensez maintenant façonnera votre vie future. Vous créez votre vie avec vos pensées. Vous créez sans arrêt parce que vous pensez sans arrêt. Ce à quoi vous pensez le plus ou ce sur quoi vous vous concentrez le plus, est ce qui se manifestera dans votre vie.

citation de Rhonda ByrneSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!

Share
Marquis de Sade

Un Dieu suppose une création, c'est-? -dire un instant où il n'y eut rien, ou bien un instant où tout fut dans le chaos. Si l'un ou l'autre de ces états était un mal, pourquoi votre Dieu le laissait-il subsister? Etait-il un bien, pourquoi le change-t-il? Mais si tout est bien maintenant, votre Dieu n'a plus rien ? faire: or, s'il est inutile, peut-il être puissant, et s'il n'est pas puissant peut-il être Dieu; si la nature se meut elle-même enfin, ? quoi sert le moteur?

Marquis de Sade dans JustineSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Simona Enache
Commentez! | Vote! | Copie!

Share
Chamfort

Un homme amoureux est un homme qui veut être plus aimable qu'il ne peut ; et voilà pourquoi tous les amoureux sont ridicules.

citation de ChamfortSignalez un problèmeDes citations similaires
Ajouté par Micheleflowerbomb
Commentez! | Vote! | Copie!

Share